Chapitre 3

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Pendant le temps où je restais couper du monde, je reçu la visite d'Edwin qui m'annonça que la police, sous l'ordre du commissaire Orace Gallimard, avait refusé de fouiller mon appartement. Gallimard était le petit homme trapu qui s'était montré très peu amical à mon égard lors de mon réveil en un lieu inconnu, pour lui, il ne faisait aucun doute que j'étais le meurtrier. Pour des raisons de sécurité publique, il voulait me voir derrière des barreaux. Quand je demandai à Edwin la raison de son aversion profonde pour ma personne, il m'expliqua que Gallimard avait une fille du même âge que Lucie et que son meurtre avait fait se réveiller de plein fouet ses instincts paternels.

Le fait que Gallimard mette un frein dans la recherche de preuves pouvant attester de mon innocence nous incommoda énormément avec Edwin. Il interrogea les résidents du bâtiment dans lequel je vivais sans succès. Les jours passaient et nous étions toujours au même point, je le voyais se démener pour ma cause et cela me réchauffait le coeur de savoir que quelqu'un était de mon côté et faisait tout son possible pour me sortir de ce mauvais pas. S'il n'avait pas été là à tenter par tous les moyens de m'innocenter, je crois que je serais devenu fou à cause des crises d'angoisses et de la pression que me faisait subir mes geôliers. Gallimard se faisait un malin plaisir de tourner la tête quand un de ses hommes se montrait un peu trop violent avec moi. Bien sûr, leurs marques n'étaient pas visibles, ils se débrouillaient pour qu'elles soient dissimulées sous le t-shirt blanc qu'ils m'avaient fourni au moment où ils avaient récupéré celui tâché de sang pour le mettre dans les preuves à charges.

Deux semaines s'écoulèrent avant que je ne puisse sortir de ma cellule pour comparaitre devant un juge. Gallimard, dans sa grande générosité, me fit fournir des vêtements qu'il pensait présentable pour ce genre de situation. On m'emmena dans une pièce équipée d'un miroir pour me changer. Pour la première fois depuis mon arrestation je pouvais voir mon reflet et je peux dire que je fus surpris par l'image qui me fut renvoyée. Mon regard croisa celui d'yeux bleus luisants encadrés par de profondes cernes noires, le long de ma mâchoire on pouvait apercevoir des bleus à la forme de doigts virant du violet au jaune. Ma peau était d'un blanc cireux, la moindre de mes blessures était exacerbée par ma pâleur. J'avais perdu du poids, mon corps déjà maigre à l'origine paraissait encore plus faible après deux semaines d'angoisse et d'incertitudes. Finalement mon regard se posa sur mes poignets, ceux-ci portaient des marques de brûlures liées aux menottes. Je laissais échapper un rire nerveux devant l'énormité de ce qui m'était reflété. Cela suffit à attirer l'attention du gardien qui m'annonça non sans agacement que je n'avais pas le temps de me pomponner et que si je ne me dépêchais pas il n'hésiterait pas à utiliser la force pour me faire obéir.

J'étouffais un soupir pour ne pas m'attirer ses foudres et m'habillais en vitesse pour qu'il m'emmène à la salle d'audience. Arrivé là-bas, je découvris que le juge n'en avait pas fini avec le précédent accusé. On me fit asseoir et me conseilla de me tenir à carreaux. En écoutant les murmures autour de moi, j'appris que le débat durait depuis plus de deux heures. L'accusé était un homme svelte et de taille moyenne, il se défendait lui-même, fait surprenant, et de temps à autre un sourire furtif se dessinait sur ses lèvres pour disparaître aussi vite qu'il les avait effleurés (était apparu). Il avait des yeux bleu océan qui étaient aussi perçants que ceux d'un aigle, il semblait suivre du regard le moindre de vos gestes et donnait l'impression de lire en vous comme dans un livre, ce qui laissait une sensation assez désagréable. Il était calme et se défendait superbement, il donnait l'impression qu'un spectacle se jouait sous nos yeux et que de tous les acteurs il en était l'orchestre. Il s'exprimait avec lenteur, trouvant toujours de quoi contredire l'accusation, passant d'une joyeuse camaraderie au sarcasme sans jamais laisser le temps de lui trouver une quelconque faille. Pourtant il ne fut ni innocenté, ni condamné. On le renvoya en prison en attendant de lui faire un nouveau procès.

