6. La beauté sauvage de la nature

14 minutes de lecture

Estelle, 16 ans
Dresseuse débutante

Puisque je ne vois pas vraiment les formes, ni les couleurs du Pokémon de ma position, je recule un peu et soulève mon Pokédex dans le but qu’il reconnaisse la créature. Mon gadget l’identifie comme une Roucool. Je crois comprendre ce qui s’est passé. L’oiseau est en train de couvrir ses œufs et son nid doit contenir quelques cailloux coincés dans ses branches, ce qui explique pourquoi l’un d’entre eux m’est tombé sur la tête. Papa me dit souvent qu’ils font ça, puisqu’il a élevé un Roucarnage.

Il y a un détail qui me tracasse. La Roucool se fait attaquer par un autre Pokémon qui semble s’en prendre à ses œufs. Mon Pokédex l’identifie pour un Piafabec, une espèce d’oiseau qui est très territorial. Je vois… La Roucool se trouve trop près du territoire du Piafabec, donc ce dernier essaie de la chasser. Que dois-je faire dans ce cas ?

Au moment où j’allais poser une question à Scottie, je vois un œuf tomber du nid à une vitesse hallucinante. Je ne sais pourquoi ni comment, mais je me retrouve vite par terre avec l’œuf entre les mains. Poussifeu, à côté de moi, s’inquiète lorsqu’il réalise ce que j’ai fait pour ce Pokémon sauvage. Mon instinct m’a poussé à sauver l’œuf, mon corps a agi tout seul. Pendant ce temps, les deux Pokémon sauvages luttent au-dessus de nos têtes. Je dépose l’œuf contre l’arbre et jette un coup d’œil au-dessus de moi, les autres œufs sont toujours sains et saufs.

— Scottie ! J’ai besoin de ton aide !

Celui-ci se manifeste quelques secondes plus tard, sortant de derrière un grand buisson et remarque ce que j’essaie de faire. Il sort de sa ceinture une Poké Ball et appelle Qulbutoké. La créature bleue à la queue aplatie apparaît aussitôt et place l’une de ses pattes sur son crâne afin de démontrer son enthousiasme. Ah… c’est la première fois que je remarque qu’il porte un nœud-papillon. Puisque c’est un Pokémon défensif, je ne comprends pas trop ce que Scottie compte faire avec lui, mais lorsque je le vois lancer un caillou en direction du Piafabec, je retiens un cri d’effroi.

— Arrête, tu vas tous les tuer ! je hurle d’impuissance.

— Je sais ce que je fais !

— Mais t’es fou !? Stop, j’ai dit !

Le premier caillou file droit au-dessus du Piafabec et évite de justesse la tête du Roucool. Le second atteint la cible, droit sur le postérieur du rapace. L’oiseau violent se retourne vers Scottie et lance un cri avant de foncer droit devant lui. Qulbutoké se déplace alors droit devant son Dresseur et se recouvre d’une barrière qui repousse violemment le Piafabec. L’oiseau tombe, puis roule au sol. Déboussolé, il ne voit pas la Poké Ball de Scottie qui le tape droit sur la tête. Quelques secondes plus tard, le Piafabec est capturé et je pousse un long soupir de soulagement. Cet abruti m’a vraiment fait peur… c’est dingue…

Je prends donc l’œuf au pied de l’arbre, puis lève la tête vers la Roucool, toujours effrayée par l’expérience. Celle-ci m’analyse silencieusement, observe l’œuf que je tiens dans les mains et me jette un regard noir, comme si sa fierté en est grandement affectée. Je lui montre l’œuf en levant les bras ; elle se tourne la tête dans une direction opposée, insultée. Je ne comprends pas pourquoi elle fait ça.

— Tu n’en veux pas ? je demande, inquiète. Il est sain et sauf !

— Il est bon comme mort, Estelle, explique Scottie. Certains Pokémon ailés ont cette mentalité que si un œuf tombe en bas de leur nid, il ne vaut pas la peine d’être sauvé. Le tien aurait dû se casser et tuer ce qu’il y avait à l’intérieur, aux yeux de la Roucool, donc… J’imagine qu’elle a décidé de l’abandonner.

