Le portable, cette arme de séduction

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Allongée sur mon lit, la musique à fond sur les oreilles je naviguais depuis une bonne heure sur ma tablette. Parfois la maudissant d'être aussi lente et parfois rageant de ne pas réussir à voir la vidéo qui me plaisait. C'était ma faute aussi, je le savais, maman me disait souvent que je n'avais qu'à pas avoir toutes mes applications ouvertes en même temps. Mais même en vacances chez elle pour le mois d'été, je ne pouvais pas décrocher de mes occupations favorites et de mes amis virtuels, non impossible. Ce qui ne manquait pas d'énerver maman qui n'arrivait pas à comprendre qu'une belle fille comme moi préférait son ordinateur à des rencontres réelles. Dans ces moments là, je préférais hausser les épaules, monter le son de mes écouteurs et l'ignorer.

Il y a longtemps que le couplet sur les études, le travail, les amis et les petits amis ‏ainsi que tout le reste me passait au-dessus de la tête. D'ailleurs, je ne voyais pas comment expliquer que l'ordinateur m'offrait ce que la vraie vie n'avait pas : une autre moi, plus aventureuse, plus forte et une vie tellement plus trépidante, surtout par l'intermédiaire du jeu de rôle par forum. Le principe en était simple : il suffisait d'aimer écrire pour interpréter un personnage que l'on faisait évoluer dans un contexte. Pour moi c'était du post-apocalyptique. Un monde ravagé par une guerre, un truc bien sanglant et bien trash, à la façon du livre a Route. J'y jouais un personnage à l'opposé de moi et je passais souvent des nuits blanches à répondre en cherchant les mots les plus justes possibles pour réussir à faire vibrer les autres joueurs. En fait, mon plus grand plaisir résidait dans l'application que mettrait l'autre joueur à me répondre. Sauf que là, je n'y arrivais pas.

Une heure que j'étais penchée sur ce maudit texte, incapable d'aligner plus de trois phrases correctes. C'était un soupir exaspéré que je poussais puis je repoussais l'Ipad plus loin afin de pouvoir m'étendre sur le dos et fixer le plafond. Le trouble qui m'empêchait d'écrire n'était dû qu'à une nouvelle dispute avec ma mère en plein milieu du repas... Je fermais les yeux, agacée et me remémorais ce qui c'était passé, laissant la musique couvrir tout autre bruit.

_ “C'est quand la dernière fois que t'as essayé de ressembler à une femme ?” Karla avait lâché cette phrase avec un sourire mielleux comme à son habitude. Un coup bas en plein milieu du repas prenant à témoin la vieille mamie Catherine qui n'avait plus toute sa tête ainsi que mon frère qui essayait de se faire oublier, car Maman Karla mourrait si elle savait que son fils chéri était homosexuel. J'eus un rictus nerveux, consciente qu'elle avait décidé de cracher son venin sur moi. Comme à chaque repas, il lui fallait une nouvelle victime pour animer la tablée et malheureusement mon tour était venu. J'avais beau avoir l'habitude, j'avais beaucoup de mal à supporter son petit jeu ces derniers temps... Peut être que ma rupture avec Denis y était pour quelque chose ou les notes déplorables à mon concours. Je passais mes mains sur mon jean sous la table et baissais la tête, me servant de mes cheveux pour cacher mon visage avant de tenter une réponse.

_ “Maman, je tiens à te rappeler que nous sommes à table et que c'est sensé être un moment agréable... Agréable pour tout le monde.”

Je relevais enfin la tête et plantais mon regard vert dans le bleu azur de Karla, laissant filtrer ma colère par tous les pores de ma peau. Mon cher frère se tassa un peu plus sur sa chaise et mamie sourit béatement. Je bouillais intérieurement, mais Karla fut sauvée par l'arrivée de beau papa Christophe et son plateau de grillades qu'il lui tendit avec amour. Il me donnait la nausée, non qu'il fut méchant, mais je n'arrivais pas à comprendre comment un homme au tempérament aussi fort puisse laisser ma mère le mener par le bout du nez... Le reste du repas s'était passé sans autre pique de Karla, mais la première avait de toute façon atteint son but. C'était à cause de cette phrase que ma journée était devenue irrémédiablement pourrie.

