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16 minutes de lecture

Avant de commencer votre lecture, je tiens à vous mettre en garde.
Tout d'abord, je ne tiens pas du tout compte du canon de l'auteur d'Harry Potter, pour aucun de ses personnages. Ensuite, vous allez lire quelque chose de totalement grotesque, c'est une parodie à n'en pas douter que j'ai écrite il y a quelques années et que j'avais, à l'époque déjà posté sur un site de fanfiction sous un autre pseudonyme. Sans plus de blabla, je vous souhaite bonne lecture, ou bon courage ...

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  • Dernière année d'études en vue. On crie "ouaissssss" tous en coeur les Serpentard.

Je roule des yeux une fois de plus, que Morgane me vienne en aide. Plus les années passent, plus c'est compliqué ici. Je ne parle bien évidemment pas des cours (qui, soit dit en passant, je réussis haut la main, je suis Blaise Zabini !) mais de l'ambiance qui règne dans cette maison de fous dans laquelle j'ai atterri il y a sept ans. J'ai devant les yeux un groupe de septièmes années qui crient comme des enfants de cinq ans. Parmi eux et à ma plus grande honte, se trouvent Pansy Parkinson, Théodore Nott, Gregory Goyle et son ombre Vincent Crabbe, Millicent Bulstrode et Miles Bletchley.

Celui qui fait depuis bientôt vingt minutes le chauffeur de salle et demande aux autres de répéter ses phrases débiles, n'est autre que Marcus Flint. Vraiment, j'ai honte de ma maison, mais de lui encore plus. Depuis son accident de balai en juin dernier, il devient vraiment de plus en plus bizarre. La dernière phrase qu'il a demandé à son "public" de crier pourrait paraître, disons normale, quoi de mieux après tout que de motiver les troupes ? Oui bon, sauf que là, nous sommes en janvier et que l'année scolaire est bien engagée l'air de rien ! Je soupire devant la bêtise humaine, car eux comme de gros imbéciles, ils répètent.

Drago me rejoint sur le canapé, Merlin merci lui n'a pas succombé à cette folie et reste sur le droit chemin des sains d'esprits. Il me jette un regard qui veut dire "Mais qu'est-ce qu'on fout ici ?!". Crois-moi, je me pose la même question depuis cinq mois. Je hausse les épaules en réponse. Je pose ma tête sur mon poing et fixe le mur, mieux vaut ça que les regarder eux, ils pourraient se méprendre et croire que ça m'intéresse. Manquerait plus que ça tiens ! Drago me glisse à l'oreille qu'il va chasser (comprenez par là qu'il va draguer), j'acquiesce de la tête et soupire. Mais que je m'ennuie ce n'est pas possible ! Je le vois sortir par le portrait qui garde l'entrée de notre salle commune. Apparemment, mon ami étend son terrain de chasse aux autres maisons. Mouarf vu ce qui traîne ici, je le comprends.

Je me lève, à quoi bon rester là de toute manière ? Que faire, que faire ? Bof un petit tour dehors me changera les idées. J'enfile ma cape, histoire de ne pas m'enrhumer et abîmer ces jolis yeux en les faisant pleurer et passe à mon tour le portrait. Je ferme la porte et m'y accoude pour respirer un bon coup dans le couloir, le calme, Merlin que ça fait du bien. Je dois avoir l'air idiot à ne pas bouger, mais comprenez-moi, j'en peux plus. Hier Flint voulait qu'on chante autour d'un feu de camp (et ce, dans la salle commune, vous voyez l'idée ?), ce matin fouille au corps avant de sortir de la salle commune, Monsieur avait un pressentiment ... Et ce soir, il nous (dé)motivait. Demain c'est quoi ? On danse la Carioca avec le professeur Rogue dans le parc ?

