CAUCHEMAR NUMÉRO UN La Leçon de Tyler (suite)

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 L’existence de Tyler était devenue un cauchemar vivant, un tourbillon obscur et oppressant où chaque moment était teinté de la peur dévorante qu’Alex, comme un spectre, insufflait en lui. Il s’était réfugié dans l’isolement humide des vestiaires du lycée, où la puanteur de la sueur se mêlait à celle de l’angoisse, lui nouant la gorge dans une étreinte silencieuse et implacable. Mais le malaise, tel un parasite affamé, l’avait suivi jusque dans l’enceinte de sa salle de classe.

 Là, le monde lui avait semblé un kaléidoscope déformant : les élèves, autrefois familiers, s’étaient transformés en créatures grotesques et bizarres. Leurs visages impassibles paraissaient flotter dans un bourdonnement continu qui résonnait dans sa tête, le faisant osciller dangereusement entre l’illusion et la réalité.

 Les éclats de rire cruels de ses camarades lui avaient marqué l’esprit comme les cris jubilatoires des hyènes, déchirant la carcasse d’un lion jadis puissant et désormais impuissant. Aucune pitié ne se dégageait de leurs rires, seulement une indifférence froide qui semblait le piétiner sans honte.

 Et dans cette pièce, où les murs semblaient se refermer sur lui comme un sarcophage d’angoisse, une terrible réalisation l’avait frappé avec l’énergie d’un coup de tonnerre : la peur qu’il avait hier infligée aux autres, comme un prédateur sans remords, était devenue sa propre ennemie, un monstre qui le dévorait de l’intérieur.

 C’est avec une terreur indescriptible, un sentiment primitif qui avait transformé son sang en glace, qu’il avait fui le lycée. Ses yeux écarquillés témoignaient de l’horreur sans nom qui s’était emparée de lui, tandis que sa respiration saccadée ressemblait au souffle d’un animal traqué. Il avait couru jusqu’à ce que ses forces l’abandonnent, et s’était effondré à genoux sur le sol, le bitume froid mordant ses mains crispées. La peur l’avait vaincu, le laissant aussi impuissant et vulnérable qu’une proie blessée.

*

 Tyler était rentré chez lui, sa silhouette voûtée et son expression abattue témoignant de son malaise croissant. Sa mère, une femme au visage hâlé par les ans et les soucis, le regardait avec une angoisse qui venait creuser davantage les sillons sur son front. Les lignes de son visage paraissaient plus profondes, comme si elle aussi portait le poids du mal-être de Tyler. Mais Tyler s’était enfermé dans sa chambre, transformant ce lieu en un refuge où sa détresse pourrait s’exprimer librement, loin des yeux curieux et inquiets. Son regard, autrefois vivant et assuré, était maintenant perdu dans le vide, et son visage ruisselait de sueur froide, rendant son teint pâle encore plus cireux.

 Sa mère, derrière la porte fermée, avait essayé de lui parler, sa voix douce et chaleureuse tâchant de percer le mur d’isolement que Tyler avait dressé autour de lui. Mais la porte, cette barrière implacable, avait rejeté toutes ses tentatives de communication. Elle était là, impuissante et terrifiée, sentant son fils s’éloigner d’elle à chaque seconde qui passait.

 Et Tyler restait là, prostré sur le sol de sa chambre, englouti dans le tumulte de ses propres démons. Il était rongé par une anxiété dévorante qui le mine de l’intérieur, lui volant la paix et la quiétude qui étaient jadis les siennes. Il avait l’impression que le monde autour de lui avait subi une transformation soudaine et sinistre. Chaque objet familier, chaque bruit, chaque souffle d’air portait désormais une note étrange, hostile et imprévisible.

 Mais par-dessus tout, il sentait la présence d’Alex, comme une ombre menaçante qui se tenait juste hors de sa vision périphérique. Cette ombre pesait sur lui, prête à surgir à tout instant et à déclencher une nouvelle vague de tourment et de peur.

