À porter de voix part 3

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12 ans plus tard

Alors qu’il tenait son parapluie noir, dans sa main gauche, il regardait deux tombes. Sur l’une d’elles étaient écrit : Philipe Mortimère, qui n’était autre que son père ainsi qu’à côté Marius Mortimère son grand frère, des souvenirs lui revenait en mémoire, alors que des larmes se déversaient de son œil droit, avant de tomber à terre entre les deux tombes et ses baskets.

Lorsqu’il prépara la table, il entendit un coup de feu, surpris par le bruit, il avait fait un malaise. Marlow s’était réveillé à l’hôpital et le médecin lui avait dit qu’il avait perdu connaissance dû à la peur, mais étrangement dans la voix du médecin ses dires sonnaient faux, puis quelques temps après il avait appris que son père et son frère étaient décédés de cette même balle qui l’avait fait tomber dans un puissant coma, pendant plus de trois jours. Désormais, il savait que quelque chose d’étrange c’était passé cette nuit-là, il était déterminé à savoir ce que c’était.

  • Quand j’y pense… la guerre est finie... j’peux enfin partir faire mon grand voy… aïe ! commença-t-il en revenant à lui, avant de tomber à terre à cause d’une violente douleur derrière ses oreilles, prolongé jusqu’à l’arrière de son crâne, pour se répandre le long de son cou et le paralyser au niveau des cervicales.

Alors qu’il restait accablé par la douleur, il tenait ses cheveux et se frappait le crâne contre le sol boueux. Il pleurait de souffrance, son parapluie lui restait à ses côtés et se remplissait pendant que son propriétaire restait à terre hurlant à l’agonie. La douleur s’intensifiait, il entendit en reprenant ses esprits et en séchant ses larmes une voix provenant de derrière lui, puis, dans un état second, il afficha un sourire hystérique et se leva faiblement du sol, avant de donner un coup de poing à l’horizontal derrière lui.

  • Hé ! Marlow, merci ! sortit la voix d’une jeune fille, enjouée.

  • La même voix que lorsque j’avais 7 ans ! Viens ! Je t’attends ! hurla Marlow en regardant le ciel qui laisser s’écarter les nuages afin de céder sa place aux rayons de cette sphère de feu.

Il reprit son parapluie sur le sol et le replaça au-dessus de sa tête, sans prendre cas du poids. Ce qui fit qu'il se retrouva trempe du sommet du crâne aux pieds.

  • Journée de merde, sortit-il en serrant les dents et en allongeant le pas.

Il marcha, trempé, avec son parapluie toujours au-dessus de sa tête, il allait en direction du portail du cimetière, puis tourna à sa droite, il longea par la suite une colline en pierre, tout en entendant l’eau dans ses chaussures faire du bruit à chaque fois qui posa son pied par terre. Le parapluie était toujours à son emplacement, il arriva colérique aux portes du village, il déambula le long d’un chemin bétonné remplit de trous causer par les obus de la guerre, puis, il s’arrêta au centre du village et regarda vers le haut, il se mit à sourire, jeta le parapluie noir avec violence et tapa avec énergie le sol de son pied gauche, il finit part mettre ses mains imparfaites, remplies part de multiples coupures, sèche comme le désert du Sahara dans ses poches.

Alors qu’une statue était sur son chemin, il la snoba du regard avant de passer à ses flans, puis Marlow chuchota avec discrétion :

  • Alors ? Toujours autant chiante, Madame je suis faites de bronze ? souffla l’homme fou.

  • Et toi ? Toujours autant con, Monsieur le Blond ? renchérit la statuette.

Cette sculpture était celle d’une jeune fille, aux cheveux carrés ondulés vers le bas, la jeune enfant souriait à plein poumon, elle était en plein course, elle tenait un panier fait de paille dans son bras droit, elle portait une robe typiquement suisse et elle était fait entièrement d’engrenages en bronze et en argent.

  • Elle ressemble beaucoup à Heidi cette statuette d’ailleurs… qu’est-ce qu’on disait déjà sur cette statue ? ... Ah ! Oui ! Elle avait été créée le 15 juillet 2024 dans le but…. De… Symbolisé la paix dans le monde. Pff, mon cul ouais ! Tu m’étonnes, qu’elle voulait la... paix ? souffla Marlow, en la regardant et en se calmant.

Après cette révélation, il se mit à fixer le socle qui tenait la statuette, la pierre était faite en granit ancien. Puis, alors que son regard vert clair pastel avec des éclats de verres jaunes étaient humidifiés, il reprit son parapluie et continua son chemin tous en esquivant la fille de métal en passant à gauche. Concentré sur la création de l’objet, il ne remarqua pas qu’il heurta par inadvertance le coin de la pierre qui maintenait la statue, après l’avoir touché il fut pris d’un soudain vertige et tomba à plat ventre, au pied de la jeune fillette d’engrenages. Il finit par se cogner le devant du crâne contre le sol. Il perdit part la suite connaissance.

  • Maaaarrrrloooooww ! Marrrrlowwww ! chantonna une voix.

L’homme surpris par la voix, se réveilla en sursaut, semi-conscient, il resta quelque secondes dans les vapes, il se leva part la suite. La pièce où il était, restait sombre, seule une lumière au loin, éclairait la salle, accompagnée d’une étrange silhouette. Les murs de cette pièce étaient faits en vapeur de fumés de couleurs bleu et blancs.

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