rupture
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Brume de visages abrutis danse dans mon esprit.
Des âmes auparavant appartenues à de corps inconnus.
Le réseau d'espoir et d'envie s'étale à ma vue froide.
L'hymne de la vie s'éteint transi, et les images passé s'effacent,
fades
Un jour il y a la vie, et celui qui suit, c'est la nuit.
Un jour on rit, puis viennent les cris.
Dans mon accalmie, le lac noir m'interpelle.
Le passeur enveloppé du linceul, manie de ses membres abstraits sa barque éternelle.
Un jour on rit, puis viennent les cris.
Une cellule improvisée me fait reconnaître mes pêchés alcoolisés.
Enfin sobre, je renie mes croyances étrangères, pour danser dans cet enfer.
Un jour. . .
Tout est fini.
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