Je finis par me lancer d'un pas on ne peut plus lent à travers le couloir. Personne en vue, moi qui voulais de la distraction. Loupé. J'arrive devant la grande salle et jette un coup d'œil à l'intérieur, quelques élèves discutent entre eux aux quatre tables, pourtant, ils donnent tous l'impression de se faire monumentalement chie... Hum de trouver le temps long.

Mouais, continuons plus loin. La porte de la bibliothèque se profile au bout du couloir, ce n'est pas une mauvaise idée d'y aller, bien que je n'ai pas trop envie de bosser. Je n'en ai pas besoin donc ... Bah, on verra bien. J'entre. Bon une chose est certaine, il n'y a pas foule ! Madame Pince me salue. Je la salue de la tête histoire d'être poli, mais n'ouvre pas la bouche, faut pas exagérer. Des premières années bossent à une table, passionnant. Je me dirige vers le fond de la bibliothèque pour approfondir mon inspection. Hum tiens, c'est étonnant Hermione Granger est cachée entre quoi, disons environ quinze livres et travaille. Je ricane sans m'en rendre compte, du moins je m'en rends compte trop tard. Elle me regarde furibonde. Sourire en coin de ma part histoire de paraître dans mon état normal. Elle soupire bruyamment, je crois que je l'énerve. Humf tant mieux, c'est bien plus drôle.

Je m'installe sur le bureau qu'elle a choisi pour bosser histoire d'en rajouter une couche. En plus, vu que je suis assis sur la table, je suis plus haut qu'elle, donc, si elle veut me lorgner ça sera tout sauf discret. Je suis si intelligent. Je pose mon menton sur mon poing qui lui est sur mon genou et la fixe. Pari avec moi-même, elle ne tiendra pas plus de deux minutes avant de l'ouvrir. Je patiente. Je patiente encore. Bon, elle va l'ouvrir ?! Je vois ses petits doigts qui s'agrippent au livre qu'elle feuillette comme si sa vie en dépendait, je retiens un gloussement, ça ne ferait pas très Serpentard, cela ne ferait pas très viril non plus. Elle soupire tellement fort que les pages tournent toutes seules, je me mords la lèvre inférieure. La voilà qui claque son livre sur le bureau et lève la tête d'un mouvement brusque. YES !!! Elle ouvre la bouche, je suis toute ouïe, mais ... aucun mot ne sort ?

Je tourne la tête dans la même direction qu'elle, histoire de comprendre sa réaction et de connaître la cause de son mutisme soudain. Une jeune fille, de Gryffondor si je me fie à ce que je vois de son uniforme, est occupée à chercher un bouquin sur une étagère non loin de nous. Ok... Bon, oui d'accord, elle a une belle paire de fesses, mais de là à en être bouche-bée, faut pas pousser mémé. Je retourne à Granger et ce que je vois me fait lever un sourcil. Elle me sourit de toutes ses dents. Hum, Salazar, nous avons un problème !

  • Mais bien sûr Zabini que je peux te la présenter ! Avec plaisir même ! dit-elle assez fort pour être entendue de tout Poudlard.

Heu ??? ... quoi ? J'ai raté une marche. Quelqu'un m'explique ?

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Mercredi matin, ô joie ! Je me lève de mon lit complètement dans le coaltar, un coup d'œil à droite m'informe que Drago dort encore. Je ne l'ai même pas entendu rentrer hier soir. Un coup d'œil à ma gauche me fait sursauter. Flint fait du yoga sur son lit en tenue bouddhiste. Morgane ... Je prends sur moi pour ne rien dire et me dirige lentement vers la salle de bain après avoir récupéré mes affaires propres. Je verrouille la porte et fais couler l'eau de la douche. Le miroir me renvoie une image peu enthousiaste de moi-même, sourire peu convaincu à mon reflet. Je frissonne face au résultat, parfois, je me fais peur. Je retire mon pyjama en soie et entre sous l'eau chaude. Hum, je pourrais rester là des heures. Je me savonne avec délice, l'odeur de vanille qui vient chatouiller mes narines est un réel ravissement. Le front posé sur le carrelage froid du mur de ma douche, je réfléchis, du moins j'essaye d'aligner des pensées cohérentes, de si bon matin ce n'est pas facile. En plus je n'ai que très peu dormi, ce qui n'aide vraiment pas. Tout ça à cause de Granger ! Je grogne et glousse en même temps, car un restant de savon au coin de mes lèvres à décider de se transformer en bulle. Faut vraiment que j'arrête de glousser.