 Tyler était terrifié. Sa peau devenait pâle et froide au toucher, son corps tremblait comme une feuille dans la tempête et sa respiration était saccadée, chaque inspiration lui arrachant un petit gémissement de frayeur. Adossé à la porte de sa chambre, le souffle court et les mains moites, il scrutait la moindre fluctuation de l’air, le moindre bruit qui pourrait annoncer l’approche d’Alex. Il était persuadé que ce dernier le suivait, qu’il l’observait depuis les ténèbres, prêt à bondir sur lui à tout moment. Tyler se sentait pris au piège dans son propre monde, une victime de son esprit en proie à l’angoisse.

 Les souvenirs de ses actes impitoyables refaisaient surface, le tourmentant comme des fantômes du passé. Le sang d’Alex, son visage tuméfié, tout le hantait, lui rappelant les horreurs qu’il avait commises. Mais plus que tout, c’était le sourire étrange qu’affichait Alex, ce regard sombre et captivant qui le pétrifiait, qui l’obsédait.

 Tyler se demandait s’il était en train de perdre la raison, si son esprit n’était pas en train de se défaire sous le poids de la culpabilité et de la terreur. Il avait toujours été un être violent et cruel, mais jamais il n’avait ressenti une telle peur, une terreur si dévorante et impitoyable.

 Après ce qui sembla une éternité de tourment, Tyler réussit finalement à se lever, à reprendre le contrôle de son corps tremblant. Il était temps d’affronter ses démons, de se confronter à cette angoisse qui l’immobilisait. Tyler se dirigea lentement vers sa fenêtre, écarta les rideaux avec précaution, et scruta l’extérieur. La rue demeurait déserte, éclairée par la lueur blafarde des réverbères. Il ne vit rien d’anormal, rien qui puisse expliquer cette terreur qui l’envahissait. Mais il savait que quelque chose de funeste se tramait, quelque chose d’obscur et de malveillant.

 Il se retourna brusquement, son cœur bondissant dans sa poitrine. Il avait entendu un bruit, un bruit étrange et indéfinissable. Mais il n’y avait rien, juste le silence lourd de sa chambre. Tyler fit quelques pas vers la porte, puis s’arrêta, hésitant. Devait-il sortir de cette chambre ? Devait-il affronter ce qui le terrifiait tant ?

 Subitement, un rire malsain et perfide, qui présentait la texture glacée de la peur et était chargé de notes sardoniques, résonna dans la pièce. Il se retourna dans un mouvement brusque, instinctif, mais l’obscurité de la pièce ne révélait aucun intrus. Une réalisation cauchemardesque s’insinua dans son esprit, et glaçante, dans sa clarté – cette frayeur abyssale qui l’engloutissait n’était pas juste une émanation de son esprit tourmenté. Elle s’en trouvait tangiblement présente, telle une entité parasitique qui infestait l’air autour de lui.

 Tyler se ressaisit, s’efforçant de dominer la peur qui menaçait de le submerger. Il savait qu’il devait faire face à ce cauchemar, qu’il ne pouvait plus fuir ou se cacher. Inspirant profondément, il se prépara, à s’aventurer hors des limites sécurisantes de sa chambre, et résolu à se mesurer à l’incarnation de ses pires terreurs.

 Subitement, une ombre indistincte se dévoila sur le mur de sa chambre, capturant son regard affolé. Il écarquilla les yeux, son cœur tambourinant dans sa cage thoracique comme un animal pris au piège. Devant lui se dressait une forme vaporeuse, un spectre aux lignes déformées et ambiguës.

 « Tyler… »

 La voix qui s’éleva apparaissait non moins profonde que la crypte, et aussi froide que la tombe. Une vague de panique le submergea, aussi foudroyante qu’une déferlante. Il tenta de se redresser en une motion désespérée d’évasion, mais ses jambes refusèrent de lui obéir, comme si elles étaient ancrées au parquet. Il essaya de pousser un cri, mais aucun son ne sortit de sa gorge, ligotée par une terreur paralysante.

