Envoûtée par ton regard,

Je me laissai aller ce fameux soir.

Tes lèvres m’appelaient,

Et mon corps y répondait.

Le feu s’embrasait en moi.

Tandis que je m’approchais doucement,

Tu me souris malicieusement

J’étais déjà trop proche de toi.

Impossible de te résister,

J’étais en train de succomber.

Quant à toi, tu semblais serein

Comme habitué à un tel entrain féminin.

Parcourant lentement mon corps,

Ton pantalon se serra.

Ma robe dévoilant mes courbes

Sembla poser son rouge sur tes joues.

On trinqua, on discuta,

Ta bouche parfaite se mouvant avec perfection,

Était un véritable appel à la tentation.

Découvrant l’objet de mes désirs, tu te rapprochas.

À seulement quelques centimètres de moi,

J’hésitais encore.

Je ne te connaissais pas,

Cependant, impossible d’ignorer mon corps.

Il te voulait,

Comme moi, je te désirais.

Ma fleur pulsa,

Quand ta main, sur ma hanche, se posa.

Je sentais la passion qui t’unissait à moi,

Tandis que ton souffle effleurait ma peau.

Comme un dieu, tu étais beau,

Et je décidai de m’offrir complètement à tes bras.

Encore quelques petites secondes,

Et enfin, je te goûterais.

Les yeux fermés, je t’attendais,

Souhaitant satisfaire une envie profonde.

Mais tes lèvres dévièrent,

Et sur ma joue se posèrent.

Surprise, je me reculais,

Et te découvris amusé.

Tu jouais avec moi,

Et de ce jeu, tu étais le roi,

Tandis que je tombais pour toi,

Les sens en émoi.