— Mais c’est cruel, ma parole !

— Ce n’est pas vraiment sa faute, elle ne comprend pas tes sentiments. Après tout, elle a toujours vécu à l’état sauvage. La survie est tout ce qui importe pour certains Pokémon sauvages. L’œuf que tu tiens dans tes mains t’appartient désormais.

— Ah bon ? Qu’est-ce que j’en fais ?

— Tu vas devoir le couvrir ou le garder au chaud jusqu’à ce qu’il éclose. Après, libre à toi de le capturer ou bien de le relâcher dans la nature…

— T’as l’air d’en savoir long sur le sujet…

— En fait, ça nous est déjà arrivé à Johto de croiser un nid de Noarfang et la même chose s’est produite alors qu’elle défendait son nid contre un Abo. Elle a perdu deux de ses œufs, l’un s’est cassé, mais l’autre tomber dans la rivière tout près. Kylie s’est jetée à l’eau et l’a sauvé, mais lorsqu’elle est revenue pour l’offrir au Noarfang, celle-ci l’a refusée. On a donc décidé de le garder.

— Et qu’avez-vous fait lorsque le bébé est né ?

— Kylie l’a adopté. Il était l’un de ses meilleurs Pokémon pendant la Ligue Pokémon de Johto. En ce moment, il se trouve au laboratoire du Professeur Orme qui était notre mentor, l’an passé. Si j’ai bien compris, celui-ci se trouve dans la même situation que Monsieur Chen. La surpopulation des Pokémon capturés commence à forcer celui-ci à faire quelques sacrifices budgétaires.

Encore cette histoire de financements louches. Je commence à me demander qui gère tout ça et surtout pourquoi rien n’a été fait pour aider les laboratoires à être mieux équipés en mesure de leurs surpopulations.

Les Dresseurs qui travaillent pour le Professeur Chen et Monsieur Orme sont déchaînés, à ce que je vois. Plusieurs d’entre eux capturent des centaines de Pokémon et ne s’en servent pratiquement jamais, alors ils sont destinés à vivre le reste de leurs jours dans les ranchs des laboratoires. Je trouve ça cruel. Certes, ils sont bien traités, mais ils sont plus ou moins abandonnés par leurs Dresseurs.

Scottie rappelle Qulbutoké dans sa Poké Ball après lui avoir caressé la tête, puis me fait signe de le suivre. Je lance un dernier regard vers le nid de la Roucool qui me regarde toujours aussi sauvagement. Ensuite, je m’éloigne avec l’œuf dans les bras.

Poussifeu me suit, même s’il ne comprend pas trop ce qui est en train de se passer. Il couine gaiement. Mon poussin me dépasse pour aller retrouver le jumeau et trébuche sur une écorce d’arbre avant de rouler vers l’avant.

— Poussiiiiii ~ !

— Ne sois pas si pressé, Poussifeu ! je lance avant de pouffer de rire. La nature ne s’envolera pas ! Petit maladroit, va…

Mon Pokémon se relève et ronchonne un peu avant de me cacher son embarras. Il est excité d’en découvrir un peu plus sur la nature, j’imagine.

Je finis par découvrir l’endroit où Scottie souhaitait m’emmener. Un ruisseau qui s’écoule vers une plus grande rivière. Mon ami est déjà en train de remplir sa bouteille d’eau quand je suis arrivée.

— Ça, c’est ce qui fait la différence entre un Dresseur hydraté et un Dresseur déshydraté, m’explique-t-il en voulant faire une farce. Ces ruisseaux nous ont sauvés la vie plus d’une fois, ma sœur et moi. Faut simplement s’assurer qu’elle n’ait pas d’odeur. Si t’as trop peur de la boire comme ça, tu peux toujours la faire bouillir.

— C’est vrai. Voilà un détail que je devrais retenir puisqu’on sera sur la route assez souvent. Ça vous est arrivé de manquer d’eau ?

