Quand je vois ton ciel couvert de nuages

Venus de ces forêts qu’on brûle pour des profits

A court terme, alors qu’il faudrait penser à l’infini

Ma Terre, je me dis que tu fais plus que ton âge

Quand je vois tes décharges à ciel ouvert

Qui débordent de tout ce superflu qu’on jette

Et qui sont à l’origine de maladies abjectes

Ma Terre, je me dis que ton âme, tu la perds

Quand je vois tes inondations et éruptions

Témoins de ce dérèglement climatique inexorable

Contre lequel nos politiques luttent de manière si minable

Ma Terre, je me dis que ton futur rime avec désolation

Quand je vois toutes ces misères humaines

Ces hommes, ces femmes parqués dans des camps

Qui sont les victimes impuissantes des guerres et du temps

Ma Terre, je me dis qu’il ne reste malheureusement que la haine

Quand je vois pourtant que tu nous offres un renouveau chaque jour

Je suis heureux de pouvoir aider les autres, de donner du sens à ma vie

Je reste optimiste, il le faut, l’espoir malgré tout survit

Ma Terre, je me dis qu’il faut t’imiter et faire vivre l’Amour

Quand je vois ce que nous avons la possibilité de faire

Vaccins, innovations, art et musique

Rien d’impossible à notre clique

Ma Terre, je me dis que tu nous offres l’espoir d’un futur sans misère

Quand je vois ces couples qui se forment et s’aiment

Ces enfants qui naissent et viennent perpétuer notre espèce

Ces rires, ces joies, cette euphorie, cette allégresse

Ma Terre, je me dis que tu mérites bien ce joli poème.

04/11/2021