Assise dans le noir où le tic tac de l'horloge rythme le temps et sa course. Que faire ? Morphée depuis longtemps s'est couché et le marchand de sable se montre déraisonnable à mon égard. Que faire, si ce n'est que penser. Passé, présent et futur se batte pour rester le prime objet de ma conscience. Assise là dans le noir, la vie me paraît si décousue. La peur m'oppresse de part en part de mon être. De quoi ? Je ne saurais dire.
L'obscurité donne vie à mes fantasmes les plus effrayant car, assise là dans le noir, les monstres sortent de leurs placards.

Le bruit d'une respiration regulière et la quiétude de la nuit ne suffise pas. Les pensées m'assaillent comme des fauves à l'affût de leur proie. Attendant que celle-ci s'épuise afin de la dévorer sans autres formes de procès. L'insomnie me guette et je ne peux la fuir. Que faire ? Car assise la dans le noir je regarde défilé la nuit sans échappatoire