Je sors finalement de la cabine et utilise un sort pour me sécher. La flemme ce matin. Je m'habille et vérifie que tout est bien placé, que chaque bouton est fermé et qu'aucun pli n'enlaidit ma tenue. Parfait, comme toujours. Je me brosse les dents en pensant à ma fin de soirée. Qu'elle soit maudite cette foutue fille ! Sa dernière phrase résonne dans ma tête comme une litanie depuis qu'elle l'a prononcée.

"Mais bien sûr Zabini que je peux te la présenter ! Avec plaisir même !"

Je t'en ficherai moi des présentations. Puis c'est quoi cette fille ? Lavande machinchose. De la glu cette fille oui ! Quand Granger est allée la chercher après sa douce tirade, je me suis dit "ça va pas moche la fille" sauf que jolie, mais timbrée ! Bon sang, Granger, tu me le paieras ! Quand Lavande-chose m'a vu, ses yeux se sont illuminés. Rien d'anormal en soit je suis si beau. Elle m'a souri, pas moche donc je souris, charmeur. Grosse erreur !!! Si j'avais la possibilité d'avoir un retourneur de temps, j'irais direct retirer ce foutu sourire de mon visage, car c'est à partir de là que ça à dérapé. Granger a souri en coin et là, j'ai paniqué ! Elle est partie si vite que je n'ai pas eu le temps de lui demandé ce qu'elle faisait. Quand sa silhouette a disparu de la bibliothèque, je me suis retourné vers ma charmante voisine.

J'ai failli tomber au sol, car la sangsue était littéralement collée à mon bras et battait des cils en me fixant. J'ai respiré profondément, pensant à une manière de fuir le plus dignement possible. Ce fut ma deuxième erreur. En bombant le torse pour insuffler de l'air à mes pauvres poumons, j'ai attiré l'attention de "la chose" vers ce dernier. Ses mains remontaient de mon bras auquel elle était suspendue et allaient doucement, mais sûrement vers mes pectoraux (durs et musclés, comprenez-là la pauvre petite) pour une inspection manuelle. J'aurai pu apprécier le contact, oui vraiment, je ne suis pas un garçon difficile en temps normal, mais son regard m'a fait peur. Dans ses yeux, se battaient divers sentiments, oscillant entre la faim, la douceur, la cruauté et la possessivité. J'ai donc fais ce que tout homme normal aurait fait à ma place ... J'ai bafouillé et suis parti en courant vers mon dortoir pour me cacher sous mes couvertures.

Je tremble en repensant à ce sourire et sort de la pièce. Je grimace en repassant devant Flint qui maintenant fait des bruits étranges en se balançant d'avant en arrière sur son matelas. Complètement fou, je vous le dis ! Drago est réveillé et prépare ses affaires pour aller à son tour se laver. Une partie de moi à envie de lui raconter ce qui s'est passé hier soir, une autre me souffle que ce n'est pas une bonne idée, surtout avec l'autre abruti qui n'est pas loin. Je décide de remettre cette discussion à plus tard et salue mon ami avant de descendre dans la salle commune. Personne à part deux jeunes garçons qui jouent aux cartes. Je regarde l'heure et comprends que j'ai mis plus de temps que prévu dans la salle d'eau. Je presse le pas et sort, bien décidé à prendre mon petit-déjeuner en paix.

