Elle était lasse , de mes requêtes, peut être se souvenait elle des moment d'avant, des histoires sans essences, des moments creux au fond de grands bras vides.

J'en attendais pas moins d'une femme aussi belle que ce songe heureux, parcourant le salon, d'une liberté insultante.

Elle me regardé de loin sans songer à m'apprivoiser, j'en suis convaincue, nous nous étions connu, un instant, vague moment de beauté dans mon monde troublé.

Peut être suis-je dans l'obscurité, je les attendais les mots secrets de l'humanité qui font renaître le futur d'un homme.

Dans cette soirée quelque peu arrosé, nous ferions l'année nouvelle, événement marquant paraît il. Faut il encore trouver des évènements heureux? Vaste oublie des péchés, heureux moments d'une vie?

Plus d'espoirs ni réelles raisons d'y croire, la morne prairie m'oublie, les chevaux sauvages galoppent, le vent souffle sur Cadix, oui, il a neigé sur yesterday.

A rendre fou l'idée de bonheur, elle vous oublie bien loin des coeurs, des grandes idées.

Pourtant elle était bien présente , se balançant ça et là, utopiste d'etat! Tel est son but sur terre.

De ces lèvres enrobeuses, de toutes ces passions, elle sentait bon, je le savait, mes sens n'avaient pas besoin de s'eveiller, l'instinct me chuchoté à l'oreille, des humeurs nouvelles.

Je n'avais pas seulement envie de finir seul avec elle, idée troublante du haut de mes 23 ans, les entités autours de nous disparaissaient sous cette énergie inconnue.

Je me souviens, des années d'errances, des moments creux à chercher la suite logique, pas de carré d'as dans ma santiague, je suivais le courant, hésitant.

Elle est pourtant venue, sans dialecte ni stratagème chelou, juste pour mes beaux yeux peut être.

Ses premiers mots je m'en souviens comme le premier accord d'une guitare parfaitement réglée ''mais oui, c'est ça!! '' je me suis dis.

''Marie'', comme une évidence..

Perdu dans ces grands yeux marrons, je l'avoues, j'ai revu toute la copie de mon avenir!!

Plus besoin de tricher, de me vanter ou d'enrober.

Je devais me livrer, lui raconter la vie, boire ces mots, ces moments d'existance, la regarder, suivre ses idées, les rejoindres et les faire basculer, comme un orgasme, troublés...

Je m'en souviens encore, ces absences de fierté, son âme ouverte, son sens de la formule, ces idées nouvelles, putain quelle claque !

Bientôt minuit, l'humanité allée nous rattrapper, petits moments d'errances, retour des absences.

Nous étions las de ces moments, d'humeurs joyeuses, coordonnées dans un timing superficiel.

Minuit moins deux, caressant sa main, je sentis vibrer l'elan de la liberté.

Minuit, sous un porche, je sentis le baisé de la renaissance.

Un souffle me remplie, passage dans l'espace, une mélodie, un monde nouveau.