Alors qu'il était conduit en dehors de la salle, l'homme s'arrêta à mon niveau et me dévisagea. Le temps sembla s'arrêter à l'instant où nos regards se croisèrent. Nous n'échangeâmes aucune parole mais cela suffit à ce que je me sente moins seul. Il repartit sans se retourner une seule fois mais dans son regard j'avais lu de la compréhension et de la compassion pour une situation que nous savions tous les deux inévitables.

Le juge était énervé, il n'avait pas prévu de passer autant de temps sur cette affaire pour qu'elle n'aboutisse à rien. Il passa rapidement sur mon cas. Edwin tenta de prouver mon innocence mais tout ce qu'il put dire ne convainquit personne. Gallimard, de par sa réputation, était bien plus écouté que mon ami. Il réussit tout de même à m'obtenir une peine de deux ans de prison avec suivi psychologique. Je fus soulagé de savoir que je n'allais pas passer dix ans de ma vie en prison pour un crime que je n'avais pas commis. Gallimard n'était pas de cet avis, mais le jugement ayant été rendu, il ne pouvait plus rien faire pour que ma sentence soit plus sévère.

Ainsi débuta ma vie en prison. Pour la première fois de toute ma vie, je me retrouvais entouré des individus les plus dangereux : violeurs, assassins, tueurs à gages. Tous m’approchaient pour connaître mes exploits, les sensations que j’avais ressenties en tuant mon amie, ils voulaient pour certain que je leur rappelle l’odeur de l’acier recouvert de sang. Les petits voleurs et autres petits délinquants préféraient se tenir à l’écart de ce groupe qui avait soif de sang.

Cependant, en les côtoyant, je découvris que derrière leur soif de sang, se trouvait pour certain un cœur d’une grande bonté. Ils savaient que quelque chose s’était brisé en eux et qu’il serait difficile de le réparer, se savoir en prison les rassurait. Ils regrettaient tout de même leur ancienne vie, certains découvraient qu’ils étaient père, d’autres perdaient tout contact avec celle qui leur avait donné la vie. Ils savaient que plus rien ne serait comme avant.

Parmi tous ces personnages intimidants, trois d'entre eux décidèrent de me prendre sous leur aile. Ils étaient tous les trois connus pour leur exploits et respectés par la majorité des prisonniers qui ne souhaitaient sous aucun prétexte se confronter à l'un d'eux.

Le chef du trio s'appelait Amber Thane. C'était un homme de petite taille, aux cheveux bruns mi-long, avec de longs cils qui encadraient des yeux gris pâle qui pouvaient prendre une teinte métallique lorsqu'il se mettait en colère. Il avait un visage délicat dont il s'était servi pour assassiner des personnes haut placées. Le public le connaissait sous le surnom de "poupée de porcelaine." Il se faisait passer pour de frêles jeunes femmes afin de mieux attirer ses victimes. Il était très belle homme, je comprenais qu'il ait pu si facilement assassiner des gens sans qu'on vienne à le soupçonner. Il faudrait que je sois vigilant en sa présence afin de ne pas me retrouver dans une situation qui me mettrait en porte-à-faux. Gallimard trouverait un moyen de s'en servir contre moi en allongeant ma peine.