— Pas vraiment, mais la dernière fois que ça nous est arrivé, nous étions au milieu d’une jungle et je ne me souviens plus vraiment où c’était. Je crois que c’était dans une section éloignée de Johto, qui n’est même pas spécifiée sur les cartes du continent.

Je l’écoute m’expliquer qu’ils s’étaient perdus après que Kylie avait décidé de suivre Victoria dans sa quête de capturer un Capumain qui leur avait échappé à quelques reprises ; le singe qu’ils avaient rencontré n’arrêtait pas de leur voler leur nourriture. Un soir, Victoria en avait eu assez et était partie s’équiper pour la chasse… avec plusieurs Poké Balls et quelques provisions. Jours et nuits, ils avaient traqué la bête et pour finalement se perdre dans la jungle.

— Que s’est-il passé par la suite ? j’ai demandé, curieuse.

— On ne l’a jamais retrouvé, dit Scottie.

— Et qu’a fait Victoria ensuite ?

— Elle est rentrée chez elle. C’était quelque temps avant que Kylie ne décide de participer à la Ligue Pokémon de Johto… et euh… Quelque temps avant… euh…

— Pas besoin d’en dire plus…

Je comprends parfaitement pourquoi il se sent mal, tout à coup. La perte d’un proche n’est jamais simple à gérer… Je n’aime pas trop en parler, mais j’avais autrefois une gouvernante d’âge mûr qui prenait soin de moi comme si elle était ma grand-maman. Elle m’a appris à faire du jardinage, à cuisiner et à coudre. Elle était sage et pleine de vie. Malgré tout, elle était affligée d’un cancer incurable et est morte alors que je n’avais que quatorze ans. Son décès m’a grandement affecté et je n’ai pas voulu parler, ni m’attacher à qui que ce soit pour plusieurs mois. Mes grands-parents maternels sont décédés quand j’étais plus jeune, d’après Papa. Je n’ai pas eu la chance de bien les connaître. Quant à mes grands-parents paternels, je les vois moins souvent que je le souhaiterais parce qu’ils travaillent beaucoup.

— Crois-tu qu’on devrait aller retrouver Kylie ? je propose à Scottie, essayant de me changer les idées. On pourrait revenir ici pour remplir nos autres bouteilles vides.

— Je crois que celle de ma sœur est pleine, il n’y a que la mienne qui manquait d’eau. Est-ce que tu en as assez, toi ?

— Oui, j’en ai mis dans ma bouteille hier soir avant d’aller me coucher.

— Dans ce cas, on peut reprendre la route.

Nous faisons demi-tour pour retourner à la motocyclette. Kylie est entourée de Férosinge, Salamèche et d’un nouvel arrivant. Un petit rat mauve secoue sa petite queue gaiement et déguste des morceaux de fruits séchés que la Dresseuse gardait dans ses poches. Elle nous voit arriver, puis nous sourit.

— Tiens donc, vous avez trouvé un œuf ? Moi, j'ai ce Rattata qui est venu fouiller dans l’un de nos sacs, dit-elle. Salamèche l’a donc attaqué, puis je l’ai capturé. Résultat, on a un nouveau compagnon de route.

— J’ai capturé un Piafabec, explique Scottie. Estelle tient entre ses mains un œuf de Roucool. La mère l’a rejeté après qu’il est tombé du nid. Du coup, nos équipes s’agrandissent tous.

— Eh bah ! Ça me rappelle l’histoire de mon Noarfang !

— C’est ce que ton frère m’a expliqué, je formule tandis que je m’approche de la moto.

Un moment plus tard, nous retournons sur la route. Poussifeu se roule à mes pieds et je mets ma ceinture par-dessus l’œuf pour m’assurer qu’il ne me tombe pas des bras. Le Rattata de Kylie se repose dans les bras de Scottie qui commence déjà à l’apprivoiser comme un membre de sa famille. Salamèche est retourné dans sa Poké Ball et la punk nous conduit vers en direction de Jadielle.