Je retirais mes écouteurs et me relevais de mauvaise humeur. J'avais besoin d'aller faire un tour, loin de ma mère et de ses phrases assassines. J'enfilais rapidement une paire de ballerines blanches qui s'accordait à la perfection à la petite robe légère de la même couleur que je portais. Je descendis les escaliers en courant presque puis attrapais mon sac, mes clés et mon portable pour sortir comme une voleuse, ignorant beau papa qui tentait de me parler de la cuisine.

La chaleur étouffante vint m'agresser tout de suite, me coupant le souffle un instant. Je posais la main en visière sur mes yeux, le temps que la luminosité du soleil fut un peu plus supportable. Enfin, je traversais à grandes enjambées le jardin vers le portail qui symbolisait à cet instant la délimitation entre mon enfer et la liberté. Ce ne fut qu'une fois dehors que je me permis de pousser un profond soupir. Je laissais un moment mes pas décider de la direction pour moi alors que ma tête tentait avec moins de difficultés de chasser les paroles de ma mère. Je ne m'estimais pas moche, mais pas spécialement jolie non plus. J'avais un petit mètre soixante pour un corps légèrement trop pulpeux, un teint de rouquine mais des cheveux blonds vénitiens. Rien d'extra ordinaire, mais pas non plus aussi catastrophique que le laissait entendre mon adorable mère. Lorsque je repris pied avec la réalité, je m'aperçus que j'avais emprunté le chemin du canal.

Ces longues tranchées de béton où l'eau s'écoulait avec une force tranquille à travers la cuve qu'était mon village. Je retirai mes ballerines et descendit la pente pour aller m'y tremper les pieds. Je restais ainsi un long moment, apaisée. Je finis par m'allonger avec un soupir d'aise, les yeux fermés. L'instant était parfait. Mais comme toutes choses parfaites, il ne dura pas. Je fus soudainement rappelée à la réalité par mon téléphone portable vibrant dans mon sac. Je fis une moue dépitée, la personne qui me dérangeait avait intérêt à avoir une bonne raison pour oser interrompre ma rêverie. Je me relevais pour chercher l'engin maudit dans le fond de mon sac, persuadée que j'allais très certainement avoir envie d'envoyer paître mon correspondant.

Mes yeux s'arrondirent de surprise en regardant le numéro inconnu s'afficher avec le contenu du message. Mes yeux parcoururent une première fois le message, puis une seconde fois alors que mon visage prenait une teinte pivoine.

*Mon corps brûle de rencontrer le votre.*

Je restais figée sur place un long moment, me mordant la lèvre inférieure nerveusement, tournant mon portable entre mes doigts. Il s'agissait forcément d'une erreur, je pouvais effacer le message puis m'en retourner à mes pensées. Oui, mais ce genre de message attendait une réponse, je pouvais au moins informer son propriétaire qu'il s'était trompé de destinataire. J'allumais donc de nouveau mon portable et remarqua seulement à ce moment là la pièce jointe. Trop curieuse, je cliquais pour l'ouvrir. Cette fois je dûs prendre une couleur écarlate et sentit mon corps chauffer. Il n'y avait rien de vraiment osé, mais ce que je découvris éveilla ma curiosité. Cette simple photo, d'un torse d'homme aux abdos bien dessinés, à peine visible sous ce tee-shirt que l'on soulève ou enlève, et ce regard rieur d'un bleu topaze à vous couper le souffle. Je m'humectais les lèvres inconsciemment avant de me décider à enfin taper le texte.

