Les Origines

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Voici l’histoire de la « République des Gogols», parti politique étant à l’origine d’une période trouble pendant laquelle une bande de débiles profonds s’empara du pouvoir républicain de Francie.

Pour bien comprendre ce pan de l’Histoire il faut savoir ce qu’est un Gogol. Et bien c’est un terme mathématique parfois orthographié Googol qui est un entier naturel dont la représentation décimale s’écrit avec le chiffre «1» suivi de «100» zéros. Ce nombre gigantesque est bien supérieur au nombre de particules dans l’univers, c’est pourquoi il est utilisé ici pour qualifier la bande de crétins dont nous allons raconter l’histoire et cela pour deux raisons: Premièrement, un nombre aussi grand dépasse l’entendement, tout comme le niveau intellectuel des abrutis dont il est question ici et deuxièmement, un nombre avec autant de zéros est une parfaite représentation graphique du groupe d’individus précédemment cité.

Cette histoire commence donc en l’an de grâce 2017 et Gogol 1er est au pouvoir. Alors pourquoi 1er me direz vous? Et bien parce que même si plusieurs Gogols avaient déjà fait leur apparition dans le paysage politique de Francie, personne n’avait osé pousser la connerie à son paroxysme en tant que chef d’état. Gogol 1er a donc été un précurseur, le lanceur du mouvement, celui à qui on aurait donné 1/20 en notant large et qui comme le nombre Gogol allait être suivi par des centaines de zéros.

En 2017, fort de sa note minable obtenue après 5 ans à raconter n’importe quoi, à faire des sorties en scooter pour retrouver sa copine, à se prendre les pieds dans le tapis et à bafouiller à la tribune il cède finalement son trône républicain au sous-fifre qu’il a lui même élevé en son sein j’ai nommé Gogolito, le chef des zéros.

Comment vous décrire Gogolito? Et bien on pourrait le qualifier de cuistre (homme pédant, ridicule et vaniteux de son savoir) et de micromyxeux (du Grec myxo: « morve » soit petit-morveux). Il fut bien aidé dans son ascension au pouvoir par la nullité absolue de son mentor auprès duquel même une huître semblait avoir du charisme, mais également par sa grand mère... pardon, sa femme qui lui fit découvrir le grand monde de Lutèce.

Une fois en place, Gogolito souhaita éviter les erreurs de son prédécesseur poignardé par une bande de frondeurs tel César par les conjurés (l’analogie avec César est trop flatteuse pour Gogol 1er car à part le front dégarni et le fait d’avoir été trahi la comparaison s’arrête là). Donc pour éviter ce destin funeste, Gogolito lança son propre mouvement que nous allons nommer ici « La République des Gogols » et décida de s’entourer.... d’une bande de Gogols (il faut suivre un peu). Ces Gogols tout comme les zéros du nombre du même nom étaient de véritables nuls... mais judicieusement choisis pour leur soumission, leur incompétence et leur appartenance à une certaine bourgeoisie moderne.

Du jour au lendemain cette véritable armée de clones prit d’assaut les plateaux de télévision et les antennes de radio, bien aidé par une caste journalistique totalement amoureuse de Gogolito et prête à se mettre à quatre pattes les fesses en l’air pour accueillir la parole divine de la secte des Gogols.

Pourquoi parler de secte des Gogols? Et bien parce que ce mouvement correspond parfaitement à la définition suivante: Ensemble de personnes (les Gogols) qui se réclament d’un même Maître (Gogolito) et professent sa doctrine (nous reviendrons plus tard sur cette doctrine lors d’un autre chapitre).

Si d’un coté la secte des Gogols saturait l’espace médiatique, proclamant l’imminence d’un nouveau monde ponctué par des leçons de morale, de l’autre Gogolito saturait l’espace démocratique en lançant sa première salve d’ordonnances sur la loi travail (les ordonnances sont des dispositions totalement démocratiques grâce auxquelles vous pouvez demander poliment à la bande de soumis, membres de votre secte, l’autorisation d’avoir les pleins pouvoir sur un sujet donné et donc de vous passer de leur opinion de soumis).

Tenant ainsi les deux rênes de Francie (le parlement et les médias), la tête haute, le regard dominateur, entouré de tous ses Gogols à genoux à ses pieds, les mains jointes ainsi que de l’ensemble du monde médiatique à quatre pattes léchant au sol la moindre miette de pouvoir, Gogolito venait de faire sombrer la Francie dans une des périodes les plus troubles de son histoire.

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