au nom de l'amour ?

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Les quatre larrons bavant de jalousie se demandait chacun de leur coté comment attirer l'attention de Jane.

Garp lança les hostilités, dès que Tarzan cessa de s’exhiber aux cotés de Jane, il s’approcha du couple qui venait de trouver une place où s’asseoir. Lord Greystoke était allé chercher de quoi boire. Il profita de ce moment pour adresser la parole à la femme qui lui avait tapé dans l’œil

« bonjour »

« bonjour »

« Vous…. Vous aimeriez danser avec moi mademoiselle »

« Non merci, c’est bien aimable à vous, mais je suis avec mon mari »

« Je vois » fit Garp « mais ne voudriez vous pas danser tout de même ? »

« Non merci vous ai-je dit »

A cet instant, Tarzan revint avec deux verres.

« Elle vous a dit qu’elle ne voulait pas danser, n’insister pas »

Garp se retira, rouge de confusion, il quitta le Neverland, prit d’une soudaine envie d’écrire sa mésaventure, rageant intérieurement contre ses femmes qui ne s’intéresse pas aux hommes de valeurs comme lui.

Garp se retira, rouge de confusion, il quitta le Neverland, prit d’une soudaine envie d’écrire sa mésaventure, rageant intérieurement contre ses femmes qui ne s’intéresse pas aux hommes de valeurs comme lui.

Puis se fut au tout de Peter Pan. Il se mit à danser comme un jeune cabri, multipliant les figures de style, des sauts périlleux et des saltos. Toute le public du night-club le regardait, bientôt un cercle se forma autour de lui, tapant des mains, l’encourageant à continuer. Peter Pan jetait de furtifs coups d’œil à Jane, mais à son grand désespoir, elle était bien la seule à ne pas sembler s’intéresser à lui. Bientôt une autre jeune femme s’approcha et se mit à danser face à lui. Elle était d’une beauté à couper le souffle. L’éternel jeune homme répondit a ses mouvements, bientôt les deux furent en parfaite symbiose. Peter Pan se dit que finalement Jane était plutôt banale. Il se concentra sur la danseuse et était certain qu’elle serait sa nouvelle conquête.

Jane n’avait rien remarqué.

Ce fut le tour du Petit Prince. Il s’approcha du couple, leur demanda s’il pouvait s’asseoir avec eux et n’attendant pas leur réponse, s’installa.

« je viens d’un autre monde, voyez-vous, et malgré tout ce que j’ai pu voir sur les différentes planètes que j’ai pu visiter, rien n’égale votre beauté mademoiselle » fit-il.

« Je ne suis pas une demoiselle ! » répondit Jane

« Cela n’enlève rien à votre charme » dit le Petit Prince, avec un sourire de charmeur comme il savait si bien le faire.

Tarzan qui n’avait pas réagit instantanément, estomaqué par le culot de cet hurluberlu qui venait essayer de draguer sa compagne devant ses yeux, tapa du poing sur la table.

Le petit Prince sursauta puis se reprit.

« Vous êtes avec cette brute ?» fit-il

« Tu sais ce qu’elle te dit la brute » cria Tarzan au visage de l’intrus. il l’avait pris par le col de sa chemise et le secouait.

Les videurs intervinrent.

« Que se passe-t-il Mr Greystoke ? » fit l’un d’entre eux.

« Cet homme a le culot de venir draguer Lady Jane sous mon nez. »

« c’est vrai Monsieur ? » demanda le videur, s’adressant au petit prince.

Le petit prince compris qu’il n’avait pas pris le bon angle d’attaque. Tarzan lui semblait plutôt musclé, et les videurs du même acabit. Il décida qu’après tout Jane n’en valait pas la peine, il trouverait bien une belle princesse sur une des autres planètes.

« Je, … je ne voulais pas importuner, je m’en vais ».

Le petit Prince sorti du night-club, tout penaud.

Achab quant à lui était resté au bar. Il buvait de nombreux verre sous les yeux inquiets du barman. Il semblait bien tenir l’alcool, mais l’employé se demandait à quel moment il devait arrêter de le servir.

« Jezabel ! » se mit soudain à crier Achab.

« Ça va monsieur » demanda le barman

« Oui, oui » maugréa le capitaine « serre-moi un autre verre »

« Non, je crois que vous avez assez bu »

« Qu’en sais-tu ? Que connais-tu de la vie, jeune blanc-bec ! Je dois oublier cette Jezabel, je dois résister à la tentation, elle est là dans cette maudite boite de nuit, elle est venue pour me narguer »

Le Barman fit discrètement signe aux videurs.

Achab était de plus en plus affalé.

« Alors ce verre ? »

Les deux agents de sécurité vinrent se mettre chacun d’un côté du capitaine.

« Que voulez-vous ? » râla Achab « vous ne me faites pas peur, je lutte contre un monstre bien plus terrifiant que vous » fit-il montrant sa jambe artificielle. « Un monstre qui m’a déjà arraché une jambe »

« Monsieur, nous ne doutons pas de votre bravoure, mais vous devez sortir, vous avez assez bu je crois, nous vous appelons un taxi ».

« Je n’ai pas besoin de votre aide pour rentrer suppôts de Satan ! »

« Calmez-vous »

« Vous êtes envoyés par cette fille, Jezabel ! Elle m’a de nouveau séduit cette vicieuse, et maintenant elle vous envoie pour me chasser, la salope ! »

Il prit son verre et le lança vers Jane, manquant son but de loin. Les deux videurs se saisirent de lui et le firent sortir. Ils appelèrent la police qui s’occupa du capitaine.

Ainsi Tarzan et Jane purent continuer leur soirée sans être de nouveau importuné.

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