Chapitre 4

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Seul le bruit des couverts se faisait entendre, aucun regard ne se croisait, tout ca à du à ma curiosité. J avais gâchée la soirée que tous m avait préparer et m était déçu moi même, mais le plus gros crevé cœur étais là mine déçu et triste de baboushka, qui c était donner beaucoup de mal pour moi ... j ai été égoïste.
La honte m empêchait de m excuser ayant peur qu à la moindre prise de parole je n empire les choses. Maladroitement je jouais avec les quelques petits pois restant leurs faisant faire des allez retour , laissant peu à peu mon esprit vagabonder .

Le bruit des couvert se faisait de moins en moins entendre, la lumière chaleureuse du salon se tamisait laissant peu à peu l obscurité s installer .

- Tishe, malyshka,
ne govori ni slova,
Ne lezhi na krayu
Pridet seryy volk I kusat' nogu.

répétais je en boucle , continuant de balancer les aliments d un bout d un autre de mon assiette . La pièce où je me trouvais n était plus du tout le salon de la maison mais une pièce obscure remplie de vieux meuble crasseux . Mon regard se leva lentement au moment où un son presque inaudible parvient à mes oreilles . Devant moi l énorme meuble de cuisine était subitement remplie de divers aliment et outils de cuisine , hachoir, couteau à désosser.. des carottes, et des poireaux était visible..

Incapable de me levée ou de ne bouger le petit doigts , je sentie une légère pression sur mon épaule, au début elle était juste présente mais plus les secondes passait plus elle était présente, un long frisson me parcourut lorsque la pièce se remplie d un aura malsaine. Sans comprendre un traître mot de ce que je disais je continuais de répéter en boucle les mêmes phrases , laissant pour unique source de bruit le son de ma voix .
C est la que je l entendi pour la première fois, cette voix glacial et vide de toute émotions avec un fort accent des pays de l Est . L obscurité semblait soudainement s agité, comme ci elle essayait de s échapper de fuir ce qui allais se passer.

- A table les enfants...

Une vive douleur envahi l endroit où était je sentait la pression, comme ci un lame entrait lentement dans ma chair, et ce que je prenait pour une simple métaphore devient une réalité entendant le métal taillez centimètre par centimètres ma clavicule. Je ressentait chaque allez retour de la lame mais était incapable de crier , seul mes larmes de peur et de douleurs coulais .

- Le..repas..seras..bientôt.. prêt !

La peur... non c était plus profond que ça.. une peur primaire m avait envie , j était à la merci de la personne qui me découpai incapable de me défendre.
Il où elle prenait un malin plaisir à son acte , trahi par sa respiration haletante .
J était devenue la proie de cette personne et rien n y personne ne pouvais me sauver.

Lily aussi avait elle ressenti cela..? Ce sentiment d impuissance qui dévorait chaque parcelle d espoir.. laissant peu à peu un vide .. un vide si profond que seul le désespoir et de résignation.

Le bruit ce fit de plus en plus faible et l horrible voix devient bientôt lointaine jusqu'à devenir inaudible ... jusqu'à disparaître seul la douleur était encore bien présente.
Mais la voix n était pas la seul chose qui avait disparut , l ignoble cuisine avait elle aussi disparut , elle avait laissez place au Néant. Ni lumière ni obscurité ,il y avait absolument rien devant moi, un simple puits de vide, comme ci la mort avait entendu mes pleure silencieux et m avait libérer de mes tournants. Doucement je fermais les yeux laissant la sérénité faire disparaître la douleurs de mon corps , appréciant le calme et le silence des lieux. Mais sans comprendre pourquoi ma promesse faites au ombre le soir du pacte avec Alu me revient. Je devait me battre pour ces voix inaudible, pour Anna et Lily ! Je ne pouvais pas partir aussi facilement.

- Tu est une combattante Hylia Volkov. Mais prend garde..Je suis partout , tapi dans les ombres , ayant l apparence de tes proches. Et même dans un souvenir qui n est le tien tu peux perdre la vie, je t'accorde un sursis mais... fait extrêmement attention, celle qui te cherche à un appétit insassiable.
La voix était douce et réconfortante , comme la caresse d une brise en plein mois d Août.

