Episode 1 - Au commencement (3)

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Un soupir de satisfaction s’échappa des lèvres de Vanity alors que Jo était en train de lui masser les épaules et le dos, à cheval sur ses fesses. Il avait vraiment des doigts de fée. Elle lui était infiniment reconnaissante de cette délicate attention. En se réveillant elle avait eu le charmant plaisir de se voir offrir une tasse de thé au jasmin, deux tartines de brioche à l'abricot et un petit bol de fraise. Elle avait vraiment le fiancé parfait en soit, sachant qu'elle n'avait pas dîné avec lui et qu'il était allé se coucher seul. Jo n'était pas rancunier et c'était dans sa nature que de faire plaisir aux autres et surtout à celle qu'il aimait plus que tout au monde.

— Tu es une vraie perle... murmura-t-elle en savourant chacun de ses gestes.

— Je sais, lui répondit-il en riant et en l'embrassant sur la nuque. Aller, mange ma puce.

Vanity lâcha un petit grommellement avant de se retourner après que Jo se soit déplacé à côté d’elle. Elle se pencha vers celui-ci et lui offrit un doux baiser sur les lèvres.

— Tu sais comme je t’aime toi ? lui murmura-t-elle contre ses lèvres chaudes.

Il lui répondit par un baiser plus profond, l’emprisonnant dans ses bras et la faisant rouler sur lui. Vanity gloussa et passa ses mains dans ses cheveux. Elle plongea son regard dans ses beaux yeux chocolat qu’elle aimait tant. Il fit de même, plongeant dans les yeux bleus de celle qu’il considérait comme étant sa moitié. Le couple n’avait plus besoin de mot pour se comprendre. Voilà déjà plusieurs années qu’ils se complétaient à merveille.

Une lueur passa dans les yeux de son compagnon, aussi Vanity cessa de rire et pencha la tête vers lui, savourant la caresse de sa langue sur la sienne. Les mains chaudes de Jo glissèrent sur ses côtés comme une douce plume de velours, il les passa sous son débardeur, parcourant le chemin inverse. Il lui effleura le ventre, les côtés et s’arrêta sur son petit bonnet B. la jeune-femme étouffa un soupir de plaisir alors qu’il lui massait un sein d’une main tandis que l’autre lui titillait joyeusement le tétin. Ne pouvant pas faire grand-chose de plus, Vanity enfouis les mains dans ses cheveux et tira doucement dessus, accentuant leur baiser. La température augmenta progressivement dans la pièce, les deux amants brûlant de passion l’un pour l’autre. Jo lui ôta précipitamment son débardeur et son short. Vanity se tortilla pour lui enlever par la même occasion son boxer. Nu l’un contre l’autre, peau contre peau, ils enlacèrent une de leur main, soudées l’une à l’autre, yeux dans les yeux alors que de leur deuxième main, libre comme l’air, ils se caressèrent mutuellement. Leur passion éclata sans qu’un seul mot ne fût prononcé. Jo amena rapidement Vanity à l’orgasme de ses doigts habiles. Elle étouffa son cri de plaisir dans le cou de son fiancé, attendant que les convulsions de plaisir se dissipe.

Jo patienta en lui caressant le dos, en déposant un baiser sur le haut de son crâna, dur comme de l’acier dans sa main qui le maintenait toujours prisonnier. La jeune-femme releva la tête et l’embrassa avec ferveur, remise de cette déferlante d’émotion elle se redressa à califourchon et le guida à l’intérieur de son intimité. Ils gémirent à l’unisson. Yeux dans les yeux, elle commença par de longs et lents mouvements du bassin le temps de s’habituer à l’étirement que procurait l’appareil de Jo. Elle laissa balader ses mains sur son torse, le griffant très légèrement au gré de ses mouvements, tandis que de son côté Jo prenait grand soin de sa poitrine, la titillant et la palpant juste comme elle aimait. Ils ne communiquaient plus que par des halètements et gémissements. Décidant qu’il était grand temps de changer de rythme, Jo l’attrapa par les hanches et lui assena de grand coup de boutoir, faisant gémir Vanity et la poussa à se cambrer et à rejeter la tête en arrière, accueillant avec délice les sensations que lui prodiguait son homme. Il alterna entre coups de hanches lents et profonds et coups rapides et énergiques, trouvant le juste milieu pour satisfaire une Vanity de nouveau au bord de la jouissance. Celle-ci murmura son nom et le supplia de ne surtout pas s’arrêter, plantant ses ongles dans sa chair tendre. Il lâcha un grognement rauque, l’attira à lui pour l’embrasser et déchaîna ses coups de reins jusqu’à son explosion. Elle cria son nom alors qu’il s’activait, redoublant de vigueur, puis lâcha à son tour un long râle masculin.

Vanity s’écroula sur le torse de Jo et haleta, cherchant à retrouver une respiration normale. Elle savoura secrètement les spasmes de plaisir de celui-ci logé bien au chaud à l’intérieure d’elle. Ils restèrent un moment, serré l’un contre l’autre, profitant un maximum de la chaleur de l’autre. Elle caressait distraitement son biceps, accueillant avec joie les papouilles qu’il lui faisait. Le réveil programmé sur le téléphone de la jeune-femme rompit le charme des deux amoureux. Elle poussa un long soupir et l’embrassa sur la joue.

— Pas de repos pour les braves n’est-ce pas ? lui demanda tendrement Jo.

Elle secoua la tête et se redressa tout en prenant soin de le faire se retirer doucement. Serrant les cuisses elle se rendit aux toilettes. Dans la salle de bain, Jo avait allumé et régler la douche à la bonne température, elle lui en sut gré et se glissa sous le jet.

Un peu de fard à paupière, un peu de mascara et une légère touche de gloss pour faire briller ses lèvres. Une lotion pour rendre ses cheveux blond brillant et soyeux et une giclé de parfum et la voilà prête. Aujourd’hui elle devait rencontrer un client pour parler de la suite de la procédure, aussi avait-elle opté pour un tailleur-jupe couleur crème et des escarpins noirs. Après avoir demandé conseil à Jo elle attacha ses cheveux en un chignon savamment élaboré en un coiffé-décoiffé sobre mais élégant. La touche finale : elle se pinça légèrement les joues pour les rendre un peu plus roses et hop elle était prête.

Vanity enfila son manteau, attrapa sa sacoche d’ordinateur et son sac à main là où elle les avait laissés la veille. Elle fit un saut dans la cuisine pour dire au revoir à Jo d’un baisé et fila au travail.

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