D'avoir écouté ‘Les Copains’

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D'avoir écouté ‘Les Copains’, ça m'a évidemment plongé dans mon adolescence, mes années de Lycée, le Régiment et je ne sais quoi encore, enfin le grand carrousel des ‘feuilles mortes’ qui se ramassaient à la pelle et puis, surtout, ça m'a fait penser aux copains actuels, à tous ceux, sexagénaires et bientôt septua qui essaient, jour après jour, de transformer leur retraite en ‘Violon d'Ingres’, de faire que la succession des semaines, des mois, des années, ne ressemble pas trop à un film usé des Frères Lumière où l'image tressaute sans cesse, où les personnages sont si flous qu'on les croirait irréels, en voie de perdition à la manière de quelque ancienne civilisation disparue dont l'humanité n'a même plus le souvenir.

En tout, à se retrouver sur la Place du Marché, on est bien une bonne dizaine. Tous de bons copains, pour la plupart des anciens de la Manu. Tous les jours on se voit, même les jours fériés, même les jours de grève et même ceux où on est malades. C'est une règle sacro-sainte à laquelle nul ne penserait à déroger, c'est comme un serment de chevalerie, un vœu de fidélité entre les adeptes d'une Loge maçonnique, l'engagement d'assistance mutuelle des Membres de la Confrérie de Saint-Fiacre.

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