Chapitre 3

Une minute de lecture

Silencieuse comme la nuit, la Consoleuse traversa la ville. Elle alla toquer jusqu'à une maison pauvre, non loin des bidonvilles, où se terrait une famille de plusieurs enfants. Par une suite de mauvais hasards, le père et la mère avaient perdus tout deux leurs métiers. Ils avaient été contraints de vendre leur maison et de vivre dans ce taudis.

Comment savait-elle tout ça ? Et bien, elle aimait bien écouter les ragots de ses vieilles amies, ça lui apprenait toujours plein de choses. La Consoleuse toqua, et dit :

Je suis la Consoleuse,

Bénie soyez-vous ! s'écria l'homme en ouvrant la porte. Nous étions désespérés !

Encore une fois, la Consoleuse les écouta lui raconter leur histoire, puis leur promit de leur trouver du travail grâce à ses relations. Puis elle alla voir les trois enfants qui n'arrivaient pas à dormir, transis de froid dans leur lit à peine chaud.

Elle leur raconta un conte, rempli de magie, de chevaliers et de sorcières. Les enfants s'endormirent aussitôt, trop fatigués pour entendre la fin de l'histoire. La Consoleuse alla ensuite voir les parents, puis comme avec la jeune femme de son immeuble, leur fredonna une berceuse qui les plongea dans un sommeil profond.

La Consoleuse se promit de retourner les voir le lendemain avec des friandises, puis quitta la pauvre maison à la recherche d'une autre personne dans le besoin. Et elle n'eut pas à aller bien loin...

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