4. Deep

14 minutes de lecture

Ashford

  Je rentre chez moi, mon sac en bandoulière sur l'épaule. J'ai la tête pleine et je suis épuisé. Je ne pensais pas une seule seconde que ce gars, Nathan, me tuerait à la tâche et surtout, qu'il s'en sortirait aussi bien sur les exercices que je lui ai fait voir. Peut-être que le Coach a raison après tout. Il est bon. Il a quelque chose dans le corps. Sa façon de foncer et d'affronter ce qui l'attend, m'impressionnerait presque.

De toute façon le Coach possède un œil de lynx pour repérer les futurs talent. Il m'a dit un jour que je pourrai être un grand Quarterback et jouer dans une équipe célèbre comme les Giants de New York, ou alors les Jets du New Jersey et encore, aussi dans mon équipe favorite les Bears de Chicago. Envisager cet avenir, ça me plairait, mais je ne me fais pas de film. Bientôt, je vais devoir investir des parts dans la grande société de mon père, qui fait dans l'automobile. Puis, plus tard, je roulerai dans des voitures de luxes commercialisées dans la boîte familiale.

J'arrive vite à la maison, en seulement un quart d'heure de marche. C'est George, le major d'homme de mon père qui m'ouvre la porte.

— Bonjour George.

— Bonjour Monsieur Ashford. Comment a été votre journée ?

Je lui souris sincèrement.

— Fatigante. Et la votre ?

Il me sourit en retour.

— Très bien, Monsieur Ashford. Votre père m'a chargé de vous dire que lui, votre mère, votre frère et son épouse, vous attendent pour le souper.

— Faut-il que je m'habille autrement ?

George me jette un coup d'oeil, un air rieur. Je ris aussi. Bon d'accord, avec mon pull à capuche rose pâle et mon jean légèrement serré sur mes jambes, ça change totalement du look que mes parents aiment à nous restreindre, ma petite soeur et moi. D'ailleurs, je me demande où est Lily. D'habitude, elle m'accueille par un gros câlin surmonté d'un baiser baveux sur la joue. J'aime ce rituel.

— George vous trouve très bien comme vous êtes, quelque soit les habits que vous portez, Monsieur Ashford. Mais vous savez comme votre...

— Ils me prendront comme je suis. Où est Lily ?

— Conciliée dans sa chambre à jouer à la poupée. Votre père a spécifié qu'il s'agissait d'une soirée pour grandes personnes.

Je soupire. Je sais exactement de quoi ce dîner va parler. Encore et encore les affaires.

— Je vous remercie George. Vous pouvez rentrer chez vous. Passez une bonne soirée.

Il hoche la tête en me remerciant et en me souhaitant la même chose. Je grimace. Non, je ne vais pas passer une bonne soirée, vraiment pas. Dans un éclair de temps, je suis tenté de repartir à petit pas, pour retrouver Matt et l'équipe. Mais mon père me voit dans l'entrée. Son regard se fixe au mien et m'ordonne de rester ici, pour assister à ce dîner-rendez-vous.

Je déglutis et me dirige vers eux. Lorsque j'arrive sur la terrasse, mes parents détaillent ma tenue. Dans leurs yeux, j'arrive à voir leur désespoir. C'est toujours la même chose avec moi. Ils sont constamment déçus, alors que j'essaie de faire tout mon possible pour les satisfaire et être le fils qu'ils ont toujours voulu que je sois. Seulement je ne ressemble pas assez à Pierre, mon grand-frère.

Lui aussi, d'ailleurs, me regarde. Mais il me connaît par coeur, il a grandit avec moi. Il sait que je suis susceptible. Sans plus tarder, il se lève pour me prendre dans ses bras. mon tour, je le serre plus que de raison. Je me sens bien avec lui, même si parfois il ressemble à Papa, surtout lorsqu'il parle affaire et qu'il travaille.

— Tu m'as manqué petit-frère.