*Désolé, vous vous êtes trompé de destinataire.*

J'envoyais et replaçais mon portable dans mon sac pour m'étendre de nouveau. Rapidement l'image de ce torse et de ce regard hanta mon esprit. D'ailleurs je n'avais pas effacé le message. Il fallait qu'il m'eut vraiment perturbée pour ne pas l'oublier, pourtant je ne bougeais pas. Repassant l'image derrière mes yeux clos, je tentais d'imaginer le visage sous le tissu. Surprise par une nouvelle vibration de mon portable, je me relevais pour l'attraper et y lire le message. Je souris, amusée, apparemment l'inconnu m'avait répondu. Il devait certainement de sentir idiot et mal à l'aise à cause de la photo. Pourtant je restais bloquée sur le nouveau message qu'il venait de m'envoyer. Point d'excuse, mais une réponse qui forcément me fit froncer les sourcils et regarder autour de moi instinctivement. J'étais évidemment seule sur les bords du canal et je lus une nouvelle fois le message, pas certaine d'avoir compris. Les mots n'avaient pas changé.

*Ce message vous est bien adressé.*

Mon cerveau, jusqu'alors engourdi, décida de se remettre en marche. Je regardai le numéro de téléphone encore une fois, espérant qu'une illumination se fit, en vain. Très bien, il y en avait un qui avait décidé de se payer ma tête, je ne voyais pas d'autre possibilité. Ou alors le pauvre bougre pensait vraiment avoir affaire à une autre personne. Je sursautais alors que mon téléphone m'indiquait que j'avais reçu un nouveau message... Enfin une nouvelle photo. Toujours le même homme soulevant ce tee-shirt et dévoilant bien plus d'abdo, mais surtout un cadrage diffèrent qui laissait entrevoir qu'il ne devait rien porter en dessous. Le tout était habilement photographié pour laisser l'imagination dériver sans en montrer trop. Ce fut d'ailleurs ce que firent mes pensées. Elles s'emballèrent, comblant les manques de l'image avec une précision bien plus choquante que la situation elle même. Il fallait que j'arrête ce jeu stupide, j'étais tombée sur un malade. Pourtant la situation avait quelque chose d'excitant, je devais le reconnaître. Cette photo avait réveillé en moi de la curiosité et le désir d'en savoir plus sur cet inconnu. J'eus enfin un sourire en décidant que je ne perdrais pas grand chose à répondre et poser des questions. Je tapais de nouveau sur mon portable, mais pas question de prendre trop de risque pour ma part, il n'aurait pas droit à une photo.

* Qui êtes vous? Comment avez-vous eu mon numéro ? On se connaît ?*

Il n'était bien sûr plus question de me laisser dorer au soleil. La personne qui m'avait envoyé ces textos avait réussit à m'empêcher de traînasser sur les bords de l'eau. Je remis mes ballerines rapidement et empruntais de nouveau le chemin qui me ramenait au village, les écouteurs de nouveau sur les oreilles. Je n'avais pas eu de réponse de mon mystérieux inconnu, mais qu'importe. Il avait du comprendre qu'il s'était trompé, au moins avais-je une photo très... sensuel d'un bel homme, enfin sûrement.