Kylie allume la radio. Le volume n’est pas très fort, alors elle le hausse.

La température annonce un après-midi ensoleillé dans l’ouest de Kanto, commente l’animatrice. Néanmoins, nous devons vous rappeler l’incident produit à Argenta hier même. Une explosion a eu lieu entre deux heures et trois heures du matin et une équipe de malfaiteurs se sont infiltrés au musée d’Argenta. On estime des dommages de milliers de pokédollards. Plusieurs fossiles de Pokémon anciens ont été dérobés, ainsi que quelques tableaux rares. L’Agent Jenny a refusé de commenter à ce sujet, car son équipe enquête toujours sur l’emplacement actuel des criminels. Cependant, un de nos informateurs anonymes croit qu’il pourrait s’agir du retour de l’infâme Team Rocket qui se serait fait discrète suite à une affaire qui concerne Mewtwo, le Pokémon Génétique.

Le musée ? Je me souviens l’avoir visité avec mon père. Apprendre qu’il a été vandalisé me chagrine. De si beaux objets d’arts, envolés… Ça me brise le cœur. Ces fossiles de Pokémon étaient là depuis plusieurs années et j’ai entendu dire qu’on les a volés deux ans plus tôt avant d’être retrouvés au Mont Sélénite. À l’époque, si je me souviens, c’était aussi la Team Rocket qui était responsable. Ça m’étonne que leur organisation n’ait pas encore été dissoute, après tout ce temps.

— T’entends ça, le frangin ? lance Kylie par-dessus son épaule.

Scottie lui répond d’un « Ouep ! » sonore. Est-ce que ça change nos plans ? Au rythme où vont les choses, je commence à être à mon aise à bord de cette moto. Si je décide d’aller plus loin avec les jumeaux, on traversera Jadielle, puis on parcourra la forêt et nous nous rendrons ensuite à Argenta afin de combattre le Champion d’arène. Jadielle est à quelques kilomètres de nous, donc ce n’est plus qu’une question de temps avant d’apercevoir les premiers bâtiments de leur communauté. Le Bourg Pallet est déjà loin derrière nous et il n’est même pas dix heures du matin. Si nous pouvons arriver là-bas avant onze heures, ça serait pour nous le meilleur moment de déjeuner et nous préparer pour la promenade en forêt.

Mine de rien, mon envie de dormir de ce matin commence à me rattraper. Je sens mes paupières se fermer un peu alors que les vrombissements de la moto continuent à se faire ressentir dans tous les membres de mon corps. Kylie baisse le volume de la radio et je finis par m’endormir avec la musique qui joue sur la chaîne.

Lorsque je me réveille, notre chauffeuse punk nous gare au Centre Pokémon de Jadielle. L’œuf est toujours entre mes mains, bien au chaud.

Je bâille alors que j’entends Scottie et Kylie se lever. Ils sont en train de discuter de ce qu’ils ont envie de manger pour leur déjeuner. Je les entends parler de pizza, un truc que je n’ai pas mangé depuis des lustres. Papa avait l’habitude d’en faire il y a longtemps, mais disons qu’on l’a souvent critiqué de ne pas être à la hauteur des gens riches et célèbres et il a fini par se lasser de ses vieilles habitudes de la classe moyenne. Si vous saviez à quel point je déteste la haute société…

On m’a élevé à respecter les traditions et les coutumes des riches, toujours avec la plus grande élégance et la classe qu’il se doit. J’ai fini par trouver cette partie de ma vie très ennuyeuse, alors je compensais avec l’art ou bien la musique. J’ai aussi développé des aptitudes au violon et à la flûte, ce qui me permettait de rester saine d’esprit. Je suis aussi pianiste, ce qui fait que je sois fréquemment demandée dans les soirées BCBG à jouer quelques morceaux pour nos clients. Moins je parle avec les autres, mieux c’est. C’est mon arrangement avec mon père. Je déteste socialiser avec ces gens, si superficiels, si imbus de leurs personnes… Juste y repenser me donne envie de vomir.

— Estelle ? fait Kylie qui claque des doigts devant moi. Ça va ?

