Epilogue

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Castres, Tarn

— Ce Cornélius est vraiment un infâme salaud, dit Julie. J’espère qu’il prendra le maximum.

— Vous pouvez compter sur moi pour réclamer vingt ans, et à son âge, quand il sortira, il ne fera plus de mal, répondit Claire.

— Je ne voudrais pas avoir à le défendre, ce n’est pas le genre de cause qui m’intéresse, mais il y aura toujours un confrère pour laisser entendre que toutes ces femmes étaient consentantes.

— Voilà l’avocat du diable qui a parlé, intervint Philippe. Je serais tout de même curieux de savoir comment ce type a réagi quand vous lui êtes tombés dessus !

— Visiblement, il ne se doutait de rien. Amélie Del Maso nous avait donné le nom sous lequel il était enregistré et l’adresse de l’hôtel. La Cour des Consuls, rien de moins. Le concierge n’a pas fait de difficultés pour nous fournir un passe, dès que Claire lui a mis un peu de pression. Il n’avait pas vraiment envie de voir des uniformes dans son hall de réception. Notre homme occupait l’une des meilleures suites de l’hôtel et pour la soirée, il s’était adjoint les services de deux charmantes jeunes femmes, des « connaissances » d’Amélie Del Maso, soit dit en passant. L’une d’entre elles a reconnu avoir participé à la séance de nuit dans la chapelle du château. Il n’a pas opposé de résistance. Il est encore en garde à vue, mais je suppose qu’il va être rapidement présenté à un juge d’instruction. Il dormira en prison dès demain. Je suppose que lorsqu’on en aura fini avec lui sur cette affaire, nos collègues de la brigade financière auront des questions à lui poser.

— Je propose que nous buvions à la santé de Sherlock et du Dr Watson, suggéra Claire.

Claire proposa de passer à table. Elle avait préparé un gazpacho et une friture de poissons, spécialités andalouses. Philippe avait apporté plusieurs bouteilles de Priorat, Terroir Al Limit et bien entendu également de l’excellent champagne. Après quelques verres, Julie fût priée de parler des femmes de Lesbos, Ange lui demandant spécifiquement de décrire une certaine journaliste tchèque, ce qu’elle fît pour le plus grand plaisir de l’auditoire.

— Tu m’avais promis une photo de ses seins, réclama Ange.

— Je suis désolée, je n’ai pas eu l’opportunité de lui demander de poser pour moi. Tu sais que je ne suis pas du genre selfie. Si la lumière n’est pas bonne, pas de photo.

— Mais tu les as vus, toi ? demanda Brigitte, gourmande.

— Oui, raconte ! ajouta Claire. Tu en trop dit ou pas assez !

La journaliste se lança dans une description subtilement érotique, étirant à plaisir sa narration.

— Soyons clairs, intervînt Philippe, raisonnons par analogie. Est-ce qu’ils seraient plutôt comme ceux de Brigitte ou bien les tiens ? Où encore ceux de Claire ?

— Les seins de Claire, je ne peux que les imaginer !

— S’il n’y a que ça pour t’aider, pas de problème ! dit la parquetière en ouvrant son corsage.

— Hum, ça faisait longtemps, réagit Brigitte.

*** FIN ***

Cette histoire est maintenant terminée, je vais très rapidement en débuter une autre, qui reprendra une partie des personnages. J'ai fini par m'y attacher. Merci de m'avoir suivi jusqu'ici, n'hésitez pas à me laisser votre appréciation générale, sur cette page ou en privé. Tous les commentaires sont utiles même, et surtout, les critiques constructives. On ne progresse pas avec des compliments (bon, ça fait plaisir quand même !).

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