Brûle, brûle, petite étoile,
Que flamboient mes voiles!
Que je parte à sa conquête,
Pour ce cœur de poète.

Un écrivain au lyrisme éclatant,
Or, peu importe les évènements,
Sans passion ardente,
Seules les ombres le hantent.

Un jour, une perle tomba des cieux,
Amenant un trésor fort précieux,
Et une musique des plus enjôleuses,
Accompagne cette pierre nébuleuse.

Les deux entités brillant,
Par des éclats si différents,
Destinées à se rencontrer,
Et à se transformer.

Brûle, brûle, petite étoile,
Que flamboient mes voiles!
Que je parte à sa conquête,
Pour ce cœur de poète.

De mélancoliques rimes,
Éclosent sous sa plume,
Un pinceau marqué,
Par un triste passé.

Pleine d’une douce assurance,
L’objet divin s’avance,
Dans un monde aux teintes grises,
Où sa mélodie reste prise.

Une ombre se relevant péniblement,
Une lueur s’amusant tendrement,
L’un écrivant sur ses malheurs,
L’autre chatonnant son bonheur.

Brûle, brûle petite étoile,
Que flamboient mes voiles!
Que je parte à sa conquête,
Pour ce cœur de poète.

Quand la fortune sonna son arrivée.
Le poète fut des plus éberlués,
Jamais il n’aurait cru rencontrer,
La fée tant et si souvent rêvée.

Devant son âme éteinte,
Se trouvait sa muse sainte,
La perle tant espérée,
Celle le poussant à devenir chevalier.

L’écrivain fut submergé,
Par un puissant raz-de-marée,
Par une revigorante lueur,
L’éclat d’une toute nouvelle ardeur.

Brûle, brûle petite étoile,
Que flamboient mes voiles!
Que j’essaye de la conquérir,
Et que je finisse de guérir.