Il s'est installé à Chicago avec Mélinda, son épouse depuis quatre ans maintenant. Ils se sont mariés à dix-huit ans. En vrai, je les envie. Ils ont de la chance. Ouais, Pierre a de la chance d'avoir épousé la femme qu'il aime vraiment. Elle a été sa meilleure amie pendant le collège et le début du lycée, puis ils sont tombés amoureux par la suite. L'amour parfait.

— Tu m'as manqué aussi, tellement.

Pierre me relâche et je me retrouve presque aussitôt dans les bras de Mélinda. Elle est tellement douce et gentille.

— Salut Ash. Je suis contente de te revoir.

— Moi aussi, Mélinda. Moi aussi.

Mon père nous signale par un bruit de gorge que les retrouvailles doivent cesser. Immédiatement, Mélinda me relâche et je prends place près de ma mère. Elle me sourit chaleureusement, avant de regarder le grand David Saint.

— Nous sommes enfin tous réunis. Gina, vous pouvez commencer à servir.

Notre auxiliaire de vie, cuisinière, nounou, femme de ménage et j'en passe, Gina, hoche la tête et disparaît dans la cuisine pour nous ramener un bon plat bien garni, quelques minutes plus tard.

Pendant qu'elle serre les assiettes de tout le monde, j'aperçois le regard en biais que mon père à pour ma mère. Elle esquisse un léger signe de la tête, tout en se penchant vers moi. Je la vois me renifler discrètement, puis souffler quelques mots à son mari. Mal à l'aise, je m'éloigne un peu de ma mère. Apparement j'ai passé le test de dépistage des drogues.

— Ashford.

La voix rauque et forte de mon père me fait me retourner.

— Pierre est venu pour t'annoncer une nouvelle.

Je me retourne vers mon frère, un sourire sur le visage.

— Nous avons une place qui se libère dans le centre de Chicago et j'aimerais que ça soit toi qui l'occupe. Papa aussi le voudrait.

Je fronce les sourcils. Depuis qu'il est sorti de l'université, Pierre occupe une part entière dans la société de papa et siège au centre de Chicago. Il s'y plaît. Enfin, du moins, c'est ce qu'il me raconte.

— Mais...

— Pas d'inquiétude petit-frère. Tu feras une licence et un master éclair tout comme moi, à Chicago. Je peux t'avoir une place sans difficulté et puis avec ta bourse grâce à ton sport, tu peux largement espérer une place.

Je déglutis. À tour de rôle, je regarde les gens qui sont autour de cette table. Je savais à quoi m'attendre. Je savais qu'ils décideraient pour moi, ma vie future. J'espérais quand même qu'il me resterait assez de temps pour expérimenter autre chose avant de me lancer dans cette vie pleine de restrictions et... d'argent.

— Qu'est-ce qui se passe, Ash ? Ce que je te propose ne te plaît pas ?

Je n'arrive pas à dire un mot. Soudainement, je sens mon portable vibrer sous la table, dans ma poche. C'est sûrement Matt qui me demande si je suis disponible pour une soirée buvette et fumette. Tout de suite, là, j'en aurai bien besoin. Mais je ne sais pas comment sortir d'ici.

— Dis-nous, si tu n'aimes pas, tu peux très bien...

— Pierre, résonne la voix de David Saint.

Mon frère se tait aussitôt. Il échange un regard avec Mélinda, qui prend un air sincèrement triste. J'essaie d'esquisser un sourire, mais je n'y arrive pas. Je suis tétanisé.

— Tu iras à Chicago, Ashford, comme le veut la famille depuis des générations. Et puis, il faudra prévoir le mariage. Quelqu'un de bonne famille, bien évidemment. Hein, chérie ?

Ma mère acquiesce. J'ai envie de vomir.

— Ash ?

J'entends à moitié la voix de mon frère, sûrement inquiet de mon état. Je dois être tout palo vu les nouvelles qu'on m'annonce comme si c'était normal. Bon, pour eux, c'est tout à fait normal d'envisager ces choses maintenant, tout de suite. Seulement, j'ai du mal à le digérer.

