30. Yanis Thiercelieux

13 minutes de lecture

Estelle, 16 ans
Dresseuse d’Arbok

Le jour suivant, je prends une douche rapide et rejoint les jumeaux à l’hôpital.

Après le petit-déjeuner, nous nous sommes mis d’accords pour rendre visite à Monsieur Thiercelieux afin de prendre de ses nouvelles. Je suis curieuse de voir si Martyr Runefield s’est réveillé de son sommeil profond. Il semblerait que son épuisement l’ait mis dans un coma qui n’a aucun rapport avec la blessure de sa tête. Mon ecchymose paraît guérir rapidement. J’ai pris des comprimés pour réduire mon mal de tête ce matin et je me sens déjà mieux.

Une fois dans la chambre des patients, nous voyons un Cornèbre perché sur une barre de fer sur laquelle est attaché le sac de fluides qu’on fait couler dans les veines de son Dresseur par intraveineuses. Je crois qu’il s’agit du même liquide que les médecins ont donné à Kylie lorsqu’elle avait de la difficulté à manger.

À ma grande surprise, Martyr est déjà réveillé. Il joue avec son Lixy qui bondit sur son lit. Ils dégagent tous deux de la bonne humeur.

— Tiens donc ! Comment va ta tête ? demande Kylie en voyant le pansement sur son front. Je suis passée te voir hier soir, si tu ne t’en souviens pas, tu étais à moitié endormi.

— Je vais mieux, merci, dit-il. Le type de l’autre lit est toujours comateux, par contre.

— Dommage.

— Les gens au Centre demandent de tes nouvelles, explique Scottie. l’Infirmière Joëlle est débordée par le travail et voudrait s’assurer que tu ne manques de rien.

— Non, ça ira, explique l’adolescent. De toute façon, je compte partir d’ici à ce soir.

Une infirmière entre alors avec un plateau de nourriture avec le petit-déjeuner de Martyr et le pose sur une petite table à côté de son lit. Il rappelle son Pokémon dans sa Poké Ball et prend une bouchée de sa rôtie avant de commencer à s’étouffer.

Par Arceus ! Encore sa malchance… L’infirmière lui fait une prise qui le fait cracher ce qui vient de le faire suffoquer. Hélas, le morceau de tartine vole tout droit vers la barre de fer de l’intraveineuse, qui percute le mur à côté de lui, puis l’assomme à nouveau. Mais c’était quoi l’idée d’avoir des lits si rapprochés l’un de l’autre ? Oulalah, Martyr… que va-t-on faire de toi ? Le Cornèbre de Monsieur Thiercelieux lâche un croassement de peur, de son côté. Galifeu a eu à peu près la même réaction.

— Pourquoi ne suis-je pas étonnée ? je chuchote à l’oreille de Kylie.

— Laissons l’infirmière s’occuper de lui, dit Scottie tout bas.

— Bonne idée, répond sa sœur, dubitative par ce qu’elle vient de voir.

Nous allons donc nous asseoir près de Monsieur Thiercelieux et Scottie ramasse les Poké Ball de ce dernier. Les employés des hôpitaux nous demandent souvent de prendre soin des Pokémon des malades lorsqu’ils ne peuvent pas interagir avec eux sur de longues durées. Alors, Scottie s’est porté volontaire pour s’occuper de ceux de Monsieur Thiercelieux, en compagnie de sa sœur. Il sort les Pokémon un par un et leur remplie leurs bols de nourriture et leurs gamelles d’eau. Ils sont tous inquiets pour leur maître, mais semblent contents de savoir que nous prenons soin de lui pendant qu’il se fait soigner.

À part son Cornèbre, Monsieur Thiercelieux a un Mamanbo qui flotte dans un gros bol d’eau de mer que Scottie est allé acheter dans une animalerie, un Alakazam, un Feuforêve, un Tengalice et un Farfuret.