Quand j ouvrit les yeux , le décors avais une nouvelle fois changer , le néant avait laissez place à une rue décorer par des citrouilles et des fantômes.. C était ma rue ... Le bout de ma rue. Debout et perdue par ce qu il venait de se passez je me fit brutalement bousculer.

- Dégage la tarée ! Tu gêne le passage !

Sentant le sol froid sur ma main je releva la tête en grimaçant légèrement, le groupe de jeune qui était passer plus tôt devant chez moi était devant moi , en cercle comme pour se donner du courage.
L une des jeunes fille ce tourna vers moi et me jetta un mouchoir en riant de mépris.

- Tu est vraiment barge , tu pisse le sang ..

- On s en fou d elle ! Vous êtes prêt ?!

Je pris le mouchoir sans vraiment réfléchir et essaya de me relever en poussant un cris de douleur et lorsque je tourna la tête vers la zone qui me mettait dans cette état un cris étouffer de stupeur m échappa. Mon épaule était cinder en deux.. une énorme plaie laissant une partie de l os apparaître était visible.. L adrénaline me permettait de rester éveillé bien que ma vue ce brouillai à cause de la douleur. Je n étais même pas choque de voir la cruautés humaine à l action ni même outrée qu aucun d eux ne prenne la peine d appeler les urgences ... les humains était égoïste et mauvais de base et l adolescence sublimais ce beau petit mélange créant des monstres en devenir.

Le petit groupe ce tapperent dans la main en prenant le chemin montant vers un immense portail en métal rouiller par le manque d entretient et par les années passez sous le froid et la pluie . L adolescents qui était le meneur posa sa main sur la poignée toute aussi rouiller que le reste de la porte et aussitôt l air changea.. il devient mordant le vent se mit à souffler refermant le portail brutalement, mais aussitôt le jeune homme l ouvrit de plus belle ,malgré les bourrasques du vent.. Tendant l oreille je pouvais les entendre ..ces murmures dans les bourrasques , des supplications inaudible pour ces être égoïste..

- Ne faite pas ça...
- Fuyé

Voilà ce que j entendait dans l air, mais j était la seul à les entendre...comme à chaque fois.
Faisant un pas vers le début du chemin je me stoppa net en voyant que la bâtisse devant moi n était autre que L orphelina Blackwood..
La bâtisse..ou plutôt le château datant de l époque gothique avait bien viellie du moins de loin.. en regardant plus attentivement les pierre de la bâtisse était ronger par la mousse , elle se fissurait à de nombreux endroit sans parler des vitres qui malgré les année n avais pas cassez mais était couvert de saletés et de poussière je n osait même pas imaginer l intérieur.

Hurlant de toute mes forces pour faire entendre ma voix malgré les bourrasques de plus en plus puissante , demandant au groupe de revenir et de renoncer à pénétrez la demeure , personne ne m entendi .
Le groupe déjà devant l immense porte en bois , l ouvrir sans mal et disparue dans la noirceur de la demeure , laissant le simple bruit lourd de la porte ce refermer me faire comprendre que j avais été encore une fois impuissante.
A la seconde même où le dernier adolescents avait franchi le seuil de la porte du château le vent ce tu et le portail ce referma de lui même dans un brouhaha fracassant .
La rue était de nouveau calme et les quelques éclats de rire venant du château ce faisait de plus en plus discret jusqu'à ne laissez que le bruit des feuilles morte pour unique compagnie.

- RINA ELLE EST LA !

La voix de Dan me tira de ma torpeur et comme un sanglier me percuta de ton son poids m arrachant un cris de douleur venant du cœur. Il regarda mon épaule et son regard changea il était pas terrifiée et horrifiée mais inquiet , des horreurs il en avait vue ... bien plus horrible qu une clavicule mutilée.

Rina nous rejoint et d un simple regard les amoureux se comprenais , sans me poser de question Rina me ramena chez nous laissant Dan passez un coup de fil.

