Je revois encore ton beau et troublant sourire,

Qu'encadraient de beaux cheveux bruns.

Jamais, je n'oublierai ta séduisante image,

Ni l'éclat de tes yeux si purs et profonds.

Je me souviens encore de ces nuits

Où, chez toi je restais longuement.

Je ne pouvais croire à une telle douceur

Dans un coin si sauvage de banlieue.

Je m'approchais de toi avec prudence

Ne voulant pas déranger cette fille étrange.

Dans ces instants, au fil de la nuit,

Corps contre corps nous discutions.

Ton corps attendant d'être caresser

Ta peau douce et chaude brûlant mon corps,

Que tout en moi fût totalement embrasé.

Dés lors, nous ne fûmes plus qu'un corps enlacé.

Nos corps devaient se quitter

L'aube survint, le départ arrivait

Soudain, je dû partir, loin de toi

Avec les souvenirs de ces nuits.