8. Éclosion effrayante

13 minutes de lecture

Estelle, 16 ans
Confidente improvisée

Deux grandes sphères jaunes et globuleuses me fixent alors que j’entends ce qui semble être le son d’un ballon qui se dégonfle. Une grande tête mauve s’élève dans les airs et me regarde droit dans les yeux. Je vois une petite langue pointue sortir de sa bouche et il me lèche le menton.

— Abo ? fait la chose. Sss…

Ma première réaction est de prendre l’animal et de le lancer de l’autre côté de la pièce. La seconde réaction qui me vient est de monter au-dessus de la machine à laver et de hurler à pleins poumons tout en me recroquevillant sur les genoux. Je me cache ensuite le visage dans mes bras et pleure en criant, tremblante de la tête aux pieds.

— Estelle !? lance Scottie. Ce n’est qu’un Abo, voyons !

— DÉBARRASSE-MOI DE CETTE CHOSE !

— Mais… qu’est-ce qui te prend !? As-tu peur des serpents !?

— SORS-LE DE CETTE PIÈCE ! JE T’EN SUPPLIE ! je continue, tandis que je cherche partout pour la chose monstrueuse.

Le pauvre jeune homme penche la tête d’un côté, remarque que je me berce sur la laveuse et se retourne vers un coin de la pièce auquel j’ai lancé le serpent. Le Pokémon est tombé dans la pile de linge sale d’un Dresseur qui venait de voir ce qui se passait, abasourdi. Scottie passe ensuite devant moi avec l’Abo autour du cou, il caresse la tête du pauvre animal et se dirige vers la sortie. L’Infirmière Joëlle arrive d’un pas rapide, accompagnée de son Leveinard. Elle est en état d’alerte et cherche la source du tapage.

— Que s’est-il passé ici !? demande-t-elle.

— C’est mon amie, sur la laveuse, madame, explique Scottie. Son œuf a éclos et elle a pris peur parce que c’est un serpent.

— Oh… Je vois, certains Dresseurs ont une phobie de certaines espèces, ce qui est tout à fait normal, répond l’infirmière qui semble soulagée. Leveinard, va réconforter la pauvre, veux-tu ?

Son grand Pokémon rose sautille sur place et vient à ma rencontre. Elle a l’air inquiète et tente de me réconforter en me chantant une berceuse. Sa voix est particulièrement adorable pour un Pokémon. Déjà, je sens mon esprit s’apaiser alors que la dame en blouse blanche à la porte d’entrée examine l’Abo de plus près.

— Il faudrait que j’examine ce Pokémon, dit-elle. Tu permets que je l’emporte dans une pièce pour m’assurer qu’il n’est pas blessé ? Il a l’air d’avoir mal quelque part.

— Normal, remarque Scottie, répugné par mon geste. Estelle a eu si peur qu’elle l’a balancé à travers la pièce. Je crois qu’il s’est cogné contre un mur.

— Ohm pauvre bête… Enfin, je comprends qu’elle puisse avoir peur, mais ce n’était pas une raison de maltraiter ce pauvre bébé.

— Je sais, je lui en glisserai un mot quand elle reprendra ses esprits.

L’infirmière hoche la tête, puis passe l’Abo autour de son cou avant de partir de la buanderie. Leveinard arrête sa berceuse et je cesse de trembler. Je cligne des yeux et réalise ce qui vient de se passer. Je remercie le Pokémon rose et lui donne une bise sur le front. Celle-ci est tout à coup gênée, mais me fait un câlin avant de sortir de la pièce, pour aller rejoindre sa partenaire.

— Mais qu’est-ce que c’était que ça !? grogne Scottie qui me regarde méchamment. Ce type de comportement est inacceptable !

— J’ai horreur des serpents… je marmonne, mon regard fixé sur mes pieds. Désolée… j’ai perdu le contrôle de mon corps…

— Tu lui as fait mal alors qu’il venait à peine de bouger !