Amber avait un fort caractère, il détestait qu'on le sous-estime à cause de sa petite stature, c'est pour cela qu'il n'hésitait pas à menacer et insulter ceux qui osaient faire des commentaires sur son physique. Cependant, il ne fallait pas chercher à insulter ou toucher ne serait-ce qu’un cheveu d'une personne sous sa protection car dans ces moments-là, il perdait son sang-froid et s'en prenait physiquement à l'auteur de ces méfaits. Heureusement, c'est dans ces situations que Jim Encola, un homme grand et svelte, aux cheveux blonds cendrés et aux yeux bleus, connu par le public sous le surnom de "l'ombre parisienne" qui empoisonnait les gens se trouvant sur sa liste de façon si subtile que c'était surprenant qu'il se trouvât en cet endroit, intervenait pour calmer Amber. Là où Amber n'était que passion et violence, Jim était le calme plat et la patience. C'est pour cette raison que Jim était le bras droit d'Amber. Les prisonniers le craignaient plus que la colère d'Amber car Amber était prévisible, Jim ne l'était pas.

Au milieu de ce duo, un troisième personnage s'était glissé et était devenu tout aussi important que les autres. Eric Dolandre était un homme bedonnant au visage joufflu et au sourire expressif. Il avait des yeux noisette pétillants et des cheveux châtains. Il était connu par le public sous le surnom de "vendeur de rubis." Avec un rire, il aimait raconter qu'il s'était amusé à vendre de superbes bijoux dans lesquels il avait remplacé le rubis par le sang de ses victimes. Il était très fier de son travail et ne regrettait aucunement ses actes. Il représentait la socialisation dans ce groupe, c'est lui qui s'occupait de dialoguer avec les autres criminels afin de mettre en place des règles de conduites qui conviendraient à tous. Il ne fallait pas se fier à son sourire car il pouvait facilement retourner une situation désavantageuse à son avantage tout en éliminant la menace représentée par ceux responsables de la situation.

Je ne comprenais pas pourquoi ils avaient décidé de me donner leur protection, ils n'hésitaient pas à me dire que je n'avais pas été assez artistique dans la façon dont j'avais tuer mon amie, je n’osai pas leur dire que j’étais innocent et leur laissais croire ce qu’ils voulaient.

Quelques mois après mon arrivé en prison, un groupe d'individus s'en était pris à moi afin d'envoyer un message à Amber.

J'étais seul quand cela se produisit. Eric venait de me quitter pour aller voir Amber et Jim qui étaient partis une vingtaine de minutes plutôt sans rien dire. A l'instant où il fut hors de leur champ de vision, ils se jetèrent sur moi, trois d'entre eux réussirent à me maîtriser, l'un d'eux tirait mes cheveux en arrière, maintenant ma nuque dans une position inconfortable. Le chef du groupe se rapprocha de moi pour me dévisager et m'expliqua avec excitation ce qu'il comptait me faire et pourquoi. Selon ses dires, Amber n'était qu'un minus qui lui avait voler le trône de cette prison et il comptait bien le lui reprendre, en commençant par s'en prendre au membre le plus faible de ses protégés.

Au signe de tête du chef de la bande, ils commencèrent à me rouer de coups de façon rapide et stratégique. Tout comme Gallimard et ses hommes, ils souhaitaient faire passer un message sans pour autant qu'on puisse les relier à ce qui s'était passé. Alors que je commençais à voir trouble à la suite des coups répétés dans mon abdomen, j'entendis des cris de douleurs qui n'étaient pas les miens. Avec grandes peines, je réussi à voir de nouveau normalement, malgré la douleur qui rendait ma respiration douloureuse.

J'enroulai mes bras autour de mon torse pour me protéger quand je me rendis compte que mes membres n'étaient plus tenus par de mains épaisses. Je cherchai des yeux la raison de ce phénomène, je ne m'étais pas rendu compte que mes agresseurs m'avaient relâché. Devant moi, à quelques mètres de l'endroit où je me trouvais, gisaient les trois hommes qui m'avaient maintenu en place durant ce calvaire. Ils étaient recroquevillés sur eux même, et se protégeaient la tête et l'estomac comme s'ils se préparaient à recevoir un coup. Une main se posa sur mon épaule.

