Souffle de vie

Une minute de lecture

Rien n’est plus triste qu’une idée, à qui on déni le droit d’exister.
Rien n’est plus triste qu’une idée, à jamais ignorée.

Larme criante de celle qui se meurt,
Dans la langueur, au cœur de la nuit.
Larme brillante de celle qui a peur,
Qu’à jamais son créateur la laisse sombrer dans l’oubli.

Des plus hauts sommets de la pensée,
Aux profondeurs abyssales de l’ignorance,
Aucune ne peut survivre seule, par essence
Tant que nul ne lui donne sa chance.

De l’esprit le plus absent à l’âme de l’artiste,
Elle danse et se démène pour émerger.
De sa naissance à son trépas bien triste,
Si son propre père ne daigne l’écouter.

Rien n’est plus merveilleux qu’une idée, flèche de feu déchirant le néant,
Rien n’est plus heureux qu’une idée à qui on accorde du temps.

De l’imaginaire de son auteur, jetée dans la réalité,
Elle se concrétise en silence, dans le monde matériel,
Souvent en conscience, parfois dans le plus grand secret,
Loin du monde des apparences, dans une réalité universelle.

Nul n’est plus pauvre que celui qui se tait.
Nul n’est plus triste que celui qui renie ses idées.
Heureux est celui qui se laisser porter,
Par les tribulations infinies de la créativité.

Souffle de vie dans les ténèbres,
L’idée est l’aurore, le jour qui se lève,
Garde la de l’oubli, et à jamais célèbre,
Son existence bénie, pour que se réalisent tes rêves.

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