Scottie porte une attention particulière à l’Alakazam, auquel il présente son Abra. Il est impressionné par la sagesse et la maturité de ce dernier, qui paraît se comporter comme le protecteur du groupe. Kylie donne de la nourriture pour poisson à Mamanbo et lui donne une légère caresse sur la joue, ce qui lui fait plaisir.

— T’en fais pas pour ton Dresseur, dit notre amie punk en pointant la belle… ou plutôt le beau aux bois dormants derrière elle. Il va bien.

Pour toute réponse, Mamanbo fait quelques bulles et mange les graines versées dans son bol. Elle est la plus triste du groupe. Monsieur Thiercelieux doit lui manquer…

Après que les jumeaux se sont assurés que les Pokémon aient terminé leurs repas, ceux-ci, pour la plupart, se sont déplacés afin de donner un câlin à leur Dresseur avant de retourner dans leurs Poké Balls. Il ne reste plus que Cornèbre sur son perchoir, qui garde un œil sur son ami. Nous déposons ensuite les sphères métalliques dans le sac de voyage de l’homme avec ses vêtements qui ont été lavés et recousus.

En ce moment, Monsieur Thiercelieux porte une robe de l’hôpital de grande taille qu’on a dû retoucher, car il n’y avait pas de linge assez grand pour couvrir… ses parties intimes. Je dois être minuscule à côté de lui…

Quelques minutes après avoir offert à manger aux Pokémon du moine vagabond, celui-ci ouvre les yeux.

— Où… suis-je ? demande ce dernier. Ah… C’est vous.

Il cligne des yeux et pose son regard sur Kylie qu’il semble reconnaître.

— Nous sommes les jumeaux Scottie et Kylie Sanders et vous êtes à l’hôpital d’Azuria, Monsieur, déclare Scottie. La fille à côté de ma sœur, c’est Estelle. Nous vous avons trouvés inconscients près du Centre Pokémon, il y a pratiquement deux jours. Nous vous avons branché aux intraveineuses par précautions.

— Je… vois… dit-il en se prenant la tête.

— Nous avons pris soins de nourrir vos Pokémon pendant que vous dormiez, ajoute Kylie.

— Merci… Ça fait un bail que je suis à votre recherche…

— Comment ça ? je demande. Vous semblez connaître Kylie.

Monsieur Thiercelieux se redresse sur son lit, alors que Cornèbre grimpe rapidement sur sa tête, comme il paraît si bien en avoir l’habitude. Le patient prend une grande respiration, puis cligne des yeux. Son teint pâle et maladif me dit qu’il est passé à travers des périodes très difficiles.

— Je suis ce qu’on appelle un médium… J’aide les esprits à passer vers l’au-delà, nous explique-t-il. Voilà quelques mois, alors que je voyageais dans la région de Johto, un fantôme est venu me voir un soir et m’a supplié de transmettre un message à un être cher. J’ai dû me rendre chez votre mère afin de lui demander une photo de vous, que j’ai bêtement perdue au cours de mon voyage. Je n’avais ni les moyens de vous contacter, ni l’argent pour me payer un téléphone. Et puisque j’ai perdu tous mes papiers d’identités, je ne pouvais pas me servir de ceux qu’on peut se servir au Centre Pokémon. J’avais trop honte… donc je n’ai jamais demandé à ce qu’on me fasse de nouveaux papiers… Alors, j’ai décidé de vous retrouver en suivant les murmures des esprits. Voyez-vous, le fantôme qui est venu me voir est nul autre qu’une dénommée Victoria… Celle-ci a un message très important à transmettre à Mademoiselle Sanders. J’ai donc eu pour mission de vous retrouver, coûte que coûte…

Kylie s’approche du lit, rapidement. Elle est sous le choc, mais semble très intéressée à savoir ce qu’il souhaite lui transmettre. Elle est sur le point d’exploser de questions lorsqu’il met tout simplement un doigt sur sa bouche, lui faisant signe de se taire.

— 56 237. dit-il. C’est le message qu’elle m’a transmis avant de passer vers l’au-delà.