 — Tu as semé la peur, Tyler…, reprit la voix, comme une sentence glaciale. Maintenant, c’est à ton tour de la moissonner. De la vivre, à chaque seconde. Tu ne pourras plus jamais t’en débarrasser…

 La forme nébuleuse s’approcha avec lenteur, et dans le velours des ténèbres, Tyler discerna deux éclats lumineux. Des yeux qui le dévisageaient avec une lueur perverse de jubilation cruelle.

 — Qui… qui es-tu ? articula Tyler, la voix chevrotante.

 — Je suis ton pire cauchemar, Tyler. Ta plus grande terreur.

 Sur ces mots, l’apparition s’évapora, laissant Tyler seul dans l’obscurité, tremblant de peur.

 La nuit s’éternisa pour Tyler, hanté par des images terrifiantes qui assaillaient son esprit tourmenté. Il se fit la promesse de faire tout son possible pour échapper à cette peur qui le consumait, le rongeait de l’intérieur. Cependant, il savait que la tâche ne serait pas aisée. Le cauchemar avait déjà commencé à tisser sa toile autour de lui, et ce n’était que le prélude de ce qui l’attendait.

*

 Au lever du jour, Tyler sentit un poids oppressant l’écraser dans son lit, une force invisible qui paraissait tirer chaque fibre de son être vers le noyau de la Terre. Une fièvre terrible le consumait, chaque cellule de son corps semblait en rébellion, comme si elle cherchait à fuir une source dissimulée de terreur. C’était comme si une entité malfaisante avait infiltré son sang, insufflant une peur si intense qu’elle rendait ses veines incandescentes. Mais ce malaise physique ne pouvait expliquer l’apparition cauchemardesque d’Alex ni l’horreur paralysante qui avait saisi Tyler lors de son évasion nocturne. Il en vint à la conclusion glaçante qu’une sombre machination surnaturelle était à l’œuvre, déployant ses ailes noires autour de lui, prête à l’envelopper dans un manteau de ténèbres.

 Une perspective terrifiante effleurait son esprit, une menace insidieuse comme un murmure : il allait revivre cette expérience horrifiante, ce cauchemar éveillé. Cette idée le frappa avec la force d’un marteau, infusant une terreur viscérale qui fit battre son cœur comme un tambour sauvage. Pourtant, il savait qu’il ne pouvait se retrancher derrière les murs rassurants de sa chambre éternellement. Il devait faire face à l’inconnu qui l’attendait dehors, démasquer la vérité sinistre qui se cachait sous le voile des événements récents. Par conséquent, il puisa dans ses réserves d’énergie, malgré l’épuisement et le tourment, se leva avec une lenteur délibérée, et se prépara à affronter le lycée.

 Toutefois, avec chaque pas qu’il effectuait vers le bâtiment de l’école, une angoisse croissante envahissait son esprit, comme une marée noire rongeant un rivage immaculé. Les murs de l’école semblaient se contracter, les ombres s’étirer en une danse macabre, comme des prédateurs affamés prêts à dévorer leur proie. Et alors qu’il aperçut enfin la silhouette familière d’Alex, son corps se figea, tendu comme la corde d’un arc paré à être décoché. Alex était différent, son regard d’un noir de jais paraissait détenir un pouvoir insondable, capable de plonger dans les abysses de l’âme de Tyler, d’y déterrer ses peurs les plus enfouies.

 Alex avança lentement vers lui, chaque pas résonnant dans l’esprit de Tyler comme le grincement d’une porte de tombes. Un sourire cruel, presque démoniaque, tordait ses lèvres.

 — Tu ne peux pas échapper à la peur, Tyler. Elle est partout. Elle te suit, elle te chasse. Tu vas souffrir, Tyler. Tu es marqué pour la mort.

