Chapitre 35

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Toulouse, 10 ans plus tôt

*** Explicite***

Quand les deux femmes redescendirent, l’un des hommes s’était éclipsé. Cornélius restait seul à discuter avec le mari de Stef. Il leur fit signe de les rejoindre.

— Béatrice, veux-tu aller nous chercher du champagne ?

— Je vais l’aider, proposa Stef.

Lorsque les deux femmes revinrent portant chacune deux flutes, il demanda à Béatrice de venir le rejoindre, elle s’assit sur l’accoudoir du fauteuil et Stef reprit sa place au côté de son mari.

— J’espère que vous vous êtes bien amusées là-haut, dit Cornélius.

Stef rougit, mais son mari ne remarqua rien. C’est Béatrice qui répondit.

— Stéphanie a découvert quelques perspectives intéressantes et je crois qu’elle aimerait revenir parmi nous.

— Vraiment, j’en suis très heureux, dit Cornélius. Ce sera un grand plaisir pour moi.

— Et pour moi également, ajouta Béatrice, mais de toute façon, je suis sûre que nous allons nous revoir très vite. Stef et moi sommes devenues de véritable amies.

— Je vais devoir vous abandonner un moment, conclut Cornélius, Béatrice et moi avons quelques obligations. Profitez pleinement des lieux !

— À bientôt ma chérie, dit Béatrice, en déposant un baiser sur les lèvres de Stef, appelle-moi très vite.

Le maître de cérémonie entraina la jeune femme vers une pièce qu’elle ne connaissait pas. Il ouvrit la porte d’un bureau meublé de façon classique. De grandes bibliothèques recouvraient deux murs entiers, une grande table de travail, totalement dégagée, occupait une partie de l’espace, près de la fenêtre un petit canapé et deux fauteuils permettaient une conversation intime.

— Je vais te présenter quelques personnes très chères à mes yeux, mais auparavant, je dois me livrer à un petit rituel. Je vais te bander les yeux. Je te fais confiance, tu ne vas pas tricher.

Cornélius prit une bande de velours noir, déposée à l’avance, et occulta la vue de Béatrice.

— Bien, maintenant, enlève ta robe.

Béatrice fit glisser les bretelles de ses épaules et laissa le vêtement tomber sur ses pieds.

— Splendide, tu es absolument magnifique. Reste là quelques instants, je reviens très vite.

Béatrice entendit la porte se refermer. Elle resta debout sans bouger pendant deux ou trois minutes, puis elle entendit la porte s’ouvrir à nouveau, des voix, des odeurs, un parfum de femme. Elle reconnût le parfum de Solange. La porte se referma.

— Mes amis, certains d’entre vous ont peut-être eu la chance d’apercevoir la très belle Béatrice. Le moment est venu de l’initier afin qu’elle puisse prendre toute sa place parmi nous.

Béatrice entendit quelques murmures et chercha à identifier les voix. Deux voix d’hommes, en plus de Cornélius. Une voix de femme, Solange. Elle était toujours debout au milieu de la pièce. Elle sentit les corps se rapprocher, des mains se poser sur son corps, le parcourir. Elle distingua les mains de Solange, délicates, et des mains plus grossières, pressant ses seins, ses fesses, commençant à fouiller son intimité.

— Stop, dit Cornélius. Nous ne sommes pas sur le marché aux esclaves. Un peu de tact, que diable. Je ne vous ai donc rien enseigné ? Solange, dis-nous si notre nouvelle adepte est prête.

Béatrice sentit la fragrance de son amie se rapprocher, puis ses mains parcoururent à nouveau son corps, avec douceur, stimulant ses zones érogènes. La jeune femme sentait les humeurs couler le long de ses lèvres quand Solange les écarta pour présenter son clitoris à l’assemblée, puis elle introduisit deux doigts dans son sexe, recherchant la zone la plus sensible. Elle ne vit pas son amie présenter ses doigts à Cornélius, mais l’entendit.

— Elle est prête.

Solange guida Béatrice et l’aida à poser le dos sur le bureau, jambes pendantes, sexe offert.

— Cornélius, elle est toute à toi.

Béatrice sentit un sexe d’homme la pénétrer avec fermeté, mais sans violence. Le membre s’enfonça profondément en elle, jusqu’à des endroits que son mari n’avait jamais atteints. Cornélius posa les mains sur ses hanches et commença de lents mouvements, ressortant presque entièrement avant de venir à nouveau buter au fond de son vagin. Des vagues de plaisir montaient en elle, de plus en plus rapprochées, puis ce furent les soupirs et enfin les cris, sans retenue, lorsqu’elle sentit la liqueur chaude de son maître se répandre en elle. Lorsqu’il se retira, Béatrice sentit le sperme couler sur ses cuisses, puis les lèvres et la langue de Solange qui venaient recueillir la précieuse semence.

— Messieurs, Béatrice n’est plus. Je vous présente Mélodie !

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