J'arrive devant la grande salle, qui malgré l'heure matinale est déjà bien bruyante. Deux professeurs discutent tout près des grandes portes donc je les salue brièvement. Je fais un pas de plus et m'élance vers la table désignée pour ma maison, mais une tornade brune me saute dessus, me faisant dangereusement vaciller.

  • Bonjour mon petit Blaisy ! Tu as bien dormi mon caramel en sucre ?

Wow wow wow, minute minute ! Non, je n'ai pas bien dormi, j'ai fait de drôles de rêves, mais, passons. Blaisy ? Mon caramel en sucre ? C'est une blague ?

  • Blaisy ? répète-t-elle.

Je dois rêver en fait. Non cauchemarder serait plus approprié. Sinon pourquoi cette fille me sauterait dans les bras, alors que je ne la connaît même pas ! On a discuté deux minutes et madame en est déjà aux petits surnoms affectifs. En plus discuté ... c'est beaucoup dire hein, j'ai juste légèrement baragouiné vers la fin. En plus, c'est quoi ce surnom ? Blaisy ! Non mais franchement ! Morgane m'en veut, c'est une évidence. Enfin, non, elle ne m'en veut pas puisque je dors encore et que je vais bientôt me réveiller. Il n'y a aucune autre explication possible, sinon pourquoi presque toute la salle me regarde en rigolant ? Non, je dors c'est certain ! Je souris, je fais vraiment de drôles de rêves parfois.

  • Gné ?

Oui bon, je ne suis pas très loquace quand je dors, excusez-moi ! Mon ventre gargouille soudainement, lui au moins me comprend ! Je me gratte la nuque cherche une échappatoire, car bon, même si c'est un rêve, je n'aime pas avoir l'air ridicule.

  • Un problème Zabini ?

Drago ! Mon sauveur, mon héros, mon ami. Je me tourne brusquement vers lui et tente tant bien que mal de lui faire comprendre (et ce, par des grimaces très discrètes et dignes de mon rang) que je suis dans la mouise, qu'il faut qu'il me sorte de là ! Je crois qu'il est sur la même fréquence que moi, car il hausse un sourcil pendant que je vois un sourire se dessiner au coin de sa bouche. Sois gentil Dragoooooooooooooo.

  • Hum Brown si je ne m'abuse ? dit-il en se tournant vers la ... vers elle.
  • Malefoy.
  • Un souci avec Zabini ?
  • Avec Blaisy ?! Mais non enfin ! Je ne faisais que lui demandé ...
  • Blaisy hein ? répète-t-il en se tournant vers moi.

Merlin, j'entends le rire dans sa voix et ça me fait peur. Drago ne rit jamais comprenez-moi. Je le supplie des yeux et me retiens de courir me recoucher sous mes couvertures que je trouve si accueillantes depuis hier. Je le vois respirer un grand coup et expirer par saccades. Faudrait être aveugle pour ne pas voir qu'il est à deux doigts d'exploser de rire. Je prie tous les Dieux qu'il ne le fasse pas. Pas lui !

  • Excuse-nous Brown, Blaisy ... Zabini et moi avons à parler.
  • Mais ...

Il ne la laisse pas finir sa phrase et m'agrippe le bras pour me traîner rapidement vers notre place attitrée à la table des Serpentard. Je n'ose pas me retourner et le suis docilement. Les regards sont braqués sur nous, je peux le sentir, pourtant, j'ai la tête baissée. Je me laisse tomber sur le banc à ses côtés et soupire, ou respire ? Je ne sais plus trop. J'entends les chuchotements à la table voisine, mais n'y prête pas attention. Non ce que j'entends très distinctement par contre, c'est le coup de poignard que je reçois.

  • Alors Blaisyyyyyyy, tu m'expliques ?

Je gémis en entendant les ricanements des élèves présents autour de moi. Drago tu es censé être mon ami par Morgane ! Je me pince la cuisse discrètement, ça fait mal ! Donc je ne rêve pas. Merlin ...