Je passais le reste de ma journée à flâner dans les vieilles rues du village, où les maisons étaient encore faites de pierre et serrées les unes contre les autres, permettant ainsi de garder un semblant de fraîcheur. Je terminais ma fin d'après-midi assise à la terrasse de l'un des deux seuls cafés, celui qui donnait directement visibilité à la fontaine. J'adorais cette fontaine, chacune de ses faces usées sculptées dans la pierre crachait une eau froide et claire. Ce que j'aimais par-dessus tout était l'histoire que l'on me racontait enfant sur cette fontaine. Je me souvenais que l'on prétendait qu'il vivait des sorcières non loin du village et qu'elles adoraient le dieu du Gapot, la plus grosse rivière des environs. Il paraissait que lors d'une grosse épidémie, le clergé était venu se réfugier au creux de la cuve du village et qu'en découvrant ces femmes, il les avait chassées. Folles de rage, elles étaient venues une nuit maudire le village et sa fontaine. Quiconque naîtrait ici mourrait ici et quelque fut le couple qui se formait ici, il était voué à être détruit. J'avais de la chance, je n'étais pas née ici, ce qui était sûrement aussi une explication au fait que je n'avais jamais été totalement acceptée. J'en étais à peu près là de mes réflexions lorsque mon portable vibra contre la table. Je lui lançais un regard en coin, presque énervée d'avoir était interrompue encore dans mes réflexions. Et pourtant lorsque j'ouvris mon message ce fut un sourire qui apparut, mon bel inconnu venait de me répondre. Oh, bien sûr il ne répondait pas à mes questions.

*Je suis le chevalier qui dans l'ombre veille sur sa dame des sombres songes.*

Voilà que tout d'un coup, il se faisait poète et j'eus envie de rire. Ce n'était pas pour me moquer, bien au contraire. Je crois que j'aimais les façons de faire de l'étranger et je voulus prolonger le jeu... Oui, mais comment ? Je savais que ce genre de choses existait, mais je n'avais jamais fait cela. Je haussais les épaules négligemment. Après tout, cela ne devait pas être très différent de mes jeux de rôle par forum. Je me calais contre la chaise en plastique en réfléchissant à ce que mes personnages, eux, auraient fait. Shanel était un personnage aventureux et méprisant le danger, je m'inspirais donc d'elle pour rédiger mon prochain texto. J'en adoptais même sa posture, les jambes élégamment croisées, ainsi qu'une nonchalance étudiée pour toujours être sensuelle. Mon sourire se fit ironique, j'avais ma réponse et j'attrapais mon portable que je faisais tourner sur la table jusque-là.

*L'amour courtois d'un chevalier pour sa dame exclut le feu charnel... C'est bien regrettable. Je préférerais un guerrier qui me ferait voir du pays, que je puisse chevaucher à ma guise.*

J'envoyais rapidement, le feu aux joues. Comment avais-je pu être aussi hardie ? Je secouais la tête, payais la boisson pour ensuite m'approcher de la fontaine une fois mes affaires récupérées. Le portable toujours à la main, je m'assis sur le rebord du bassin en décomptant les minutes qui me séparaient de la possible réponse de mon preux chevalier. Relèverait-il le défi ? Ou abandonnerait-il maintenant que la dame se montrait plus entreprenante ? Cette fois, je n'eus pas à attendre bien longtemps pour que mon portable vibre. Je sautais littéralement sur place en ouvrant mon message, alors qu'une boule d'appréhension se formait dans le creux de mon ventre.

* Que vous êtes ardente ma dame, je mets à votre service mon épée et vous prouverai que j'ai autant de bravoure et de hardiesse qu'un guerrier, tout en étant votre dévoué.*

J'allais répondre, mais mon portable sonna de nouveau et le portable afficha le numéro de ma chère mère. J'eus une moue dépitée avant de décrocher à contre coeur. Je n'avais pas l'intention de m'attarder au téléphone et acceptais rapidement de rentrer dîner avec toute la famille. Elle avait invité la belle soeur et le beau frère à se joindre à nous... Oh joie, j'allais devoir supporter, le dominateur et madame supérieur pour le repas. Je raccrochais avec une mine des plus dépitée. La soirée risquait d'être longue, très longue. Je regardais un instant mon reflet dans l'eau du bassin avec un triste sourire, avant de murmurer à moi même : “the show must go on”. Je sautais pour me retrouver debout et lissais ma robe un instant puis me dirigeais vers la maison d'un pas décidé.

