Le gouffre, cette appellation impressionnante. Deux situations se presentent: soit on est au bord du gouffre, soit on se retrouve au fond du gouffre sans se rendre compte. Dans les deux cas, on ne peut faire qu'une seule chose, creuser, creuser, et encore creuser.

Afin d'éviter tout questionnement inutile, lorsqu'on est au bord d'un gouffre, le plus naturel possible en tant qu'etre humain, c'est de vouloir descendre tout droit dans ce gouffre, afin de satisfaire notre vilaine curiosité.

Ca en fait beaucoup de gouffres, mais franchement ce n'est pas un hasard, en vue de la situation humanitaire actuelle. L'humanité est dans un gouffre infini. Mais cette chose que nous appelons espoir, fait vivre. Alors lorsqu'on creuse dans le bon sens on finit par voir cette petite lumière timide, qui vient petit à petit illuminer notre vie.

Blaise Pascal a dit: le coeur a ses raisons, que la raison ne connait pas. Qu'en est-il lorsque le coeur et la raison s'accordent? Lorsque la raison et le coeur jouent les memes notes, et s'alignent de façon presque parfaite? Oui presque parfaite. Car des divergences existent toujours, meme lorsqu'on est proche de la perfection. Sinon celle-ci n'existerait pas.

Comment on se sent alors lorsque le coeur et la raison sont sur la meme longueur d'onde? Est-ce qu'on se sent apaisé? En parfaite harmonie avec soit meme? Je pense qu'on peut meme se sentir leger, tellement leger, que lorsqu'on ferme les yeux, on croirait flotter dans les airs, en respirant et expirant lentement. Allez'y faite le. Fermez les yeux, respirer et expirer lentement quelques secondes. Ca-y-est c'est fait? On va dire oui. C'était facile n'est-ce pas ?

J'ai une bonne nouvelle, et bien il ne s'agit pas seulement d'un simple exercice de respiration. Je suis d'accord que cela fait du bien, nous permet de relacher la pression. Mais la on parle de la Raison et du Coeur. Arriver au stade ou le Coeur et la Raison s'accordent ne serait-ce que quelques instants, il faut faire tout un travail sur soi. Un combat interminable entre moi, moi-meme. Chez Freud, il parle du "ça et le moi". Je suis arrivée la sans vraiment le faire exprès. C'est en me relisant que j'ai pensé à lui, un grand monsieur d'ailleur. Entre Blaise Pascal et Freud, les choses deviennent un peu difficile.

Je me sens si petite face à ses grands penseurs, qui ont changé le monde. De leur époque. Nous on se contente d'étudier brievement leurs extraits, et on nous demander d'aller front, affronter cette vie si difficile, en pensant avoir le bagage adéquat.

Deux choses se présentent, soit on se contente de se dire oui le Coeur a ses Raisons que la raison ne connait pas , soit on choisi de se battre, et chercher a comprendre le veritable sens de cela. Et voilà, c'est comme si on était au bord d'un gouffre et on fait le choix de descendre et de creuser.