Les gages 3/3

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Il faisait froid dans la voiture et je n'arrivais pas encore à faire monter la température. Mes seins étaient raffermis par cette fraîcheur matinale et mes tétons frottaient contre mon manteau. Je tremblais, car il faisait froid, mais aussi par l'excitation des futures caresses que j'espérais recevoir, dans les quelques minutes qui me séparaient de mon sous-sol.

Les feux rouges semblaient ne jamais vouloir passer au vert et les automobilistes comme chaque matin démarraient au ralenti. Mais enfin j'étais devant la porte du parking de mon bureau. Badger... Rentrer dans le parking... Regarder partout (personne)... Me garer... Attendre... peut-être devais-je me r'hab...

Je sursautai... Paul venait de frapper au carreau. Il souriait. J'adorais le voir sourire, ça me donne toujours envie de lui sourire en retour. Je sortis de la voiture. Il était devant moi et desserra ma ceinture. Je n'avais pas mis les boutons pour aller plus vite. Il ouvrit mon manteau et glissa une main sur ma taille et une autre sur un sein. Le froid faisait toujours son effet et mes tétons étaient comme deux petits cailloux.

- Ta peau est fraîche, me dit-il. Et si douce, rajoute-t-il.

Ma bouche dit merci, mais aucun son n'en sortit. Je le regardais dans les yeux et sa bouche vint se perdre sur mes lèvres. De nouveau, je croisais son regard qui plongea sur mes seins, mais revint sur ma bouche. Ma respiration s'accéléra. J'avais tellement envie qu'il glisse sa langue dans ma bouche, mais il tourna la tête. La porte du garage commençait à s'ouvrir.

- Rhabille-toi, dit-il en partant précipitamment.

Je plongeais dans ma voiture et laissais mon collègue se garer. Dès qu'il sortit du parking, je passais mes sous-vêtements, une jupe et un pull que j'avais préparé dans un sac.

« On l'a échappé belle... »

« Surtout toi. Tu étais toute nue »

« Tu as apprécié ? »

« Oui, tes seins étaient fermes et doux »

« Merci »

C'était à mon tour de donner un gage à Paul et j'étais, quelque peu en mal d'inspiration. Nous étions déjà allés très loin. Caresses, doigté, silence... Nous avions pris des risques en ajoutant la présence de collègues. Alors pouvions-nous aller au-delà ? Et bien que je désirai qu'il me fasse l'amour, je voulais avant tout qu'il le fasse par envie et non par obligation. Et l'évidence m'apparut.

« Paul, hier, tu m'as demandé le silence. Aujourd'hui, je veux qu'à ton tour, tu fasses ce qui te pose le plus de soucis. Me donner raison ! »

« Ah, quand même ! ;) »

« Pendant la pause de midi, je veux que tu dises que j'ai raison à chaque fois que je me touche le genou »

« Je crois que j'ai une course à faire ;) »

« Comme pour moi hier, tu auras une récompense si tu réussis ton épreuve »

« Ça devient intéressant !
Quelle récompense ? »

« Je te laisse le choix. Comme tu n'as pas profité beaucoup de ma tenue de ce matin, ce soir quand tout le monde sera parti, j'irai là repasser et tu pourras choisir (1. Caresser aussi longtemps que tu le souhaites, 2. Photographier et je serai ton esclave, 3. Me prendre alors que je serai assise sur tes genoux. »

« J'adore te donner raison... »

« :)»

Paul était devant son bureau comme chaque midi, Jeremy assis à côté de moi et deux autres collègues à ma diagonale. Tout le monde avait fini de manger.

- Va préparer le café Paul, dis-je en me caressant le genou.

Il croisait mon regard puis ma main et se leva, pour aller préparer le café.

- Tu es rudement obéissant Paul, dit Jeremy.

- Il faut bien que quelqu'un le fasse, de toute façon, dit-il.

- Et puis il sait qui est son maître, dis-je en rigolant.

Et quand Paul se tourna vers moi, l'air fâché, je mettais la main sur mon genou. Deux couteaux sortir des yeux de Paul, mais il sourit juste après.

- Effectivement, je ne peux rien te refuser, dit-il d'un ton ironique.

Paul était revenu sur sa chaise et nous discutions tranquillement.

- Je crois qu'il va pleuvoir, dis-je.