— Mensonge, il m’a léché le menton, je réponds sèchement.

— Ce n’est pas une raison ! Ce n’est qu’un bébé !

— Et alors ? Tu as bien attaqué un Piafabec pour défendre le nid de la Roucool ! Ne joue pas à l’hypocrite avec moi. Tu n’es pas mieux que moi pour me faire la morale !

C’est la première fois depuis hier que je vois Scottie être aussi emballé. Il faut croire que lui aussi a ses limites. Il ne peut pas vraiment comprendre ma peur. Je l’ai depuis que je suis toute petite. Il ramasse son livre qu’il a laissé traîner, puis sort de la pièce en coup de vent et me percute au passage. Il est tellement en colère que je préfère ne pas en dire plus. Peut-être… peut-être qu’il comprendrait mieux si je lui expliquais la source de ma peur ? Mais ce n’est pas le bon moment pour lui parler.

L’autre Dresseur de la buanderie retourne son attention à sa lessive, alors que je retourne placer mes vêtements à sécher. J’essaie d’oublier ce qui vient de se passer, même si mon cœur bat la chamade. Quelques curieux sont rassemblés près de l’entrée, mais se dispersent rapidement en réalisant que l’affaire est réglée. Je soupire et me remémore l’incident qui a déclenché ma peur des serpents.

Je n’avais que huit ou neuf ans. C’était une journée ensoleillée. Papa et moi nous étions dans un chalet montagnard en compagnie de quelques domestiques. Je suis sortie pour prendre l’air et ramasser des fleurs avec Madame Velasquez, ma nounou de l’époque. Celle-ci était bonne cuisinière, mais elle était facilement distraite et n’était pas tellement douée pour me surveiller. J’étais très vite sur mes pattes, voyez-vous et je lui causais beaucoup d’ennuis.

Au lieu de veiller sur moi comme il fallait, elle préférait jardiner et s’occuper des plantes de notre chalet, puisque nous y étions pour l’été. Il n’a fallu que je marche près d’un nid d’Abo, une simple erreur d’inattention de ma part et la sienne, pour que je me retrouve entourée de quatre serpents aux yeux globuleux.

Par accident, j’ai marché sur la queue de l’un d’entre eux. Ses frères et sœurs, pour le défendre, sont venus encercler mes jambes et mes bras, tordant leurs corps contre moi. Je me souviens encore de leurs sifflements de rage. L’une de leurs têtes a failli se refermer sur moi lorsque j’ai entendu un cri d’effroi derrière moi. Madame Velasquez venait de voir la scène.

Un instant plus tard, un gigantesque serpent est sorti de l’arrière d’un buisson, sûrement leur mère… Je crois que c’était une Arbok. Elle faisait dix fois leur grandeur et était vexée lorsqu’elle a vu que je m’étais approchée du nid de ses petits. Elle était sur le point de m’attaquer quand Papa est sorti du chalet à la hâte et pour appeler Grodoudou de sa Poké Ball. Son Pokémon s’est alors élancé dans ma direction et a fait apparaître des étoiles lumineuses et tranchantes qui ont attaqué les serpents. L’attaque Météores. Les Abo ont relâché mon petit corps frêle et fui vers la forêt. L’Arbok a fait de même, après avoir échangé quelques coups avec Grodoudou.

Je me souviens avoir pleuré des jours et des nuits en plus de m’être cachée dans ma chambre. Je refusais de sortir du chalet jusqu’à notre retour au manoir. Je n’ai plus jamais remis les pieds là-bas, suite à cela. La simple mention de serpent me faisait trembler de peur. Même les pauvres Minidraco, autrefois si innocents à mes yeux, ont commencé à prendre une forme monstrueuse à mes yeux.

Une fois mes vêtements secs, je les place dans un sac, puis retourne dans ma chambre. Je remarque que la porte est grande ouverte et que Poussifeu veille sur mes affaires pour moi. Quelques draps du lit de Kylie ont été renversés et je ne sais pas pourquoi. Toutes les affaires personnelles de la jumelle sont toujours dans la pièce, à part ça. Je dépose mes vêtements sur mon lit, puis m’en retourne vers l’entrée de la chambre.

