Acte 37 : LES CONTES DE L'ÉTOILE EFFONDRÉE - Theoddorus

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— Salut les Troll-spectateurs ! Bonjour, ma chère Janette !

— Bonjour chers Troll-spectateurs ! Bonjour, cher Marcel. Alors quoi de neuf sur le marché infinitésimal du thé ?

— Stable. Je nous ai dégoté un thé vert japonais bien fermenté ! Tenez, vous m'en direz des news, ma Janette.

— Hm, quelle étrange odeur...

— Ah, bah c'est le luxe, là-bas.

— Oh, cher Marcel ! Notre pigiste adoré à commencé à perser le mystère de la bande de contrebandiers du Ragnaa !

— Envoyez-moi tout ça sans plus attendre !

*

— Rien de cassé ?

Hm. Non.

— Bien.

Mais qu’est-ce qu’elle fait ? Elle me sauve la vie et part sans se retourner ?

— Tu veux le monde ? Ne me mens pas. Tu sais que je t’entends.

— Oui.

— Je peux t’offrir l’univers.

Que pourrais-je répondre à ceci ?

Rien.

— Nous devons fusionner. Si tu veux les pouvoirs suprêmes du Monde des Ombres. J’ai besoin d’un corps physique.

— Mais vous en avez un.

— Illusion.

Mais que veut-elle dire par là ?

— Ne crains rien, je ne vais pas te prendre le tien.

— C’est comme pactiser avec le diable ?

— En quelque sorte. Oui.

Sa voix, toujours comme un murmure, dans ma tête.

— Alors ?

— Entendu.

Je fais quoi, je lui tends la main ? Je lui fais l’amour dans la boue ? Bon sang cette femme me fait perdre toute notion de raison. Je n’y comprends rien.

Hm.

Ses lèvres sont comme du miel. Elle est quoi ?

Je suis l’ombre des choses. La nuit dans la lumière. Celle qui entend tes rêves les plus sombres.

Je l’entends dans mon esprit.

— AAAAAAAAAAH !!

— Une fusion fait toujours mal.

— J’ai cru que vous m’aviez tué.

— En quelque sorte. Je suis en partie faite de tes cellules, maintenant. J’ai arraché un morceau de ta chair. De ton coeur.

— Où sommes nous ?

— Dans un vaisseau mère de la Guilde.

— Pardon ?

— Je t’ai dit que je t’offrirais l’univers. Il te faudra un peu de patience.

— J’en ai. J’ai attendu des années avant d’accéder au pouvoir dans ma contrée.

— Les miettes d’un monde perdu, comparé à ce qui s’ouvre devant toi.

Elle me fait frémir de désir avec ses promesses d’infini.

— Les étoiles dans le creux de ta main. Théoddorus Llywelynn.

— Qui êtes-vous ?

— Major Shaido Ra, des Services Spéciaux du Grand Padischah. Mon Lieutenant Aloisius Tudor.

— Oh. Pardon. Je vois que votre laissez-passer est conforme. Je vous fait préparer des quartiers. Vous pensez rester longtemps sur la base ?

— Quelque jours, le temps de recevoir les instructions pour la prochaine mission.

— Les rebelles deviennent plus nombreux et plus forts. Ils fomentent une révolution. Je vous souhaite d’écraser le mouvement avant qu’ils ne provoquent le chaos dans la galaxie.

Où suis-je ? Chaos, rebelles… On se croirait sur la Terre Déchue. Galaxie ? Mais quel est ce monde ? Où suis-je ? Puisqu’il faut repartir de zéro. Et bien je suis prêt.

— Bien.

— Major ?

— Je répondais à une pensée. Rien. Nous n’allons pas vous retenir plus longtemps Colonel... ?

— Démétrius.

— Colonel Démétrius. Pourriez-vous nous indiquer le mess des officiers ?

— Par là. Prenez l’elevator c’est au septième étage.

— Merci Colonel.

Cette vue imprenable sur le vide cosmique. J’ai hâte de la voir. La nébuleuse d’Orion paraît mystique en son centre. Ces baies vitrées télescopiques ! Il arrive à l’être humain de se surpasser…

Quelle technologie ! J’en reste sans voix. Pourquoi a-t-elle donné des noms différents ?

— Il ne faut jamais prononcer son véritable nom face à l’étranger. En ton nom réside la puissance de ton énergie vitale.

— De la magie. Je ne vous croyais pas superstitieuse.

— Je ne le suis pas. Je viens d’un monde ou les lois de la physique diffèrent, en bien des points, des vôtres. Humain.

Elle devient insultante quand je la contrarie. Par tous les dieux de la guerre des mondes ! Quelle beauté. Je veux ce royaume.

— Veux-tu devenir Padischah, Theoddorus Llywelynn ?

— Vous m’avez promis l’univers.

— Oui.

— Je le veux.

Les chroniques de l’univers - « Aux frontières de l'infini »

D. S. PENRY pour TROLL MAG INFINI-TEA

*

— Mais quel rapport avec notre équipe de mercenaires ?

— Oh, il y en a un mon cher Marcel, autrement notre pigiste ne nous aurait pas confié son article !

— Intrigant... À la semaine prochaine chers Troll-spectateurs et ne trollez pas trop devant l'écran !

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