Rêve apocalyptique

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 Dans la rue, je marche. Soudain, des insectes, des oiseaux nous poursuivent et tentent de nous attaquer… début de l’incompréhension. Le jour s’assombrit et grisaille. Je cours, j’essaie de me cacher, je continue de courir. J’atterris dans une animalerie. Volatiles, insectes, animaux en tout genre se rebellent. On sent le danger, cette ambiance bizarre.. j'en ressors en courant.

Ville apocalyptique. On sent le danger partout. Dans la rue des samouraïs géants du moyen-âge du restaurant chinois ont des masses, des haches.. Il faut faire la queue (le long d'une colline en montée) pour essayer de s’échapper. On a l'impression que tout le monde est condamné à y mourir. Mais à la fin de la queue, ils décident si tu peux passer ou non. Vivre ou mourir.

Je suis passée, pourtant ces samouraïs sont violents et se battent à mort à côté de moi. Je continue mon chemin, heureuse d’avoir pu échapper aux haches. Mais que se passe-t-il dans cette ville ?

Courir dans la ville. Danger où que tu ailles, le risque de mourir et cette pression constante. Où aller pour s’en sortir ? Retrouver un groupe d’amis. « Suivez moi je connais les lieux de cette ville de tarée ».

 Dans un centre commercial, nous sommes coincés. Est-ce un genre de secte ? Les personnes dans le centre commercial sont du groupe des "méchants" et tentent de nous amadouer (nous offrir à manger, fausse gentillesse, hypocrisie), de nous avoir.

Ne surtout pas se séparer, il faut sortir de là. Je les perds de vue. Je tente de retrouver mes amis. Je suis sortie du centre commercial, mais par la fenêtre extérieure je vois un couple d’amis qui sont coincés dans un travail forcé en laverie. Merde, comment les sauver je ne vais pas retourner là dedans. Finalement, on s’échappe, il faut fuir au plus vite.

 Dans une voiture volée et ancienne, mon ami réussi à la trafiquer et la faire démarrer. Nous sommes 4 ou 5. On rit et prenons la route. Mais c’est dingue, la route se transforme ! Elle change de taille, rétrécie, s’agrandit, rétrécie, des arbres tombent du ciel et tentent de s’écraser sur nous (clairement, nous sommes visés), on slalome. C’est MALADE ! Echappés belles.

On continue à pied. Je reconnais les monuments, le chemin me semble familier, j’indique donc la route à prendre. « Dépêchons, pourquoi prenez-vous votre temps ? Ne sentez-vous pas le danger ? Vos vies en périls ? Allez ! » Mais ils marchent plutôt tranquillement derrière moi. Le danger est partout : « Suivez moi je sais où il faut aller, je connais ce lieu ». Je me perds un instant mais retrouve mon chemin.

On passe par ce café/restaurant avec des moines bouddhistes à table. Comment font-ils pour ne pas s’apercevoir que c’est l’apocalypse dehors et vivre comme si de rien n’était ? Je suis heureuse de les voir. J’essaie de les convaincre de me suivre, de les embarquer, je pense qu’ils me sauveront du danger car ils sont moines. Finalement, ils restent dans ce restaurant ensemble, souriant. Je continue de fuir.

 Dans un immeuble, essayer d’être à l’abris du danger. J’atterris dans le salon. Je retrouve ma tante, ma famille. Suis- je maintenant en sécurité ? J’en doute, toute la ville est partie en couille. Par la fenêtre je vois que l’immeuble est maintenant encerclé par ces géants samouraïs de tout à l’heure qui tentent de défoncer cet immeuble avec une poutre. Merde. L'immeuble tremble, de la grosse poussière tombe à chaque coup, j’ai peur qu’ils ne réussissent à le faire s'effondrer. Il faut partir avant que l’immeuble ne s’écroule avec moi dedans. Et on est plutôt haut. Est-ce un virus qui a rendu le monde si violent ? Ils sont tous devenus fou, c’est dingue. On risque de mourir à chaque instant. C’est l’anarchie, l’apocalypse partout. J’emprunte une paire de basket blanche car je suis en chaussette, pas très agréable pour s’enfuir. « Ok mais faudra me les rendre » me dit ma tante. Les chinois sont partis. Mais ne prenons pas le risque. C’est devenu beaucoup trop dangereux.

Je tente donc de m’échapper par la fenêtre pour ne pas être repérée, le long de l’immeuble. Je tente de m’accrocher. Je réalise que c’est très haut, j’ai peur de tomber. J’ai le vertige et suis paralysée le temps de réaliser ce qui m’a pris. « Pourquoi est-ce que j’ai fait ça ? J’ai à peine la place de mettre mes orteils sur le rebord, un mur pour s’accrocher du bout des doigts ? Mais je vais tomber, comment ai-je fait pour ne pas être déjà tombée, c’est illogique. Comment fais-je pour tenir sur ce rebord ? Oh non purée de bordel de merde je ne suis pas prête à mourir ». Je suis paralysée de peur. « Pourquoi pourquoi pourquoi pourquoi pourquoi pourquoi j’ai fait ça….. ». Allez, je tente de me déplacer ou c’est la mort. Je ne tombe pas mon dieu mais que fais-je sur le rebord d’un immeuble ? « Allez sors toi de là ». J’arrive à me déplacer lentement le long de l’immeuble, mais toujours en hauteur je me réveille.

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Nuit du 04 janvier 2018Chapitre2 messages | 4 ans

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