Mais que se passe-t-il ?

Je suis dans un couloir, donc je ne peux pas voir ce qui se passe au hall d’accueil du Centre Pokémon. Toutefois, j’entends des agitations. Je décide de fermer la porte de ma chambre, sans la verrouiller et m’avance vers le tapage avec Poussifeu qui a décidé de me suivre.

— Qu’est-ce que vous voulez dire ? La police l’a laissé s’échapper !? grogne Kylie. Vous vous rendez compte que cette moto a coûté une fortune à ma petite amie !? Elle a une valeur sentimentale à mes yeux ! Je ne peux pas croire que vous ne pouvez pas…

— Calmez-vous, madame, coupe un agent de police qui bloque la sortie du Centre. Nous devons nous assurer que les dispositifs utilisés par le voleur ne sont pas dangereux avant de vous laisser sortir. Circulez.

— Non, mais je rêve ! TASSEZ-VOUS !

— Je vous le répète, madame, l’Agent Jenny est sous enquête. Nous vous ferons savoir lorsque nous aurons repéré votre motocyclette.

Non loin de là, Scottie se situe au comptoir où l’on sert les Dresseurs de Pokémon blessés. Celui-ci attend sûrement des nouvelles d’Abo. Une foule s’est rassemblée près de Kylie, intéressé par ce qui vient de se passer. Je vois celle-ci se tourner, frustrée, puis elle s’approche de moi. Je sais déjà ce qui s’en vient…

— On nous a volé notre véhicule, grogne la jeune femme en pleurs. Quelqu’un est venu m’avertir qu’on était en train de trafiquer ma moto à l’extérieur et quand je suis sorti de la chambre, elle s’est volatilisée ! T’en rends-tu comptes !? L’un des derniers liens avec Vicky m’a été dérobé ! Je… je…

La punk aux cheveux mauves et aux perçages me regarde, le regard rempli de larmes et la respiration presque tranchée. Elle fait une crise de panique. J’offre mon Poussifeu à une fille qui nous observe, puis je place mes mains sur les épaules de Kylie.

— Kylie, respire un bon coup, dis-je, en fixant la jeune femme, droit dans les yeux.

— C’est trop dur… C’est trop…

— Tu en es capable. Respire un grand coup…

— La moto de Kylie… marmonne-t-elle, à bout de souffle. La moto…

— Kylie, respire !

Elle fait de l’hyperventilation, toute énervée et choquée par ce qu’elle vient d’apprendre. Elle ferme les yeux un moment et laisse couler les larmes le long de ses joues. Puis, elle se met tranquillement à bomber le torse alors qu’elle respire tout l’air qu’elle peut. Lorsqu’elle est sur le point d’éclater, je rajoute :

— Maintenant, laisse quitter l’air de tes poumons tout doucement…

Elle s’exécute et expire ce qu’elle vient d’absorber, calmement.

— Lorsque tu auras vidé tes poumons, recommence encore la même chose jusqu’à ce que tes nerfs se soient détendus. C’est un exercice de relaxation que j’ai apprise chez moi. Crois-moi, je sais de quoi je parle…

Je me retire de ses épaules, mais elle refuse de me laisser partir. Elle commence à paniquer, sur le coup, je lui prends les mains, puis elle se calme un peu. Elle respire, puis expire, respire, puis expire, et ainsi de suite. Lorsqu’elle commence à se sentir mieux, elle me lâche les mains, puis essuie ses larmes. L’agent de police est étonné de voir que j’ai maîtrisé la situation mieux que lui. Il est même soulagé que quelqu’un soit venu parler à mon amie punk. Je prends mon Poussifeu des bras de l’étrangère, la remercie et celle-ci me complimente d'avoir résolu la situation. Elle s’éloigne comme le reste de la foule.