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Je suis assis dans un canapé de la salle commune avec Drago. Cela doit faire six jours que je ne quitte cette pièce que pour aller en cours et grignoter dans la grande salle. Le reste du temps, je suis cloîtré ici.

Mon malheur fait bien rire mes "amis" de Serpentard. Je les hais tous autant qu'ils sont.
Drago m'a chambré toute l'après-midi le jour de l'apparition de "l'autre" dans mes bras dans la grande salle. Depuis, il me laisse tranquille, il m'aide même à éviter la sangsue dans les couloirs. Mon ami de moi ! Je suis certain que c'est plus pour sauver la réputation de notre maison que par amitié, mais bon ça fait quand même plaisir de se sentir moins seul.

Quoique seul, je le suis rarement depuis six jours. Je ne sais pas comment ELLE fait, mais elle arrive toujours à me coincer quelque part. Quand ce n'est pas entre deux cours qu'elle me colle littéralement contre un mur, c'est à l'entrée de la grande salle (ce qui m'agace encore plus, car ça fait ricaner toute l'Assemblée), sinon, c'est en cours, carrément. Oui oui, elle ose !
Le dernier cours de potions était un vrai calvaire. Comment voulez-vous couper correctement de fines lamelles d'éruptifs quand vous avez un truc minaudant et dégoulinant de salive qui vous colle au bras ? Je vous le demande ! Rogue s'est même senti obligé d'en rajouter une couche. Non, professeur ce n'est pas ma petite amie nom d'un scroutt à pétard ! Et moi aussi, j'aimerais bien qu'elle se décolle de là !

Et cette foutue diablesse d'Hermione Granger qui ne gêne pas pour me rire au nez ! Ah, elle a réussi son coup la saleté ! Raaaah, je jure sur les tombes de mes défunts beaux-pères que je me vengerai. Sans oublier l'autre blaireau qui ne la lâche pas et qui se donne à coeur joie de répandre des rumeurs d'heures en heures.

J'en ai ma claque, je n'ose même plus aller à la volière récupérer certaines lettres de peur de LA croiser. Vendredi, quand j'ai eu la mauvaise idée d'y aller, elle m'a sauté dessus en haut des escaliers, j'ai bien failli les dévaler. Vous vous rendez compte que c'est ma vie qui est en jeu ?! Drago dit qu'elle finira par se calmer, tu parles ! Plus les jours passent, moins elle me laisse respirer. Ce n'est pas faute d'avoir essayé de lui faire comprendre que je ne suis pas intéressé. Le truc, c'est que quand je le lui dis entre cinq "Blaisy" que je suis un solitaire, elle prend cela pour de la réserve et glousse. Non mais sérieux ... Et sa bouche Merlin ... Je crois que c'est la première fois que je vois autant de liquide sortir de cet orifice, c'est à se demander comment elle fait pour causer sans cracher sur son interlocuteur. J'ai la nausée ...

Je cours jusqu'aux toilettes et ferme en vitesse la porte de la cabine. Après ce qui me semble être une éternité, je sors enfin, l'estomac vide.

Ma vie est un vrai fiasco. Je soupire et redescends à la salle commune. Drago n'est plus là. Un coup d'œil à l'horloge m'avertit que c'est bientôt l'heure du souper. Pas envie de LA voir Merlin. Le pire c'est que quand je réussis à l'esquiver en courant (élégamment) vers ma table elle s'empresse de crier dans la salle des "Blaisy" par-ci des "mon caramel mou d'amour" par-là. La honte totale.
Avant-hier, elle m'a envoyé un immense paquet lors du dîner, je vous dis pas la tête du hibou, j'ai bien cru qu'il allait rendre l'âme sous mes yeux à cause du poids. J'ai hésité à ouvrir le colis, surtout quand la boite à commencé à bouger. J'aurais dû écouter mon instinct qui me disait de courir dans mon lit, mais comme un idiot curieux, j'ai ouvert. Du carton est sorti pleins de petits anges miniatures de toutes les couleurs qui me lançaient des confettis roses en criant "Blaisy et Lavande pour toujours". J'ai bien failli remettre mon repas sur le coup. Drago a gentiment fait flamber le tout. Je l'ai remercié comme il se doit, même si j'aurais préféré qu'il fasse brûler l'expéditrice.