Avec un sursaut, je me rendis compte que quelqu'un se trouvait à côté de moi, et me parlait. J'essayai de me concentrer sur les mots qui sortaient de la bouche de cette personne mais je ne réussissais pas à comprendre ce qui m'était dit. Amber poussa un petit soupir et enroula avec une grande délicatesse un bras autour de ma taille puis commença à se lever, m'indiquant ce qu'il attendait de moi par ce simple geste. Je sentis aussitôt mon corps protester mais Amber ne me lâcha pas, au contraire, se rendant compte de ma faiblesse, il me prit au niveau des genoux tout en gardant son bras autour de ma taille et me souleva de terre en faisant attention à ne pas trop mettre de pression sur mes blessures. Ma tête reposait dans le creux de son cou, j'entendais le battement calme et mesuré de son coeur, alors qu'il continuait à me parler sans que je ne comprenne quoi que ce soit.

Un peu plus loin, j'aperçu Eric, une main sur l'épaule de Jim, lui chuchotant quelque chose à l'oreille. L'homme qui se trouvait à ses pieds avait le visage couvert de sang. Amber avait dû leur parler, car ils se tournèrent en même temps dans ma direction et croisèrent mon regard. Eric m'offrit un sourire rassurant, tout en gardant une main sur l'épaule de Jim afin de l'aider à garder le contrôle sur ses émotions. Jim était impassible mais on pouvait voir dans ses yeux briller une immense rage.

Par réflexe, mon corps commença à trembler, Amber, ayant ressenti ce changement, me murmura quelque chose que je supposais être des mots de réconfort tout en signalant, d'un mouvement imperceptible de la tête, au deux autres qu'ils en avaient fini ici. Amber m'emmena à l'infirmerie où on lui annonça que j'avais une légère commotion cérébrale ainsi que quelques bleus sur le thorax et l'abdomen. Le trio poussa un soupir de soulagement à cette information.

Cette mésaventure nous rapprocha les uns des autres. Ils ne me quittèrent que très rarement après cela, et trouvèrent toujours une solution pour avoir un oeil sur moi-même lors de leurs absences. Ils furent d'un grand réconfort lorsque mes cauchemars recommencèrent. Amber, se montra d'une grande douceur avec moi, m'offrant du réconfort et des mots bienveillants Jim était toujours là, dans un coin à veiller sur nous, le temps que je retrouve mes esprits. Eric essayait alors de me redonner le sourire en me racontant des farces ou taquinant Jim et Amber qui se laissaient faire juste pour voir le petit sourire qui se dessinait sur mes lèvres après ces moments terrifiants. Je n'aurais jamais pensé rencontrer des personnes leur ressemblant dans cette prison. Ils étaient bien plus humains que bien des gens que j'avais pu fréquenter. A leur manière, ils s'étaient recréer une famille et j'en faisais partie.

Les jours passèrent se transformant en mois, puis en année. Vint finalement le moment de mon départ. Avec un pincement au coeur, je décidai de dire à ma nouvelle famille la raison pour laquelle je me trouvai en prison, ce que j'avais toujours refusé de leur révéler jusqu'à ce moment précis. Ils écoutèrent mon histoire avec une impassibilité déconcertante, même Eric ne laissait rien paraître à travers ses yeux pourtant si expressifs. Quand j'eus fini mon récit, tout ne fut plus que silence, je n'entendais plus que mon coeur qui battait la chamade, attendant le moment où mes amis se retourneraient contre moi pour leur avoir menti par omission. Amber regarda Jim puis Eric avant de finalement s'approcher de moi. J'étais tétanisé, j'avais la respiration coupée, je ne pouvais lire les intentions d'Amber sur son visage. Je le vis lever les bras, c'était trop pour moi, je fermai les yeux.