Ma tête me tourne. Sans m'en rendre compte, je me lève d'un seul coup. Je manque de trébucher. Pierre se lève à ma suite, mais je lui fais signe que tout va bien. Il fronce les sourcils, puis se décide à se rassoir. Je crois bien que mon père m'ordonne de rester ici, mais je continue à marcher. Toujours... marcher. J'attrape une veste en jean et la passe sur mes épaules, puis j'ouvre la porte pour sortir prendre l'air dans la rue.

Je sors mon portable de ma poche. J'ai un message de Matt.

Matt : Soirée chez Kyle dans Bushwick. Buvette et fumette. Éclate assurée ! Tu viens mon pote ?

Je lui réponds par l'affirmative avant de me mettre en route. La chaleur qui persiste à cette période de début de rentrée scolaire, me réchauffe le corps. Je laisse mon visage s'exposer au clair du paysage. Je profite de cet instant calme et apaisant, pour respirer un bon coup. Je n'aime pas ces repas de famille qui n'ont pour sujet que le travail.

Lorsque George a annoncé la présence de mon frère et de Mélinda, je m'en suis réjouis, mais je savais exactement ce que ça représentait. De plus, je ne suis pas bête, mon père se sert de Pierre pour m'influencer et pour resserrer les griffes du business sur moi. Il a peur que je m'écarte du droit chemin de la famille Saint. Ce n'est pas l'envie qui m'en manque. Pourtant, depuis petit, tout ce que je recherche c'est faire plaisir à mes parents, les rendre fiers. J'ai envie qu'ils s'intéressent à moi. Peu importe le motif, je veux leurs attentions fixées sur moi. C'est important pour un enfant, un ado et même adulte, que sa famille pense à lui et s'intéresse à ce qu'il fait, ce qu'il devient.

Je soupire. Ma famille est loin d'être comme ça. Il n'y a que le travail qui intéresse les hommes de cette maison, en l'occurrence, l'homme de la maison. Et puis, ma mère a plus de temps pour ses plantes et ses amies que pour moi ou Lily. Ma petite soeur va avoir dix ans dans quelques semaines et elle va passer une des étapes cruciales de sa vie : la rentrée au collège. Elle s'inquiète, elle me l'a dit. J'essaie de la rassurer, Gina aussi, mais nos parents s'en foutent totalement. C'est même George Gina qui l'accompagneront pour son premier jour.

Foutue famille. Foutue vie de merde.

J'arrête de penser à ces choses parasites qui me bouffent le cerveau, lorsque mon téléphone se met soudain à sonner. C'est Matt. Je décroche.

— Qu'est-ce que tu fous mec ? On a déjà commencé la tournée sans toi.

Je me mordille la lèvre, avant de monter à l'intérieur du bus qui va m'amener à Bushwick, le quartier de Kyle. Stratégiquement, je n'ai pas pris ma voiture. Mon père serait encore plus fou, qu'il ne doit l'être en ce moment, à cause de ma désertation.

— J'arrive, me presse pas.

Ma voix est un peu sèche et je m'en veux aussitôt. Je suis sur les nerfs et tout ce que je veux, c'est oublier pendant l'espace de temps qu'on m'accorde.

— Toi... t'as passé un mauvais quart d'heure pas vrai ?

— Ouais. Mais me pose pas de question, Matt.

Je l'entends soupirer à l'autre bout. Mes yeux se figent sur le paysage qui défile près de moi.

— Ouais ouais, je connais la chanson. Seulement... tu sais que...

Je le coupe immédiatement.

— Moi aussi, je connais la chanson Matt. Je sais que tu es là et que je peux venir te parler quand je veux. Merci mec.

J'inspire et j'expire.

— Mais pas ce soir.

Matt connaît les relations rigides et le milieu dans lequel je vis. C'est le même que lui, sauf qu'il a la chance d'avoir des parents plus laxistes et plus souples. Pour les avoir déjà rencontré, je sais de quoi je parle. Eux, ils lui laissent la possibilité de choisir entre le football et la boîte comme future carrière. Moi, je n'ai aucune sortie, autre que le business familial. C'est pesant.

