Terreur

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  À mon réveil, j’étais placée entre 4 murs, totalement blanc. Toute personne serait paniquée, pourtant j’étais totalement calme, surement grâce à la présence de mon ami. J’essaye de me redresser et de m’assoir, histoire d’être dans une meilleure position pour réfléchir. Finalement l’exercice se révèle être plus difficile que prévu, mais c’est normal quand on a les bras attachés. La troisième tentative était la bonne, j’étais enfin assise, sur cet horrible matelas au centre de cette pièce. Je tourne de nouveau la tête vers lui, il avait l’aire aussi calme que d’habitude.

Pourquoi ai-je aussi mal à la tête ? mes souvenirs sont brouillés, brouillé… ha ! je donnerais n’importe quoi pour de bon œuf brouillé. A cette pensée mon ventre se mit à gargouiller, je devais avoir faim. Depuis combien de temps étais-je enfermée ? bah peu importe, ce n’est pas comme si quelqu’un m’attendait.

Tout à coup un petit trou se fit dans le mur, deux yeux noirs charbon apparurent :

- Enfin réveillé !

J’observais ses petits yeux, j’’imaginais une personne trapue et costaud. On pouvait lire une arrogance et un mépris démesurés, avec une petite touche de haine et de dégoût, surement à mon égard.

- Tien voilà à bouffer !

Mon ventre se remit à gargouiller, oui j’avais visiblement très faim. Je me relevais difficilement, pour aller chercher de quoi manger. En approchant, je vis une petite lueure de peur. Je ne pus que jubiler à cette idée.

- Bonjour Monsieur. Dis-je d’une voix tremblante et presque inaudible.

Il jeta le plat, la bouillie jaunâtre s’éparpilla sur le sol, et même sur mes pieds.

- Comment puis-je manger sans pouvoir bouger mes bras ?

- Tu trouveras bien.

- Un seul plat ? vous n’avez pas pris un plat pour lui ?

La minuscule porte se referma aussitôt. Je tourne alors la tête vers mon ami, resté à mes côtés depuis mon réveil. « Ne t’inquiète pas, nous allons partager. Mais la prochaine fois nous ne les laisserons pas s’en tirer de cette façon ».

*à l’extérieur des murs*

Pierre regardait M.Oliver, toujours tremblant.

- Cette folle, me fiche la frousse. Dit-il d’une voix roque

- Elle avait l’air normal.

- Normale ? tu parles, à ton avis pourquoi est-elle dans cette prison psychiatrique

- Pourquoi ?

( ... )

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