Vois-tu, combien il est heureux

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Vois-tu, combien il est heureux que ce paysage nous parle le langage d’une claire esthétique. Ici, rien n’est à ajouter, rien à retrancher. Il suffit de se laisser aller avec confiance à cette parution qui est le jeu simple du monde, son inégalable position en cette heure en suspens. Voudrait-on tracer l’esquisse d’un sur-mesure à connaître, à habiter, que nous n’aurions guère fait mieux que de poser ici, tel ciel équivalent à celui que nous voyons, là telle couleur qui est peut-être la tonalité qui nous visite depuis notre plus tendre enfance. Car si nous aimons ceci même qui se montre, ce ne saurait être le fait d’un simple hasard, le croisement paradoxal d’une aventure en rencontrant une autre. Non, les choses ont, sinon une logique toute tracée, du moins un genre de nécessité dont nos affinités avec ce qui nous entoure ont tracé, de tout temps, pour nous, cette scène que nous vivons aujourd’hui comme une partie de nous-même qui se projette sur l’écran de notre conscience.

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