Je cligne les yeux et reprends mes esprits.

Les jumeaux sont tous deux à côté de moi et m’observent en silence alors que je rêvasse en plein jour. Je hoche la tête et sors de mon siège avec Poussifeu qui me suit aussitôt. Je décide de suivre Kylie et Scottie en silence, dépassée par les évènements. Ils me guident vers ce qui semble être une pizzeria, qui se trouve près du Centre. Nous entrons et la jumelle se tourne vers moi pour me demander :

— On prend la douze pouces toute garnie ?

J’opine du chef en silence et rejoins Scottie à l’une des tables. Je tiens toujours l’œuf contre moi et Poussifeu me suit sans se plaindre.

— Estelle ? dit aussitôt le jeune homme. T’as l’air perdu…

Je rougis légèrement avant de lui demander :

— Est-ce que ça parait tant que ça que je n’ai jamais mis les pieds dans une pizzeria ? Tout me semble si… nouveau.

— Tu ne manges pas aux restos ? demande le jeune homme, étonné.

— Rarement. Le petit-déjeuner de ce matin était excellent, mais je dois t’avouer que je ne sortais pas beaucoup…

— Ainsi donc, tes repas étaient surtout à la maison ?

— C’est à peu près ça. Les soirées et les réceptions avaient toujours des hors d’œuvres et des boissons appropriées. La dernière fois que j’ai mangé de la pizza, j’avais douze ans, si ça peut te donner une petite idée. J’en oublie presque le goût de la recette de mon père…

Je vois ses yeux s’écarquiller à cette mention, il est choqué.

— Bon, ce n’est pas nouveau, on sait que tu es une fille de riches, mais quand même… quatre ans sans pizza, c’est un crime contre la nature ! dit Kylie qui vient s’asseoir à côté de nous. T’en fais pas, on va te faire vivre de nouvelles sensations dignes de la classe moyenne ! Je t’en fais la promesse !

Elle pouffe de rire comme si elle est fière de son coup, son frère se sent gêné pour moi alors que je rougis honteusement. Bon, au moins, elle a raison sur un truc, il me faut mener de nouvelles expériences. N’est-ce pas la raison qui m’a poussé à vouloir poursuivre cette année sabbatique, loin de tous les tracas d’une héritière ? Loin de ma vie confinée au manoir, où je commençais à étouffer ?

Nous discutons de tout et de rien pendant quelques minutes, puis une serveuse vient nous apporter la pizza fumante avec trois assiettes. Je prends aussitôt le couteau à dents qui se trouve sur la table et la fourchette en fer, pour me servir dans le grand plat argenté. Réflexes qui viennent avec mes bonnes manières, vous comprendrez.

Poussifeu dort à côté de moi et réchauffe notre œuf. À la première bouchée de ma pointe, je sens une étrange sensation nostalgique remplir mon âme. Elle me rappelle étrangement le sourire de mon père lorsqu’il m’a fait goûter à sa recette…

— Euh… tu pleures ? fait Scottie qui penche la tête d’un côté.

Il a raison, je pleure. Pour une raison aussi sotte. Une saveur qui m’a été interdite parce que je devais maintenir ma ligne durant plusieurs années. Ces épices sont fortes et riches. Cette sauce tomate est parfaite. Le parmesan rajouté sur la croûte me donne envie de chanter de bonheur, de m’élever dans les airs, de danser…

— C’est si booooooon… je couine, aux anges.

— Eh bah, ça alors… continue Scottie.

Sa sœur et lui ont remarqué que je découpe mon morceau avec un couteau et une fourchette et que je mâche mes morceaux avec délicatesse. Eux mangent en prenant les pointes dans leurs mains. Nous venons vraiment de deux mondes différents, mais je ne peux m’empêcher d’admirer tout l’amour et la passion que le chef de cette cuisine a mise dans la cuisson de cette pizza. Je suis satisfaite.

Cette expérience me rappelle à quel point il est essentiel pour moi de continuer ce voyage intriguant… et délicieux.

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