Merlin dans quelle galère je suis. Je ne sais vraiment plus quoi faire pour la faire sortir de mon espace vital. La manière douce ne fonctionne pas, elle glousse. La manière rusée non plus, car elle ne comprend pas et la manière forte ne sert à rien, elle bat des cils en disant que je suis fort et sexy (bon, elle n'a pas tort, mais là n'est pas la question). Franchement, je ne vois pas comment ça pourrait être pire. Je me passe une main sur le visage en soupirant (encore) et fini par prendre le peu de courage qu'il me reste et me lance vers la sortie pour aller manger.

Je suis à deux pas des deux grandes portes qui gardent la pièce ou presque tous les élèves mangent déjà. Je longe les murs depuis cinq minutes, j'ai franchement l'air ridicule, mais tant pis. Je jette un coup d'œil à l'intérieur et je ne la vois pas. Soulagé j'entre rapidement bien décidé à l'éviter. Mais les Dieux sont contre moi, je crois, car elle me saute sur le dos.

  • Blaisyyyyyyyyyyyyyyyyy

Je me retourne après m'être secoué tel un chien faisant fuir des puces de ses poils pour la faire descendre. Elle me regarde, souriante à l'excès et je sens la nausée revenir.

  • Mon petit Blaisy comment vas-tu aujourd'hui ? Je t'ai cherché toute la journée !

Moi j'ai fait tout le contraire bizarrement. Je soupire et recule d'un pas, car elle s'approche dangereusement, toutes lèvres dehors.

  • B...Bien. Je vais manger bonne soir..
  • Blaisy attend ! Je me disais comme c'est bientôt la Saint-Valentin que nous pourrions commencer à faire les préparatifs ensemble ...

Elle n'est pas sérieuse quand même ? Je me retiens de crier.

  • ... ainsi nos tenues pourraient être assorties, ça serait vraiment trop mignon non ? Et puis j'aimerais savoir vers quelle heure tu comp...

Si elle est sérieuse ! Non mais je dois le dire dans quelle langue que je veux qu'elle me fiche la paix ? J'en peux plus, mais j'en peux plus ...

  • -... donc normalement dix-neuf heures cela serait parfait. Qu'en dis-tu ?
  • Heu ...
  • Parfait ! Dis encore une chose mon petit Blaisy ...
  • Abrège ...
  • ... Mon petit Zyzy ?
  • Pardon ?
  • Tu préfères ainsi ?
  • Quoi ?
  • C'est vrai que c'est encore plus mignon !
  • Allo ?
  • Oh, je suis si contente d'aller au bal avec toi mon petit Zyzyyyyyyyyyy !

Je crois que je fais de l'hypertension ou un truc du genre, je vois des étoiles partout autour de moi. Elle vient vraiment de crier " mon petit zyzy" devant toute la grande salle ? Merlin, ils se marrent tous donc oui elle l'a fait. Morgane ma réputation est fichue. Je veux mourir.

Flint où es-tu ? J'ai besoin de toi pour une séance de relaxation et tout de suite !!!!

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Voilà ... Je vous avais prévenu !

Dire qu'il y a plusieurs années que j'ai écrit ça, j'ai toujours été conne apparemment. Bref, cela m'a amusé de le relire, j'espère que vous aussi de le découvrir !
PS : je n'ai rien contre Zabini, au contraire, par contre Lavande ...

Bisous de moi =)

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