— Mais qu’est-ce que ça veut dire ? je demande, confuse.

— C’est le mot de passe de la tablette de Mademoiselle Dulac. Elle a insisté pour que Mademoiselle Sanders puisse lire ses derniers messages et se sentait incapable de partir pour l’au-delà avant que je lui fasse la promesse de remettre ce dernier entre les mains de sa douce.

Kylie fouille aussitôt dans son sac de voyage qu’elle a laissé dans son sac et branche un appareil dans le mur, ouvrant aussitôt ce dernier. Quelques secondes plus tard, elle entre le nombre prononcé par Monsieur Thiercelieux dans l’écran. La réaction de Kylie est instantanée lorsqu’on peut voir en premier plan un selfie de Victoria et elle, sur une plage, heureuses et en train de faire les folles. Je suis sans mots.

Kylie sautille de joie et pleure en silence, après avoir lâché un petit cri de bonheur. Le médium pousse un soupir de soulagement, alors que Scottie cligne des yeux, hébété et impressionné par ce qu’il vient de voir.

— Vous avez des affinités psychiques, vous aussi, jeune homme, dit le moine en se tournant vers lui. Mais je vois que vous avez de la difficulté à les affiner… Les esprits me murmurent que vous souhaitez devenir un Champion d’arène psychique, n’est-ce pas ?

— C’est… C’est bien vrai, dit Scottie qui opine du chef.

— Chaque chose en son temps… Un jour, vous serez capable de ressentir la présence des esprits, tout comme moi, si vous vous pratiquez. Ce don n’est pas offert à tous, mais requiert beaucoup de patience et d’empathie. Je ressens en vous l’âme d’une personne généreuse et vaillante, ce qui veut dire que vous êtes déjà sur la bonne voie… Quant au jeune homme inconscient à l’autre bout de la pièce, il est mon nouveau protégé. J’étais destiné à le rencontrer tôt ou tard.

— Comment pouvez-vous être si certain de tout ce que vous dites ? je dis, méfiante.

— La foi, ma chère amie… La foi en quelque chose de plus grand que soi.

Cette conversation me donne des frissons. Bien que Kylie soit aux anges et que Scottie soit amadoué par les belles paroles de cet homme, je ne lui fais pas vraiment confiance. Qui nous dit que ce n’est pas un pirate informatique qui essaie d’arnaquer les jumeaux et leur mère ?

— Je vous assure que je ne veux que leur bien, dit-il, comme s’il a lu mes pensées.

— Ah, parce que vous êtes télépathe, en plus ? je grogne. Désolé, mais je préférai que vous gardiez votre tête en dehors de la mienne.

— Pardonnez-moi, j’ai toujours cette réaction… chaque fois que cela arrive.

— Alors ne recommencez pas, je réplique, furieuse.

Je me croise les bras et tourne mon regard vers mon amie qui serre la tablette de Vicky contre elle, tout en se berçant sur sa chaise. Scottie me lance un regard perplexe.

— Je m’en vais, je lui dis. Bonne journée.

Galifeu me suit alors que je sors de la pièce, mes mains dans les poches. Je n’ai guère apprécié de me faire jouer ainsi dans le cerveau. Cet homme est soit l’arnaqueur le plus futé au monde, soit un moine qui sait vraiment comment lire les gens en observant leur posture… ou bien en devinant ce qu’ils ressentent rien qu’avec notre ton de voix. Il me donne la chair de poule.

— T’y crois à son baratin ? je demande à Galifeu.

— Gali… dit celui-ci qui hausse des épaules.

— Devrais-je retourner lui faire des excuses ?

Galifeu semble aussi indécis que moi, mais je n’ai pas envie de revenir voir cet homme. S’il se dit être le nouveau protecteur de Martyr, voilà une raison de plus pour moi de me tenir loin d’eux. Qui nous dit que ce n’est pas un abuseur sexuel en plus ? Kylie et Scottie devraient s’éloigner de lui au plus vite.