- Tu déconnes, il fait grand soleil, dit Jeremy.

Mais Paul vit ma main sur mes genoux et sourit.

- Je crois que Météo-France prévoit de l'orage pour cette après-midi, dis Paul.

- Vous-êtes complètement fou tous les deux, affirma Jeremy.

C'était un peu trop facile et j'aurais voulu mettre vraiment Paul en difficulté. Mais comment faire ?

Et comme la veille pour moi l'aide vint de l'extérieur. Mon chef arrivait avec un dossier.

- Tiens Paul, tu as oublié la fiche de vérif pour ton étude.

Paul souffla, ouvrit son tiroir et en sortit une, pour la donner à mon chef.

- Il faut la remplir, dit mon chef.

Paul semblait agacé et grommela « Ça sert à rien ».

Paul, avait horreur de ses formalités administratives et cherchait systématiquement à y échapper. Il était en train de replier sa fiche quand j'ajoutais :

- C'est pourtant important et c'est juste une habitude à prendre.

Paul se retourna et ses yeux allèrent directement sur mon genou, ou ma main était bien sûr posée. Il ne me souriait plus du tout.

- C'est vrai, tu as raison Elisa, je devrais le faire systématiquement. Je perds plus de temps à y échapper.

- Tu as de la fièvre, dit Jeremy.

- Non, non, tout va bien, dit-il en écrivant sur son téléphone.

« Elisa, je pense que ça suffit, j'ai mérité ta récompense... », disait son SMS.

« Oui, tu as été un gentil garçon »

« Alors ce soir 20h, trench ! »

« Qu'as-tu choisi ? »

« Je verrais selon mon humeur »

« ;) »

Qu'allait-il choisir, moi-même, je n'arrivais pas à savoir ce qui me faisait le plus envie. J'adorais avoir cette impression d'être à la merci de ses envies.

« Va t'habiller et vient dans mon bureau. »

Je marchais dans le couloir, j'avais passé mon trench-coat et j'avais gardé mes talons. En entrant dans le bureau, il me dit « éteint la lumière ». J'obéissais et m'approchais de lui. Il était assis au bord de son fauteuil, il retira ma ceinture et glissa ses mains autour de ma taille, écartant ainsi mon manteau. Le col effleura la pointe de mes seins et un frisson parcouru tout mon corps. Il vint embrasser mon ventre et remonta vers ma poitrine. Il léchait mes seins, comme s'il voulait les mettre le plus possible dans sa bouche.

Une de ses mains vint ouvrir son pantalon, libérant ainsi son sexe et il pris dans sa poche un préservatif qu'il me tendit. Je pris sa queue en main pour la branler doucement. Elle était si douce et l'excitation accumulée au fil de la journée... Je lui avais dit assise sur ses genoux, mais là devant cette érection ferme... J'ouvris le préservatif, mais avant de glisser sur son sexe, je léchais cette goutte qui perlait à la pointe de son gland. Je pouvais juste lécher toute la longueur de sa verge, juste une fois... ou deux... ou... Elle était maintenant dans ma bouche, toujours aussi douce, comment y résister. Je mis le préservatif au bout de son gland et l'accompagnais de mes lèvres jusqu'à la base de sa queue.

- Viens là. Viens prendre ta place sur mes genoux.

Je me tournais, pour lui tourner le dos et venais me glisser sur son sexe qu'il maintenait, pour l'aider à me pénétrer. Mon vagin était plein de la cyprine accumulée par cette journée torride et il n'y eut pas la moindre résistance quand il vint en moi. Ses mains sur mes seins... Les va-et-vient... Je sentais une douce chaleur m'envahir. C'était moi qui donnais le rythme, à ma convenance, ce qui me permettait de faire durer le plaisir. Mais Paul me prit par la taille pour accélérer le rythme, que j'accompagnais avec plaisir. Je sentais le plaisir monter en moi et celui de Paul aussi. Quand enfin, il arriva intense, contractant l'ensemble de mes muscles et laissant échapper un gémissement de plaisir. Ma jouissance déclencha celle de Paul et ses doigts s'enfoncèrent dans ma chair. Mes jambes ne me tenaient plus, j'étais allongé sur lui la tête en arrière sur son épaule, il caressait mes seins, nos respirations fortes en parfaite synchronisation.

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