Kylie, penaude, décide de s’asseoir sur un banc, tout près de l’entrée. Je m’approche d’elle, voulant m’assurer qu’elle saura maîtriser la situation maintenant que je lui ai montré cette technique de relaxation. Moi aussi par le passé, j’ai connu des crises de ce genre, alors je peux compatir avec sa situation.

— Est-ce que ça va aller Ky’ ? je demande.

— Erf… gémit celle-ci.

— Tu sais que tu n’as pas besoin de cette moto pour te souvenir de Vicky, n’est-ce pas ? Elle est dans ton cœur tout comme elle est dans vos photos souvenirs.

— Je sais… mais j’aimais tellement cette moto…

Elle lâche une série de jurons, s’excuse, puis enfouit son visage dans ses mains.

— Qu’est-ce que mon frère fait encore debout à cette heure ? demande-t-elle. On devait partir tôt demain.

— Pour faire court, mon œuf a éclos. C’est un Abo. J’ai une sainte horreur des serpents alors, j'ai fait une folle de moi et je l’ai blessé. Scottie s’en occupe.

— Ah… bon ? fait Kylie, la tête inclinée vers la droite. Je vois…

— Je t’expliquerai pourquoi j’ai fait ça, une autre fois. Pour le moment, tu devrais retourner te coucher. Demain, nous déciderons de la procédure à suivre pour nous rendre à Argenta, puisque nous n’avons plus de moto…

— De toute façon, les flics ont mon numéro de téléphone si jamais il y a du nouveau dans l’enquête. J’espère seulement qu’on va la retrouver…

C’est avec une expression défaitiste que la punk en pyjama retourne dans notre chambre. Je lui promets d’aller la retrouver dans un instant, puis regarde dehors. À travers la fenêtre, là où on devrait normalement voir notre véhicule, se trouve les deux sièges que le bandit a détachés, ainsi que quelques outils électriques qu’il a abandonnés derrière lui. Il y a un agent de police qui range les outils dans des sacs en plastiques, puisque ce sont les pièces de convictions.

Je peux voir les lumières de la voiture des policiers qui tournoient dans leur jeu habituel. Ils me donnent mal à la tête. Poussifeu ne comprend pas ce qui est en train de se passer. Il bâille, épuisé par cette journée. Je vais aller le coucher, je crois.

Je fais donc demi-tour pour retourner dans notre chambre, les jumeaux discutent à mi-chemin, mais Kylie décide de me suivre.

Une heure plus tard, sur mon lit, je réalise que je n’ai pas sommeil. Mon poussin dort paisiblement, mais moi, j'observe le plafond du dortoir dans l’obscurité. Mon amie s’est rapidement endormie, après que je l’ai entendue pleurnicher à quelques reprises.

Je profite de ce silence pour consulter mes courriels sur mon téléphone portable. Il n’y a rien d’intéressant, sauf mon père qui demande des nouvelles. J’hésite à lui envoyer toute la vérité, alors je lui dis tout simplement que je vais bien et que je me suis faite de nouveaux amis. Je lui envoie une photo de Poussifeu, roulé en boule près de moi.

En voilà un qui a bien mérité sa nuit de sommeil, je sous-titre la photo.

Je suis sur le point de fermer mon appareil lorsque je constate que mon père m’envoie un autre texto. Il est en train d’écrire en direct, ce qui veut dire qu’il attendait que je l’appelle en fin de soirée. C’est tout lui, il m’envoie dans cette initiation afin que je devienne plus indépendante et il est complètement accro à ma propre personne. Ça se voit qu’il s’ennuie.

J’espère que l’expérience te plaît jusqu’à présent, dit mon père, par texte. Gabriel et moi avons passé les dernières heures à signer des papiers pour la location de sa boutique.

Je réfléchis un moment. Les choses semblent bien se dérouler du côté de mon père. Je sais qu’il a pris congé pour aider son nouvel amant, mais je me demande si les gens commencent à se poser des questions sur son absence. J’en profite pour lui faire part de mes soucis.