Une nouvelle fois allongée sur mon lit, je tripotais mon portable comme une adolescente. La séance de torture du repas avait prit fin vers vingt-deux heures. J'avais prétextée être fatiguée pour ne plus avoir à supporter les regards réprobateurs de ma magnifique famille. Maintenant que j'avais enfin la paix, je me demandais si je pouvais encore répondre à mon correspondant inconnu que j'avais malheureusement laissé en plan. Les yeux fermés, je me représentais l'inconnu en comblant les manques. Il avait une peau pâle et de magnifiques yeux bleus, j'imaginais donc que la couleur de ses cheveux devait être claire, mais je ne le voyais pas carrément blond... Peut-être un châtain tirant vers le roux. Je lui dessinais un sourire aussi charmeur que son regard, lui, était coquin. Mon imagination dérapa à cet instant là : je me suis mis à imaginer mes doigts glissant sur ces abdos si bien dessinés, allant jusqu'à ressentir la douceur de sa peau. J'eus tout d'un coup trop chaud, j'ouvris les yeux pour attraper mon portable. Je tapais rapidement un nouveau texto alors que je luttais pour ne pas replonger dans ma rêverie.

*Quelle est donc cette épée que vous mettez à mon service? *

Trois minutes passèrent sans que ne vint la réponse et je me dis tristement que le jeu pouvait être fini. Je me mordis nerveusement l'ongle du pouce alors que mon portable trônait sur ma poitrine. Au bout de dix minutes, je soupirais en abandonnant l'idée d'avoir une réponse. Dommage pour moi, le jeu m'avais plu, mais il s'était arrêté avant de devenir vraiment intéressant. De toute manière, aurai je pu aller plus loin ? Je me relevais donc pour me mettre en pyjama et me glisser dans les draps où je m'endormis presque instantanément.

Je me redressais en sueur, mes longs cheveux plaqués contre ma peau et une douce brise passant par la fenêtre grande ouverte fit frissonner mon corps. Je regardais instinctivement mon radio réveil et fis franchement la gueule en comprenant qu'il n'était que trois heures du matin. Je repoussais les draps avant de m'allonger de nouveau dans mon lit. Mon corps était encore en émois du rêve que je venais de faire. Oh mon dieu, comme ce regard bleu et ses abdos avait marqués mon esprit au point de s'immiscer dans mes rêves ! En fait, pour être honnête, c'étaitt plus le réveil que le rêve qui m'ennuyait. Penser à cet inconnu me fit frémir de nouveau et avec un gémissement frustré je me retournais sur le matelas, retrouvant par hasard mon portable contre mes côtes. Je l'attrapais mécontente pour le reposer sur la table de chevet quand je vis une petite lumière clignoter, m'indiquant que j'avais un nouveau message. Mon coeur manqua un battement alors que je restais figée dans ma position. Se pouvait-il que ce fut mon inconnu au regard topaze ? Je voulais y croire lorsque enfin j'allumais mon portable. Cette fois mon coeur joua au yoyo en reconnaissant le numéro, c'était bien lui, il m'avait répondu.

*Devinez ma chère... c'est très solide, dur comme du roc...*

Je ris doucement en lisant le message alors même que mon corps réagissait bien malgré moi aux mots. Cette fois, il était bien moins subtil mais cela ne m'effrayait pas. Je reposais ma tête sur mon oreiller en réfléchissant à ce que j'allais lui envoyer en réponse, mon portable passant d'une main à l'autre. Un sourire étira mes lèvres, car la réponse n'avait pas tardé à venir. A croire que je m'étais vraiment prise au jeu. Pour être totalement honnête avec moi même, j'étais comme une enfant devant son cadeau de Noël à chaque nouvel SMS de mon inconnu. Ce soudain changement de ton dans nos échanges n'était pas pour me déplaire, mais de simples textos ne me suffisaient plus. J'écrivis ma réponse rapidement alors que je faisais mon introspection puis posais mon portable sur mon ventre.

*Pardonnez-moi, si comme saint Thomas, je ne crois que ce que je vois.*

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