Le secret de Pandit-Wood 2

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  • Pff… n’importe quoi ! Vraiment ! Tu penses vraiment qu’il y aurait pu y avoir quelque chose entre nous ? … Laisse-moi te rassurer Marlow, je ne t’ai jamais aimé… mais Aïda oui, elle t’a aimé de tous son cœur et c’est toujours le cas… je sais que tu en pince pour elle… mais moi non ça n’a jamais été le cas ! Et enlève-toi cette idée absurde ! Je t’interdis de te rabaisser au point d’en vouloir en finir avec la vie, hurla Lïnda qui n’était pas présente en ses lieux.

  • Je… je t’ai tué, rajouta Marlow toujours en train de regarder le sol, qui tourna son regard en direction du corps de Lïnda qui danser avec l’effets du vent rentrant dans sa chair.

  • Arght ! Marlow cesse donc de te plaindre ! Tu vaux mieux que ça ! Vraiment regarde toi ! On dirait un gros porc ! Aller bouge-toi ! s’incrusta Aïda qui prit Marlow par la main, regarda du coin de l’œil sa sœur, puis s’attrista.

Elle réussit à sortir de la brume Marlow qui commença à tousser.

  • Bon… tu m’explique ? questionna Aïda en posant ses poings sur ses flans et en forçant les sourcils.

  • Ouuuulà c’est que je crains que tu sortes les crocs poupée ? T’en fais pas je te laisserais dominer… c’est promis… j’aime bien l’égalité, renchérit Marlow toujours en toussant.

  • Mais... t’es lourd là ! Je ne parlais pas de ça, s’énerva la jeune femme en tapant du pied.

Elle finit par lui donnait une puissante claque, qui finit par raisonnait dans la salle de bain et peindre la joue et le coin de l’œil de Marlow en rouge, face à la douleur, il ne put que toucher sa blessure.
Alors qu’il fixait le sol, semi-conscience de ce qu’il se passait, il vu une goutte d’eau tombée sur le carrelage, il regarda alors les bottes en cuivre d’Aïda, continua le long de ses jambes dissimulaient sous des fins collantes noirs. Puis son regard s’arrêta sur sa courte jupe de collégienne japonaise de couleur bleu, ainsi que son pull blanc et une chemise verte coupé au niveau des manches. Puis, il observa son regarde humidifier, par la tristesse.

  • J’ai… j’ai cru que tu étais mort ! continua-t-elle dans le même état d’esprit. Je t’ai appelé plusieurs fois tu ne répondais pas et… et tu parlais tous seul… tu veux mourir c’est ça ? demanda la femme à la fois inquiète et apeurée.

Il était confus, personne au monde avant elle, lui avait prêté la moindre attention, pourtant il restait là, son corps formaient une légère oblique au niveau de ses épaules et de ses hanches. Sa main droite était toujours collée contre sa joue. Il écoutait avec attention la jeune noiraude qui pleurer de tous son cœur.

  • En plus, tu es rentré là-dedans tête baissée, y a des corps suspendus dans tous les coins de la salle, tu aurais pu t’intoxiquer avec l’odeur des cadavres ! Tu as une forêt dans ta salle de bain, une forêt quoi !!! T’as le corps en décomposition de ma sœur, dans cette pièce ! Pour… pourquoi ?? ça t’amuse de me faire du mal ? De contempler ton œuvre d’art, tu es vraiment un psychopathe sans âme et sans sentiment ma parole ! C’est dégueulasse ! Comment peux-tu vivre avec ça chez toi ? Pourquoi tu ne t’en ai pas débarrassé ? demanda-t-elle au bord de la folie.

  • Calme… calme toi, souffla Marlow d’une voix calme et sereine. Je suis désolé mais je ne t’ai pas entendu et pour cette pièce…bahhh… j’ignorais son existence jusqu’à aujourd’hui… mère m’avait toujours ordonné de ne pas toucher ce bouton bleu, ça doit être pour ça qu’en général on ne doit pas appuyer sur les boutons inconnus. Les corps, on ne peut malheureusement pas les déplacer.

Aïda regarda le regard dégoûté et attristait de Marlow.

  • C’est simple… les corps ne sont pas dans cette pièce c’est une illusion… pour être plus juste… c’est un portail qui ramène à cet endroit, mais il n’est que visuel, expliqua Marlow.

  • Wahhhou alors là… t’es encore moins clair… que de l’eau pure, souffla Aïda en exagérant.

  • En gros… c’est comme si tu étais au cinéma, t’as les odeurs, les sensations, la vision mais… tu ne peux pas te projeter ou être au même endroit que le héros. Enfin… à moins d’avoir une formule pour y accéder, développa une nouvelle fois Marlow en jouant avec ses mains pour trouver les bons mots.

  • Attend… t’es en train de me dire que… ses corps sont restés comme ça pendant plus de 7 ans… suspendu… comme ça ! Dans les airs ! En plus de subir une décomposition très lente ? Et personne n’a pris la peine de les redescendre ! sorti d’une traite Aïda en montrant de sa main gauche le corps inerte et dépourvu de vie de sa sœur accrochée dans les airs.

  • Ouaip, répondit en soufflant Marlow sans aucune émotion dans la voix.

Face à cette révélation, Aïda tomba à terre pendant que Marlow se releva, elle se mit à pleurer. Malgré qu’il voulait l’aidé, il ne fit pas cas de sa tristesse, le blondinet continua à parler et lui dit :

  • Ah ! Et j’ai parlé à ta sœur juste avant… elle ne m’en veut pas de l’avoir tué.

  • Mais… mais tu n’as jamais été responsable de sa mort, renvoya la jeune femme qui sécha ses larmes.

  • J’ai… j’ai quand même bu son sang, avoua Marlow à la fois gênait et dégoûté.

Elle leva ses yeux de biches en direction de Marlow, elle vu le dégout qu’éprouvait cet homme, qui restait concentré à observait le corps de la jeune Lïnda suspendu dans les airs.

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