Quelques secondes qui semblèrent durées une éternité passèrent, puis je senti un corps contre le mien et deux bras s'enroulés entour de moi dans une étreinte chaleureuse. J'ouvris les yeux. Amber me regardait avec un sourire affectif sur les lèvres, ses yeux gris étaient presque translucides. Avec beaucoup de douceur dans sa voix, il me murmura tout en gardant un contact visuel :

" Nous savions que tu n'étais pas comme nous, tu es bien trop pur pour ce monde. Il me caressa la joue avec une grande tendresse. Je suis désolé pour ton amie, elle ne méritait pas ce qu'il lui est arrivé et toi non plus.

- Je vous ai menti ! M'exclamai-je. Vous ne vous sentez pas trahi ?

- Comment pourrions-nous nous sentir trahi si nous étions déjà au courant que tu n'étais pas coupable ? Demanda Jim, qui avait déposé une main sur mon épaule.

- Mais... Commençai-je.

- Pas de "mais" qui tienne, jeune homme ! Dit Eric d'un air joueur. Ecoute nous donc pour une fois, ça te fera du bien.

- Ne te tracasse pas la tête avec des idées comme celles-ci, répliqua doucement Amber. Même si tu n'as rien fait, tu fais quand même parti de cette drôle de famille, ajouta-t-il en faisant un geste qui les englobait. Tu vas nous manquer, dit-il en me serrant plus fort dans ses bras.

- Le monde sera bien morne sans ta touchante innocence, murmura Jim qui s'ajouta à l'étreinte, semblant nous protéger Amber et moi des dangers du monde extérieur.

- Je suis d'accord, ajouta Eric. A qui vais-je pouvoir me plaindre de ces deux-là, désormais ? Dit-il de façon dramatique, ce qui lui valut une tape sur la tête. Ow... J'ai compris, j'arrête. Y-a-t-il une place pour moi dans ce câlin géant improvisé ? Demanda-t-il avec amusement."

C'est ainsi que je retrouvai ma liberté, laissant derrière moi des camarades précieux. L’air frais de l’hiver emplissait mes poumons et je redécouvrais avec délice l’odeur du pain fraîchement sorti du four, celle de la ville, une odeur impossible à décrire mais pourtant unique. Sans m’en rendre compte mes pas m’avaient conduit jusqu’à ce lieu qui m’était si cher, mon chez moi.

La gérante se tenait devant l’immeuble, elle semblait guetter quelque chose ou quelqu’un. Quand nos regards se croisèrent, elle sembla d’abord incrédule, puis un grand sourire éclaira son visage, elle s’avança dans ma direction sans me lâcher une seule fois des yeux. Une fois à ma hauteur, elle me dévisagea, puis doucement me prit le visage entre ses mains, me pinçant les joues comme pour vérifier qu’il ne s’agissait pas d’un rêve. Enfin, tendrement, elle me caressa les cheveux et dans un souffle me souhaita la bienvenue, comme on le ferait à un fils de retour après un long, très long voyage.

Une fois l’émotion passée, elle me prit par la main et me conduisit à l’intérieur de l’immeuble où elle m’annonça que depuis mon départ, ce jour fatidique, elle n'avait pas loué une seule fois mon ancien appartement et l'avait conservé durant toute la durée de mon séjour en prison car elle était persuadée que je reviendrai un jour et que j'en aurais besoin à ce moment-là.

Avec surprise, je me réinstallais dans cet immeuble que je considérais comme ma maison. Pour fêter nos retrouvailles, la gérante m’invita à dîner avec elle le soir même, cependant elle m’expliqua qu’elle devait encore régler quelques affaires dans l’après-midi, avant de me laisser seul dans son appartement.

J’étais exténué, mes paupières se faisaient de plus en plus lourdes, au début je luttais contre le sommeil, mais la chaleur du feu dans la cheminée et le confort du fauteuil dans lequel j’étais assis me firent doucement sombrer dans un sommeil des plus réparateurs.

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