Légende

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Lorsque vous surprend la terreur,
Alors qu’il n’y a plus que la peur,
Peut déguerpir en courant,
Le plus fort des galants,

Moi, votre très cher trouvère,
Celui qui se contemple dans les airs,
J’aimerais vous conter,
L’histoire d’un désespérer.

Alors que disparaissait la faible lumière,
Dans la vie d’un homme d’un autre ère,
L’obscurité voilait sa menace,
Oh! Qu’il la savait tenace.

Cet homme était un éprouvé,
Un être ayant survécu les traversés,
Ces traversés de destructions,
Ayant ravagé tous les panthéons.

Il avait vu les quatre cavaliers,
Ceux dont les noms sont dissimulés.
De l’Apocalypse, ils sont les quatre démons,
Les messagers de la damnation.

Notre homme, un guerrier de renom,
Connu dans une autre époque pour son ton.
Il n’avait pas sa langue dans sa poche,
Mais il était plus qu’une cloche.

Son nom devint Marche-Mort,
Un être aux innombrables torts,
Un assassin sans merci,
Ayant trucider tous ses ennemis.

Alors que l’âge de la liberté,
Venait à peine de commencer,
L’un des terribles cavaliers,
Décida de se manifester.

Le premier fut celui des illusions,
Le prince des trahisons.
Avez-vous entendu parler de Discorde,
Ce fou de dieu adorant le désordre?

Il bouleversa la maison de Marche-Mort,
Créant une pagaille sans le moindre effort.
Dans la tourmente, notre guerrier,
Se trouva à devoir se sacrifier.

Très tôt, une abysse fut réveillée,
Des limbes de la douce oubli,
Transformant une pauvre destinée,
Condamnant à jamais notre ami.

Posséder par toute cette destruction,
Il fut le héraut de sa propre malédiction,
Dévoré par les ténèbres réveillés,
Marche-Mort assassina sa douce dulcinée.

Sauvé par la belle de la possession,
Mais se retrouvant dans la désolation,
Le pauvre guerrier erra un moment,
Avant de s’offrir un acquittement.

Celui-ci vint sous la forme d’ironie :
Une noble femme lui fut choisie.
Un nouveau devoir:la protéger,
Alors qu’un fantôme ne cesse de le guetter.

Rien ne fut dans la plus belle harmonie,
Deux esprits à jamais insoumis.
S’affrontant dans de magnifiques envolés,
Un lien étrange voulut se déployer.

Or, un second démon fit son apparition,
La plus destructrice des incarnations.
Celle-ci portait le beau nom de Guerre,
Le guerrier prospérant dans le sang de cette terre.

Se firent de sanglants affrontement,
Dans son royaume innocent.
Marche-Mort, guerrier, allant au-devant,
éfaisant des milliers d’opposants.

Or, sa brave nouvelle demoiselle,
Décida qu’elle était plus qu’une belle.
Partant à la recherche d’une solution,
Elle fit face à de dangereuses situations.

Notre damné héraut, dans sa peur,
Protégea la dame de toutes les frayeurs.
Lui permettant de sauver,
Tout ce qui était condamner.

Le cavalier échoua dans sa quête,
Entrainant une très grande fête.
La noble femme devint reine,
Marche-Mort, près de sa scène.

Ainsi, notre ami quitta ses terres,
Laissant derrière lui une autre ère.
Or, la destinée avait d’autres plans,
S’apprêtant à jouer les charlatans.

Marche-Mort avait trouvé un peu de joie,
Dans cette vie qui trainait de lourds poids.
Sa reine était une sublime étoile,
Dans la noirceur de sa toile.

Malheureusement, des plans de la destinée,
Ne pouvaient pas le laisser,
Et le troisième cavalier,
Avait décider de s’incarner.

Il rôda dans son ancienne maison,
Entrainant des transformations.
Les esprits s’allumèrent vivement,
Et des conflits dégénèrent rapidement.

Une guerre civile éclata soudainement,
Ses terres se divisant entre deux camps :
Les amis d’hier devinrent ennemis,
La mort fauchant sans souci.

Le démon était la terrible Désir,
Celle qui marchande tous les plaisirs,
Autant celui de la grande fierté,
Que celui de pouvoir tout contrôler.

Marche-Mort n’eut d’autres choix,
Sa conscience ne pouvait faire une croix.
Il revint dès qu’il le sut,
Se mêlant à ce conflit déchut.

Affrontant le troisième et son camp,
Il assassina des amis d’il y a si longtemps.
Détruisant à jamais son vieux cœur,
De toute chance d’avoir le bonheur.

Sa noble dame arriva du lointain,
Lui apportant le triomphe incertain.
Or, la mort se promena dans cette désolation,
Alors que se construisirent les fondations.

L’Empire du Nord naquit dans cet ère,
Sur les décombres des derniers repères.
Les gens étaient anéantis :
Ils avaient détruit d’anciens amis.

Or, la Reine devint Impératrice,
Devant une des plus importantes actrices,
Elle rendit la prospérité,
À tout ce qui avait été endommagé.

Marche-mort souffrit lourdement,
Et il disparut après quelques temps.
Personne ne sut sa destination.
Seuls les files du destin avec la conclusion.

Plusieurs soupçonnent sa raison,
Trouver le dernier démon.
Trouver le quatrième cavalier,
Avant que celui-ci décide de se venger.

À la recherche de celui qu’on appelle Mort,
Le dieu qui décide de tous les sorts,
La terriblement fameuse faucheuse,
De la vie, la violente voleuse.

Marche-Mort, le héros d’un temps,
À la recherche de la Mort même,
Pour empêcher la fin des temps,
Et trouver la paix avec lui-même.

Se termine cette légende d’une autre époque,
Qui a vu se construire cet Empire Arctique,
Mais dont l’un de ses héros fondateur,
Le grand Marche-Mort aux allures sans cœur,
A disparu dans un anonymat complet.

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