Deux mondes, une température.
Son cœur gèle de ne pouvoir aimer
Coincé sur sa géante fournaise
Scrutant les étoiles, cherchant l’être désiré
Dans le vide sa planète telle une braise
Son âme brûle d’un éclat sublime
Perdu sur son bloc d’eau figé
Pour elle c’est la passion qui prime
Attendant que son désir soit consommé
Son cœur pleure, sur sa pierre se sublime
Manquant d'air dans sa propre asphyxie
Mais l'ardent n'est pas la seule victime
De solitude dans sa peuplée galaxie
Son âme rit son destin sans être aimé
Tout son être cri et en elle bouillonne
Le givre autour d’elle ne fait que resserrer
Pour que la flamme en elle ne soit qu’atone
Les cœurs et âmes peinent à se trouver.
Levant les yeux comme unique dernier espoir.
Se regarde de l'étoile d’à côté.
Mais cela, sans jamais s’apercevoir.
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