— Ce soir, j'ai envie de fumer. Il y a de la bonne ?

— Il paraît que c'est de la nouvelle. Kyle a eu affaire avec un nouveau.

Je fronce les sourcils.

— Hmm, d'accord. J'arrive dans un peu moins de vingt minutes. À toute.

— À toute, mon pote.

Je raccroche, puis laisse tomber ma tête contre la vitre du bus. La parois rafraîchit ma peau brûlante. Mes yeux se ferment d'eux-même.

Il est neuf du soir lorsque j'arrive chez Kyle. C'est Matt qui m'accueille à la porte. Son visage me montre clairement qu'il est agacé. Je l'interroge du regard, il me répond d'un haussement d'épaule. Bon... ça doit être à propos d'Olive, mais rien de grave.

Sans m'attarder dehors, je rentre à l'intérieur de la maison. La bat son plein. On peut à peine passer dans le hall principal, des gens sont agglutinés sur l'endroit. Des couples. Ils sont au moins une dizaine à se bécoter sans gêne. Un sourire carnassier se dessine sur mes lèvres.

— Depuis combien de temps mon pote ? me demande Matt, en me faisant un clin d'oeil.

— Depuis Létitia.

Il écarquille les yeux avant d'éclater de rire.

— Alors c'était pas des craques que tu me racontais, tu étais vraiment amoureux d'elle ?

Je lève les yeux au ciel. Comme si je ne pouvais pas tomber amoureux, moi. Il est bien en couple avec Olivia depuis presque un an. C'est bien la preuve qu'il a un coeur, et moi aussi, j'en ai un.

— Kyle a invité presque tous les term' du bahut, alors tu devrais te trouver une fille facilement.

— Avec tous les couples qu'il y a, je peux en enlever au moins la moitié, je plaisante.

Matt rit. Puis il se dirige vers la cuisine. Je le suis, passant dans le salon-salle à manger qui sert de piste de danse. Lorsque j'arrive dans la cuisine, je repère Kyle au fond de la cuisine. Une fille assise sur le comptoir, l'enserre entre ses cuisses, et joue avec ses cheveux. Il n'a pas trop l'air de s'en préoccuper. Définitivement, il occupe plus d'attention au joint qu'il tient dans la main.

Toute l'équipe est là.

À sa droite, Luke sirote sa bière en parlant activement avec Paul. C'est Olivia, près de Marcus, qui nous voit en premier. Tout de suite, elle vient me saluer d'un léger baiser sur la joue, puis elle s'empresse d'embrasser Matt. Mon meilleur ami ne tarde pas à la prendre dans ses bras et intensifier leur bouche à bouche. L'espace d'un instant, je les regarde. En Seconde, quand nous avons rencontré Olivia, j'ai cru avoir le béguin pour cette nana. Puis, au fil des mois, je me suis rendu compte que l'amitié était tout ce que je demandais avec cette fille. En plus, je voyais bien que Matt en pinçait sévère pour elle.

— Je suis contente que tu aies pu venir Ash, elle déclare d'une voix enjouée.

Je lui souris amicalement.

— Un petit joint Ash ? me propose Kyle.

Je réponds positif. Il m'offre un sourire neuneu, typique du type déjà bien bourré ou dans son cas, déjà bien fumé. Pendant qu'il part chercher ce qui l'intéresse, je salue Luke, Paul et Marcus. Je discute un coup avec eux.

Très vite, Kyle revient avec l'objet tant attendu. Je glisse le joint entre mes lèvres tandis qu'il me l'allume avec son briquet. Je hoche la tête pour le remercier.

— Alors comment ça se passe avec le petit merdeux ? me questionne Kyle.

Je le regarde retourner entre les jambes de la blonde à la poitrine bien rembourrée, avant que ses paroles me montent au cerveau. Je tire sur le joint et expire la fumée.

