Dialogue

Une minute de lecture

Elle…

Il suffirait de presque rien

Pour que nous nous entendions bien

Et pour que la vie nous sourie.

Oublie le regard des amis,

Eux, qui ne pensent qu’à notre âge,

Qu’ils s’occupent de leur ménage…

Lui…

Il ne suffirait que d’un rien

Tu as raison, mais ô combien

D’années faut-il donc que j’oublie.

Et pour qu’enfin, ma belle amie,

Tu descendes de ton nuage,

Dans mon cœur cesses tes ravages…

Elle…

Pourtant je ne veux que ton bien

Ton expérience n’est pas rien

Pour m’apprendre ce qu’est la vie,

Et m’apprendre l’amour aussi

Je connais bien ce vieil adage

La valeur n’est pas question d’âge…

Lui…

Mais moi, maintenant, je sais bien

Que pour toi, je ne pourrai rien

Qui te fasse changer d’avis.

Peut-être est-ce bien mieux ainsi

Je ne reçois plus de messages,

Es-tu enfin devenue sage ?

Elle…

Moi, je constate qu'à présent

Tu es aux abonnés absents,

Peut-être est-ce bien mieux aussi

Pour ta tranquillité d’esprit.

Au loin j’entends gronder l’orage

Qui déjà brouille ton image...

Lui…

On ne peut à ce jeu jouer

Qu’inconscient ou désespéré

Toi tu es trop jeune pour l’être

Et moi un peu trop vieux peut-être.

Même si l’amour n’a pas d’âge

La vieillesse est bien un naufrage…

JI 10/11/21

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