Pour me défouler, je me rends sur la Route 24 et je passe l’heure suivante à affronter quelques Dresseurs, ainsi que des Pokémon sauvages avec mon équipe. Carapuce a besoin d’entraînement, de toute manière, et celui-ci est sur le point d’évoluer.

Au bout d’une quinzaine de combats, je finis par me calmer, puis je fais la connaissance d’une Mystherbe pacifique qui vient à la rencontre de mon Carapuce. Celui-ci semble de bonne humeur et sautille sur place lorsque mon Pokémon la fait danser sous une fine pluie causée par son Pistolet à Eau. Mon Pokédex me signale aussi que ce Pokémon Plante est une femelle.

Il est temps de repartir pour le Centre Pokémon.

Je commence à avoir faim et Galifeu aussi. Au moment de partir, Mystherbe pleure et Carapuce se retourne vers moi, inquiet.

— Cara, carapuce… couine celui-ci. Cara, cara ?

— Tu veux qu’on l’emmène avec nous, c’est ça ? je demande, grincheuse.

— Carapuce ! dit-il avant de hocher la tête.

— Bon bah… Si ça peut te faire plaisir.

Je m’approche de la Mystherbe et je lui montre une Poké Ball.

— Écoute, tu n’es pas obligée de venir avec nous, mais Carapuce insiste pour que tu sois du voyage… Donc… C’est ton choix, je dis à la petite plante. Tu dois me promettre d’être sage, d’accord ?

Mystherbe hoche sa petite tête, puis bondit aussitôt dans la Poké Ball, à ma grande surprise. Un instant plus tard, la sphère métallique se volatilise dans les airs pour se rendre au laboratoire du Professeur Chen.

Je suis de très mauvais poil ce matin.

Même si je suis heureuse d’avoir réussi à capturer ce nouveau Pokémon, je suis toujours à cran à cause de cet homme bizarroïde aux cheveux noirs et au teint cireux.

Il me fait peur…

— Gali, soupire mon Pokémon à côté de moi.

Galifeu ne m’a jamais vu aussi furieuse depuis le temps qu’on se connaît. Je préfère garder silence lorsque nous traversons le pont pour retourner à Azuria. En passant devant une boutique, j’entre à l’intérieur de celle-ci pour m’acheter des produits nécessaires pour la gent féminine et quelques barres de chocolats, ainsi que quelques revues pour me divertir au Centre.

Même le caissier a peur de moi lorsqu’il voit que je n’ai pas envie de faire ma gentille dame avec un passant qui a failli me faire trébucher.

J’ai des vilaines crampes au ventre par-dessus le marché ! Décidément, c’est un très mauvais jour pour moi.

Une fois de retour au Centre, je constate que Scottie est de retour, ainsi que Kylie. Celui-ci me regarde comme s’il a vu un monstre. Au moment où il s’apprête à ouvrir la bouche, je lui enfonce une barre de chocolat dans la gueule. Ensuite, je me casse dans notre chambre pour m’enfermer à clés. Je n’ai pas envie de l’entendre, alors il peut bien oublier la petite Estelle, douce et sociale pour aujourd’hui !

Je ressors quelques minutes plus tard, pour faire volte-face lorsque je me rends compte que les jumeaux sont devant la porte et qu’ils me regardent tous deux d’un air peu impressionné. Scottie a la bouche recouverte de chocolat et fronce des sourcils. Je prends alors le sac de trucs que j’ai achetés au magasin, puis sort de la pièce pour me rentre aux toilettes pour dames, en brandissant l’un des paquets devant Kylie. Elle comprend aussitôt pourquoi je suis de mauvais poil. Celle-ci tire son frère par le bras et l’entraîne dans notre chambre.

Je pousse donc un soupir de soulagement et m’assoit sur la cuvette, poussant tous les jurons qui me passaient par la tête.