Dis Papa, je tape sur mon écran. Es-tu au courant que le laboratoire du Professeur Chen manque d’argent pour nourrir ses pensionnaires ? C’est la même chose pour le Professeur Orme. Crois-tu que ç'a rapport avec les récentes coupes budgétaires du gouvernement ?

Il prend un moment avant de répondre. Il semble hésiter sur ses paroles. Il s’y connaît mieux en lois et en argent que moi.

Pour tout te dire, il est vrai que le gouvernement de Kanto a dû faire quelques choix dernièrement, en ce qui concerne la reconstruction de bâtiments détruits par la Team Rocket et les dégâts naturels. Par conséquent, certains fonds ne peuvent pas être redistribués aux laboratoires de Pokémon ou bien aux services de certains Dresseurs. Bref, j’ignore ce qui se passe avec les financements de Johto, puisque je n’y suis pas, mais je pourrai en glisser deux mots avec des investisseurs que je connais près de Doublonville. Ou même mes parents, comme ils bossent pour le président. Ils pourraient mieux te répondre que moi.

Je m’inquiète pour le laboratoire de Bourg Pallet. Que faire ?

N’y a-t-il rien que l’on puisse faire pour aider Monsieur Chen ?

Papa m’envoie alors ceci :

Laisse-moi cette nuit pour y penser, demain, je vais l’appeler et voir ce que je peux faire pour améliorer sa situation. C’est un grand ami à moi, donc je vais le sortir de ce pétrin si je le peux. Ce n’est pas tout, mais je crois que je devrais aller dormir. Bises.

Je souris. Connaissant Papa, il va lui faire un chèque. Il est habitué à faire des dons monétaires aux soirées caritatives, mais puisqu’il travaille souvent, il est rare qu’il se souvienne de toutes les informations qu’il apprend au courant de son horaire habituel. Je suis habituellement celle qui lui rappelle que notre argent peut aider les gens dans le besoin. Nous n’avons pas besoin de toute cette fortune… Vraiment pas. Il gagne plusieurs milliers par années, autant en profiter…

Après avoir fermé mon téléphone portable, je me retrouve une seconde fois dans l’obscurité. Je bâille pour finalement m’endormir, blottie contre Poussifeu.

À mon réveil, je fais le ménage de la chambre avec Kylie. Nous ramassons nos affaires, puis nous sortons pour aller prendre notre petit-déjeuner. Scottie refuse de m’adresser la parole pour une partie de la matinée, il porte Abo autour de son cou et lui caresse la nuque en silence. Le Pokémon me zyeute bizarrement, comme s’il souhaitait ma mort. J’en déduis qu’il a été adopté par Scottie. Tant mieux pour eux, tant qu’ils ne viennent pas m’embêter, ça ne me dérangera pas.

Maintenant, si seulement ce stupide animal pouvait cesser de me dévisager comme ça, ça ferait bien mon affaire…

Puisqu’on n’a pas reçu de nouvelles à propos de la motocyclette volée, nous prenons la décision de laisser les casques avec les sièges, au poste de police qui mène toujours l’enquête. Nous n’avons pas besoin de tout ça avec nous et ils finiront bien par servir à quelqu’un.

Kylie se sent mieux que la veille, même si elle refuse de discuter de la moto. Abo semble la distraire. Moi, je me tiens loin de la bestiole, sans bras, ni jambes. Poussifeu est curieux et part se présenter au serpent lorsque Scottie pose son protégé au sol afin de le laisser ramper un peu. Juste à voir Abo se tortiller ainsi, j’ai envie de hurler et de vomir. Par souci de blesser davantage le frère de Kylie, je m’empêche d’ouvrir la bouche. Me voilà dans une situation embarrassante. Dans tous les cas, nous sommes à présent en train de nous promener sur la Route 2 et la Forêt de Jadielle nous attend…

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