 Un cri d’horreur strident jaillit de la gorge de Tyler, qui tourna les talons et se mit à courir. Il s’enfuit en une course effrénée, jusqu’à ce qu’il soit de retour dans la relative sécurité de sa maison. Il se réfugia dans sa chambre, verrouillant la porte comme si cela pouvait tenir à distance les horreurs qui le poursuivaient. Il n’y avait plus de doute dans son esprit – quelque chose de surnaturel, quelque chose de monstrueux était en train de se dérouler. Il devait trouver un moyen de combattre, de se défendre. Il ne pouvait pas – ne voulait pas – vivre dans un état perpétuel de peur. Il devait se battre, pour sa survie, pour sa santé mentale, pour sa vie.

*

 Alors que la réalité autour de Tyler commençait à se contorsionner, prenant une tournure kafkaïenne, des sons inquiétants remplirent ses oreilles. Des murmures, des chuchotements, comme des échos d’outre-tombe, semblaient naître du vide même. Le son lui faisait penser à des serpents glissant à travers les brins d’herbe, insidieux et menaçants. Il scruta frénétiquement les alentours, les yeux écarquillés, le cœur battant à tout rompre, mais rien d’inhabituel n’interrompait la tranquillité prétendue de sa chambre.

 Pourtant, chaque fois que Tyler tournait la tête, comme un métronome emballé par la peur, la silhouette d’Alex réapparaissait à la périphérie de sa vision. Un spectacle d’horreur se déroulait devant ses yeux, un cauchemar en plein jour. Les yeux d’Alex avaient muté en deux abîmes sombres, des gouffres si profonds qu’ils semblaient engloutir la lumière environnante. Une énergie sinistre et morbide émanait de lui, une aura de ténèbres qui semblait écraser l’air même de la pièce.

 — Qu’est-ce que tu es ? murmura Tyler, sa voix à peine plus qu’un filet, alors que la panique commençait à déferler sur lui comme une vague déchaînée.

 — Je suis la vengeance, répliqua Alex d’une voix glaçante, comme le vent hivernal soufflant sur une plaine gelée.

 Tyler recula instinctivement, mais son pied rencontra un obstacle imprévu et il tomba lourdement sur le sol. Il tenta de se redresser, mais la peur l’immobilisait, la terreur bloquant chaque muscle de son corps. Une voix sombre et sinistre résonna dans sa tête, comme un orage lointain, mais inexorable :

 — Tu vas regretter d’avoir intimidé les autres. Tu vas regretter d’avoir infligé tant de douleur. Tu vas regretter d’être celui que tu es.

 Tyler était terrifié, pétrifié par une peur si intense qu’elle semblait creuser un trou béant dans son âme. Il essaya de se relever, de s’échapper, mais une force invisible le clouait au sol. Il sentit des mains glaciales le saisir, des doigts comme des serres l’emportant vers l’obscurité.

 — Non, laissez-moi partir ! hurla-t-il, sa voix s’élevant en un cri de désespoir.

 Mais il était trop tard. Tyler avait été happé par les ténèbres, précipité dans cet abîme obscur, condamné à errer pour toujours dans un néant infini.

*

 Le lycée Roosevelt avait autrefois abrité une chronique macabre, un récit qui aurait fait pâlir les pires films d’horreur. Au centre de cette saga sanglante se trouvait Tyler, un étudiant au visage angélique, mais à l’âme aussi sombre qu’une nuit sans lune. Armé d’une cruauté aussi tranchante qu’une lame de rasoir, il avait déchaîné une tempête de terreur sur ses camarades de classe. Chaque jour devenait un nouveau chapitre de ce roman d’effroi, une nouvelle scène de persécution, d’intimidation, de terreur, sans la moindre ébauche de remords dans les yeux de Tyler.

 Il avait planté les graines de la peur et du chaos dans les cœurs innocents de ses victimes, extirpant leur tranquillité et leur paix intérieure comme on cueille une fleur. Mais comme toutes les époques sombres, celle de Tyler n’avait pas duré.