Je repense à tout ce que j’avais pu faire durant la journée. J’ai vraiment fait une folle de moi à l’hôpital, hein ? Je me demande ce que Monsieur Thiercelieux doit penser de moi. Pfft, tant pis pour lui. Je n’ai pas besoin de lui ! Je me mets à bouquiner mon magazine féminin en feuilletant les pages de robes et de vêtements printaniers, me cherchant des idées de vêtements que je pourrai porter prochainement.

Je tombe aussitôt sur un modèle qui me fait sursauter.

— Mais… c’est le style que j’ai utilisé pour le Concours !? je lance pour moi-même.

Le mannequin est différent, certes, mais elle porte tout ce que j’ai confectionné au Concours d’Argenta, à partir de vieux articles et de quelques accessoires que j’ai moi-même confectionnés. Quelqu’un s’est inspiré de mon apparence pour le mettre dans le magazine, sans même me demander mon autorisation ! On n’a même pas mentionné mon nom, ni où l’auteur de cet article a vu cet ensemble. J’arrache la feuille du magazine et je la jette par-dessus ma case de toilette, furieuse.

Après avoir changé ma serviette hygiénique, je retourne dans notre chambre et je m’allonge sur mon lit. Je remarque que Scottie est parti. Kylie est allongée sur son lit et consulte toujours la tablette de Vicky. Celle-ci a compris que je n’ai pas envie de parler. Elle m’offre simplement un verre d’eau et des comprimés pour calmer mon mal de ventre, près de ma commode. Je lui lève un pouce en l’air pour la remercier, puis j’avale le tout avant de m’allonger sur mon lit.

Fichues crampes… J’ai un mal de chien…

— Scottie tient à te présenter ses excuses. Il n’a pas compris pourquoi t’agis bizarrement, dit Kylie en survolant les photos que lui a laissées Victoria. Yanis est triste de voir que tu ne voulais rien entendre de lui, mais je crois qu’il a compris que ses dons sont beaucoup trop envahissants pour certaines personnes.

— Yanis ? je formule, un peu égarée dans ma tête.

— C’est son nom. Yanis Thiercelieux…

— Ah bon… J’avais oublié.

Elle hausse les épaules avant de reprendre :

— Quoi qu’il en soit… Cette tablette vaut tout l’or du monde à mes yeux.

Je préfère ne rien dire, je lui souris tout simplement, puis me tourne sur le côté gauche afin de faire face au mur. Galifeu se couche sur le lit au-dessus du mien et je ferme les yeux. Normalement, je serais en train de déjeuner avec les jumeaux, mais puisque cette journée a vraiment été chiante jusqu’à présent, je n’ai plus envie de sortir d’ici.

— Tu savais qu’on a volé mon style du Concours ? je grogne pour enfin me tourner vers Kylie.

— Hein !? Comment ça ?

— Regarde ça…

Je lui tends alors le bout de papier chiffonné que j’ai fini par ramasser avant de sortir de la salle de bain, pour ensuite retourner dans ma chambre. Kylie le déplie et affiche aussitôt une expression déconcertée.

— C’était dans un magazine de mode qui datait de cette semaine, je lui dis. L’auteur n’a pas spécifié d’où vient cet ensemble, ni que je suis celle qui en est l’origine.

— Je l’avoue, c’est chiant pour toi. Tu as mis tellement d’effort dans ce style. Si c’était mon œuvre, j’aurai cassé la gueule de la personne qui a fait cet article.

— De mon côté, je n’ai pas envie de frapper qui que ce soit… J’ai plutôt envie de les liquider… Un simple coup de fil de mon avocat et ils passeront un sale quart d’heure…

— Tu n’oserais quand même pas… commente Kylie.

Je lui affiche un regard noir, elle lève alors ses mains et se tourne la tête pour me montrer qu’elle abandonne toute tentative de parler avec moi pour le moment. Je m’excuse, puis je retourne dans ma position fœtale. Je ferme donc les yeux et m’efforce de compter les Wattouat dans ma tête… Maudites règles…

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