Le pêcheur et la mer

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Le pêcheur et la mer

 

 

Il se lève d’un bond quand le ciel se colore,

Enfile un pantalon troué sur les genoux,

Attrapant seau et canne, il file dans l’aurore.

Il gagne la corniche, un chemin de cailloux.

 

Tout est calme et serein. Au delà de l’azur,

Palissent les d’étoiles ; il connaît ces pastels,

L’horaire des marées ; son pas n’est plus si sûr

De celui qui tout jeune courait à leur appel.

 

Il sait trouver sa place, piétine, puis s’installe.

Sa vieille gibecière sur le sol il déballe.

Il façonne un secret de sable et de sardine,

Qu’au fil des vagues il tend. Ses yeux fixent la ligne.

 

Son monde est ainsi fait, d’insondable patience,

Où seul le bruit du sac vient troubler le silence,

Où l’air marin embaume et brillent les couleurs.

Je voudrais tant connaître les rêves du pêcheur.


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