La Grande ville : Révolution (Partie I)

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Les révolutions sont faites pour le renversement du pouvoir et sans révolution, il y a soumission.

Dans la Grande Ville, les tensions politiques grimpaient de plus en plus. La question sur la sécurité militaire et la surveillance des citoyens était remise en cause. Le peuple plaidait pour un changement radical. L'Assemblée des Architectes remédiait actuellement par de nouvelles lois.

A l'intérieur d'un amphithéâtre, les Architectes se consultaient. Le président de l'Assemblée était présent pour l'occasion. Il était debout derrière un pupitre et observait les hommes de lois. Il entama un discours pour la séance de vote :

- Chers Architectes, comme vous le savez, nous remettons en cause la sécurité de cette ville. Personne n'est plus à l'abri et malgré les lourds moyens employés par nos institutions, des failles se sont accumulées. Nous procédons aujourd'hui à un vote de deux nouvelles lois.

Premièrement, la loi pour plus de contrôle des citoyens et si nécessaire, des fouilles dans les habitations.

Deuxièmement, le déploiement de plus d'unités dans chaque recoin de rue.

C'est à vous seul maintenant d'en décider et de réfléchir avec la plus grande conscience.

Des mains se levèrent en faveur pour l'entrée en vigueur alors que d'autres ne réagissaient pas et contestaient fortement ces mesures.

Après deux heures de vote et de contre-arguments, les deux lois furent votées à l'unanimité et le lendemain, elles furent mise en place.

*

Gérard se cramponnait à son fauteuil et resté sans communication, il s'inquiétait pour son ami et les choses ne s'arrangeaient pas avec son métier. Il se détendit mais un bruit inquiétant le tira de sa torpeur.

Il traversa le salon jusqu'à son balcon. Il s'appuya sur la rambarde et il guetta la foule qui se rassemblait et levait les bras tout en criant.

Dans l'agitation, des protestations fusèrent :

- Mensonges ! Le Magistrat nous cache des choses !

- Nous ne sommes pas des moins que rien !

- Ne laissons pas des lois injustes nous dicter nos droits !

Des gardes étaient postés pour éviter tout débordement et calmer la colère des citoyens. Un officier vînt à leur rencontre et s'exclama :

- Du calme ! N'en venons pas aux armes mes amis et discutons des divergences qui rongent votre cœur.

Un gros homme chauve s'emporta :

- On n'en a plus assez que vos paroles ! Votre Magistrat se terre actuellement dans sa tour et se contrefiche de nos problèmes !

Les autres hommes et femmes derrière lui acquiescèrent ensemble. Chacun tenait une arme et n'attendrait pas pour s'en servir.

L'officier continua :

- Arrêtez immédia....

La foule couru et saccagea tout sur son passage. Les gardes tentèrent en vain de bloquer l'immense masse oppressante.

Gérard fût stupéfait par la scène et devait agir dans l'urgence. Il songea « Que faisait le Magistrat actuellement ? «.

Il sortit de sa demeure et contourna les maisons en prenant une ruelle plus sécurisée. La révolution s'était pour l'instant concentrée dans le centre de la ville.

*

Dans la salle du trône, le Magistrat se tenait inquiet et attendait un répit pour agir. Lorsqu'un garde accouru dans le palais et s'agenouilla. Il avertit :

- Grand Magistrat ! La situation est catastrophique dehors ! Nos hommes sont débordés et les citoyens tentent de détruire les fondations importantes.

Le Magistrat soupira et leva la main droite :

- Prévoyez plus d'homme du côté nord de la ville et contactez immédiatement le conseiller pour une réunion d'urgence !

Le garde répondit :

- Entendu Magistrat !

Il s'inclina et se retira rapidement.

*

Le feu se propageait rapidement et brûlait les habitations alentours. Les gardes se servaient de leur bouclier pour parer les assauts des habitants.

Les citoyens repoussaient les gardes mais ils étaient heureusement équipés d'armures solides et d'armes efficaces. Il leur fallait pendant tout ce temps ne causer aucun mort et attendre que le calme revienne.

*

Gérard se pressa de rejoindre le palais à pied tout en évitant les moindres embuches. Il grimpa un escalier circulaire et entra à travers une double porte en acier.

Le Magistrat vît le conseiller et s'exclama :

- Gérard ! Cela fait longtemps que nous vous attendons.

Gérard s'inclina et se justifia :

- Pardonnez-moi pour ce retard impromptu Magistrat. Tout ce vacarme à l'extérieur ne m'est pas familier.

Un autre homme entra et s'exprima :

- Je vois que tout le monde est présent. Nous pouvons évoquer à présent les problèmes actuels.

Gérard dubitatif, s'interrogea :

- Je me demande quand préparaient-ils cette révolution et qui a bien pu les encourager ?

Le Magistrat croisait les bras et réfléchit :

- Réflexion intéressante cher conseiller. Un homme extérieur voir un traître parmi nos rangs s'est immiscé et à tout organiser.

Gérard continua :

- Le point positif est pour l'instant, nous n'avons plus revu l'un de ces assassins et Edward mène actuellement mène son enquête dans l'autre monde.

Le Magistrat conclut :

- Trouvons une solution dans les meilleurs délais avant que cela ne dégénère encore plus.

Gérard exposa une alternative :

- J'ai une merveilleuse idée mais j'ai bien peur qu'elle ne vous déplaise Magistrat.

L'homme inconnu qui était entré, s'immisça dans la réunion :

- Vous n'envisagez pas tout de même de discuter en plein milieu de cette foule incontrôlée ?

Gérard opina :

- Hélas je m'en vois dans l'obligation de le faire. Raisonner des fous revient d'un exploit extraordinaire.

*

Un homme se tenait dans l'ombre d'un recoin de la ville et ricanait :

- Tout cela est parfait ! Mon plan se déroule à merveille ! Haha !

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