Chapitre 7 - 1

2 minutes de lecture

Un jour, alors qu’elle donnait une leçon de tir à l’arc à des garçons de son âge, Thellundril vint la trouver :

  • Sœurette !
  • Ne m’appelle pas comme ça ! Rétorqua sèchement Aéléa, tu sais bien que je déteste ça !

Les jeunes humains pouffèrent en voyant la jeune Elfe et son frère se parler ainsi.

  • Bon, qu’y a-t-il ? Lâcha-t-elle après avoir fusillé ses élèves du regard.
  • Laisses donc tes amis et viens par là ! Répondit son frère, provocateur.
  • Ce ne sont pas mes amis, gronda Aéléa, la mâchoire serrée.

Elle finit pourtant par céder et suivi son frère.

Ils entrèrent dans une grande tente circulaire, ayant pour seul mobilier une table et des chaises, ainsi qu’une caisse pour les armes.

Un homme, dont Aéléa ne gardait pas un bon souvenir, était nonchalamment assis sur l’une des chaises.

  • Odwan !? s’exclama-t-elle.
  • Eh oui, c’est bien moi ! Répondit l’interpellé, je passais voir ton frère, et toi par la même occasion !
  • Mais qu’est-ce que vous en avez à faire de moi ! Attaqua Aéléa
  • J’en ai à faire que j’aimerais que nous fassions la paix, chère princesse !
  • La...la paix...souffla la jeune Elfe, une pointe d’interrogation dans la voix.
  • Je suis sûr que tu n’y avais, et n’y aurais sans doute même pas pensé si Odwan n’avait pas fait tout ce voyage pour ça ! Rit Thellundril.
  • A vrai dire...ben…

Les deux princes se mirent à rire de bon cœur, la vexant pour de bon . Elle sortit d’un pas raide en maugréant qu’elle avait une leçon à finir.

Pendant ce temps, Thellundril et Odwan continuèrent à discuter :

  • Tu sais, commença Thellundril, il faudra bien qu’elle accepte.
  • Oui, de toute façon elle finira par comprendre, du moins je l’espère…
  • Ma sœur n’est pas idiote, seulement très entêtée !
  • Si je ne te connaissais pas depuis si longtemps, je penserais que tu dis cela pour me consoler !
  • Moui...mais si tu penses qu’un jour je te consolerai, détrompes-toi, mon grand !

Les deux Elfes se connaissaient depuis toujours, et n’avaient pas de secrets l’un pour l’autre. Frères de cœur…

Ils passèrent les minutes qui suivirent à observer Aéléa, l’un avec un regard de grand frère, l’autre...avec un regard attendri, quelque peu fraternel aussi, mais différemment.

Odwan resta environ trois semaines au campement. Il en profita pour s’entraîner au combat à l’épée et à la hache;et parvint même à aider la princesse à former ses apprentis archers.

C’est grâce à ce temps passé ici que le prince des Montagnes apprit à discuter avec la sœur de son meilleur ami, à contourner sa colère et son refus d’amitié.

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