— Il se débrouille.

Paul semble intéressé sur le moment.

— On devrait en avoir peur ?

Je n'ai pas le temps de répondre que Matt parle.

— Il ne rentrera pas dans l'équipe. Ash l'aide seulement dans les activités, mais il ne passera pas l'épreuve finale.

Nos coéquipiers froncent tous les sourcils, en signe d'incompréhension.

— Tu veux dire quoi, Matt ? s'interroge Marcus.

Matt aborde un sourire carnassier sur le visage. Je connais cette expression. Il a cette tête, seulement dans les moments où il est fier de lui.

— Bah, réfléchissez les mecs. Si on ne veut pas de lui dans notre équipe, il faut bien qu'il rate cette épreuve finale, non ?

Personne ne répond. Tout le monde ouvre bien grand ses oreilles pour connaître le plan de Matt. Moi, je tire encore une fois sur mon joint. Bientôt, je vais me sentir flotter.

— On va faire en sorte qu'il n'y participe pas. C'est tout.

— Matt, tu...

Il fait taire gentiment Olivia, dont le visage est rempli d'inquiétude. Cette fille est une personne douce et le mensonge pourrait la détruire. D'autant plus qu'elle avait l'air d'apprécier Nathan, dans le peu de parole qu'ils ont échangé. En tout cas, elle avait l'air sincère sur ses attentions.

— Je m'occupe de tout avec Ash.

Il tourne la tête vers moi, les yeux figés dans les miens.

— Hein Ash ?

— Ouais... ouais bien sûr.

Matt me sourit comme on sourirait à son meilleur ami, puis il se retourne vers nos amis, nos coéquipiers.

— Pas d'inquiétude les mecs. On s'en occupe, vous, vous vous occupez de bien jouer pour qu'on puisse disputer cette saison et remporter cette bourse.

Matt se déplace pour faire des checks à chacun des joueurs, puis vient mon tour. Je lève la main pour répondre à son appel, lorsque je le sens se tendre, le regard fixé derrière moi. En guise de réflexe, je fronce les sourcils. Il reste silencieux, ce qui me décide à me retourner. Mes yeux rencontrent deux biles chocolats, puis un visage fin avec des traits cependant prononcés. Je descends le regard le long d'un visage familier, où un bleu sur la joue commence à jaunir. Je finis par tomber sur des lèvres bien pleines qui forment un sourire. En réponse à la présence de Nathan, mon coeur commence à battre furieusement dans ma poitrine.

— Tu es là depuis longtemps ? Je ne t'avais pas vu.

C'est Olivia qui parle. C'est aussi elle, qui s'avance vers lui pour le prendre de ses bras. Brutalement, je repense à l'expression agacé de Matt. Peut-être l'avait-il déjà repéré ? Même sûrement.

Sur le moment, je n'entends pas sa réponse. Pourtant, il répond à Olivia, et gentiment. Aussitôt je me retourne vers mon meilleur ami, qui les observe comme un chien enragé.

— Qu'est-ce qu'il fout ici ? Kyle l'a invité ?

Matt grogne entre ses dents.

— Pire. Ma putain de copine lui a envoyé un message sur Facebook pour le prévenir.

Je tique, puis tire sur mon joint. Plus fort.

— Elle m'a prévenu sur le trajet, quand je suis allé la chercher avec la caisse de mon père. Tu te rends compte, je ne pensais pas...

Je ne l'écoute plus. Au lieu de ça, je ferme les yeux pour sentir les effets de la drogue se noyer dans mes veines, à l'intérieur de mon sang. Je veux ressentir ce bien-être et tout de suite, parce qu'à mon avis, la soirée va être longue.

********

Hello tout le monde ! Tout d'abord, merci à vous de participer à la construction de cette histoire avec vos annotations, mais aussi avec vos commentaires. Votre implication me fait tellement plaisir et m'aide beaucoup. J'espère que vous avez aimé ce chapitre ! J'attends avec impatience vos commentaires ! Bisous.

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