Au chaud et les premiers soin prodiguer par ma sœur, ma grand-mère nous rejoint en furie , le regard paniquée . Je pouvais sentir sa détresse de la ou j était.

- Milly ?! Cette chanson ou tu la apprise ?!

Je ne comprenais pas de quoi elle parlais et sous mon étonnement ma sœur se leva pour calmer baboushka, elle l'a laissa prendre place sur le canapé face à moi et d une voix etonnament calme lui demanda de laisser le temps pour que je leurs explique ce qui c était passer.

- Hylia ... je vais pas te mentir tu nous a fichue une sacrée trouille.. que c est il passez ?

- Je ne sais pas .. je mangeais avec vous et je me souvient que j avais honte ..après ça..

Grand-mère me coupa.

- Milly tu est sur de ne jamais appris cette chanson ?!

- NON ! maintenant vous pouvez m expliquer ce qu il c est passez ?!

Rina pris une profonde inspiration.

- On était tous à table et d un coup tu t est mise à chantonner au début cela était à peine compréhensible mais rapidement tu a augmenter le volume et tu t'es levez et est sortie... on n'a pas eu le temps de te rattraper que tu avais déjà disparue dans la nature.. et on t'a retrouver devant l orphelina..
Grand mère sauta du fauteuil en me regardant dans les yeux .

- Milly écoute moi bien , as tu vue quelques chose dans la maison ?!

- Non.. je ne crois pas y être entrer ...

- Alors comment explique tu ta blessure ?!

- J était dans une cuisine ... une vielle cuisine sale et crasseuse et il y avait cette personne.. qui me découpait..

- Milly... ma Milly..

Dan revient accompagner d une femme âgée d une soixantaine d année, elle était jolie malgré les nombreuse ride qui harnais son visage et ces yeux noisette offrais un regard apaisant.

- Bonsoir Marie.. désolé de te demander ça mais..

Elle posa un regard rapide sur moi en souriant, et c est la que je vis la ressemblance avec Dan.

- T'en fait pas Rina j avais rien de prévue ce soir..

Elle se mit à rire légèrement avant de prendre place à côté de moi et calmement posa une main sur la mienne.

- Je vais demander à Dan de rester mais Yana et toi devriez quitter la pièce ça va être douloureux à regardez.

Elles acquièrent et quittèrent la pièce nous laissant tout les trois.

Dans vient près de moi et tout aussi calmement que sa mère me posa une question.

- Tu as peur des aiguilles ?

- j ai passez 10 ans en hôpital...

- Ma question était bête.. Au faite voici ma mère.. elle va te recoudre car si on t'emmène à l hôpital il y a de forte chance que tu ne le quitte plus à nouveau.

- Je comprend..

Marie sortie une plaque en métal et un sachet stérilisé que je connaissait que trop bien, un kit de suture et des compresses.

- Ma belle je vais désinfecter la plais et t anesthésié après mais je ne doit plus attendre pour refermer la plaie ou tu risque un septicémie et autre infection donc je vais te demander de mordre ça au cas où... Le produit ne fasse pas effet.

Dan attrapa une seringue et la plongea dans un flacon pompan un liquide transparent. Il pinça ma peau au niveau de la plaie et piqua dans me demander . La douleur n était rien comparer à la plaie que j avais ni même à la sensation de brûlure que m infligeait le désinfectant à alcool de Marie. Je mordait de toute mes forces le bout de cuir envelopper de tissus que m avais donner la femme et malgré ça, aucun de mes cris n était étouffer ,chaque fois que l aiguille piquait ma chair un cris étouffer passait la barrière du cuir et emplissait la pièce. Mes larmes coulais abondamment sur mes joues , si bien que le bas de mon sweat était humide.

Cinq minute plus tard Marie avais terminer et mon épaule était bander à la perfection .

- Tu devra éviter les charges lourde et surtout prend ces médicaments .. ce son des antibiotique et des Anti douleurs..

Sonnez j hochais simplement la tête , Dan me souleva pour m allonger dans le canapé, me laissant sombrer dans les bras de morphée, sous le regard amusée d Alu

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