 Tyler avait été englouti par les abysses de l’inconnu, arraché à la vie dans des circonstances aussi inexpliquées que mystérieuses. Des voix s’élevèrent, arguant que le destin tragique de Tyler démontrait l’issue sombre du chemin de l’intimidation, un chemin jonché d’âmes corrompues et tourmentées. D’autres susurraient que Tyler avait été la proie de son propre venin, de sa propre terreur, comme si chaque larme versée, chaque cri de douleur de ses victimes s’était condensé en une entité sinistre et vengeresse qui avait fini par le dévorer de l’intérieur.

 Cet épisode lugubre avait transformé les étudiants du lycée Roosevelt de manière profonde et durable. Ils étaient devenus plus compatissants, tolérants et respectueux envers leurs camarades. Ils avaient compris que chaque individu portait un fardeau, des batailles silencieuses et des défis personnels à surmonter. Il était plus important de tendre la main que de brandir un poing. La chute brutale de Tyler avait agi comme un phare, éclairant les conséquences destructrices de la haine et de la cruauté déchaînées.

 Malgré cette transformation positive, certains élèves juraient encore entendre des murmures étranges dans les couloirs du lycée, comme des échos fantomatiques du passé. De temps à autre, ils apercevaient une ombre noire et sinistre qui semblait glisser à la périphérie de leur vision. Ils ne pouvaient s’empêcher de se demander si l’esprit de Tyler hantait toujours ces lieux, une présence spectrale qui continuait à rappeler la leçon poignante de cette histoire dramatique.


**

 Les mots de Mister Fringgle se déployaient, tels des serpents insidieux, se tortillant dans l’obscurité, répandant une aura de malaise qui s’immisçait trompeusement dans chaque recoin de la salle.

 — Ah ! oui, mes chers auditeurs, reprit-il, ses paroles ondulant comme une mélopée funèbre à travers l’atmosphère chargée. Ces histoires ne sont pas à prendre à la légère.

 Sa silhouette floue, enveloppée d’ombres, apparaissait sous la faible lueur d’une flamme mourante, donnant naissance à une myriade de silhouettes difformes et menaçantes qui dansaient frénétiquement sur les murs décrépis.

 — Tyler avait sombré, oui.

 Il insista sur le mot « sombré », s’attardant sur chaque syllabe comme pour savourer son effet.

 — Mais le lycée Roosevelt a encore bien des cauchemars à vous offrir.

 Sa voix résonnait comme une promesse sinistre, laissant entendre que le pire restait à venir.

 Un sourire carnassier s’étira sur son visage émacié, laissant transparaître des dents blanches et pointues, qui luisaient étrangement dans l’obscurité. Ses yeux sombres et pénétrants semblaient réduire la distance entre lui et nous, nous donnant l’impression d’être déjà pris au piège de sa toile macabre.

 — Vous voulez savoir ce qui est arrivé à Ava…

 Sa voix s’élevait maintenant comme un murmure dans le vent, faisant frissonner l’air autour de nous.

 — Je vous mets en garde, cependant. Certaines histoires détiennent le pouvoir de nous changer… de nous transformer… de nous consumer de l’intérieur. Ava a été dévorée, et je ne parle pas uniquement au sens figuré.

 Un silence glacial s’abattit sur nous, seulement interrompu par le grincement du rocking-chair de Mister Fringgle et le bruit feutré de ses doigts squelettiques caressant les accoudoirs en bois.

 — Quand je vous aurai raconté son histoire, vous ne pourrez plus vous regarder dans le miroir sans frémir.

 Sa voix se fit plus douce, un murmure sinistre qui semblait le prélude d’une terrible tempête à venir.

 — Alors, êtes-vous prêts pour le prochain cauchemar ?

 Chacun de ses mots nous plongeait davantage dans une anticipation terrifiée, et malgré la peur qui nous nouait l’estomac, nous ne pouvions nous empêcher d’attendre, haletant que Mister Fringgle commence son récit.

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