Chapitre 2 : 17h - début des festivités

4 minutes de lecture

L'organisation était assez simple, nous devions faire en sorte que Bia nous rejoigne chez Clover sous un faux prétexte pour ensuite nous préparer toutes ensemble avant de partir pour le bar. Évidemment ce n'était pas assez fou pour celle-ci. Mais ça je ne le sus pas tout de suite.

J'avais pour mission d'aller chercher la future mariée à son bureau et de la ramener chez notre amie. J'avais réussi à trouver miraculeusement une place à moins d'un kilomètre de son immeuble. Je voyais ça comme un signe annonciateur d'une bonne soirée. Je filais la retrouver à son bureau. J'avais prévu un petit diadème pour la mettre un peu dans le bain. Tout sourire, je toquai à la porte et entrai sans attendre son autorisation. Ses lèvres se fendirent d'un sourire quand elle me vit. Elle était magnifique dans son tailleur pantalon crème. Elle me dit fit signe de m'asseoir le temps qu'elle termine sa conversation téléphonique.

- Je suis contente de te voir ! Comment vas-tu ?

C'était du Bia tout craché, on ne s'est pas vu depuis quoi ? trois jours ? Eh bien c'est comme si une éternité s'était déroulée. Après un échange de formalités, je lui offrais son premier "cadeau" de la soirée : un diadème rose à paillettes très girly. Elle fut surprise mais comprit tout de suite que ses plans pour ce soir venait de tomber à l'eau. Nous discutâmes en descendant tranquillement au rez-de-chaussée. A peine avions nous mis un pied dehors que trois hommes cagoulés nous tombèrent littéralement dessus. Ils recouvrirent la tête de mon amie d'un sac de jute et l'homme le plus baraqué la porta sur son épaule.

Je criais et frappais tant que je pouvais. Je me déchaînais comme une furie. Ils durent se mettre à deux pour me retenir. Je mordis la main qui me bâillonnait. Mon genou rencontra une paire de couilles et mon coude fit craquer un nez. Malgré tous mes efforts, ils emportèrent Bia sans que je ne puisse rien y faire. Affolée je courus vers ma voiture, mais ces enflures m'avaient arrachée mon sac, mes clés se trouvaient dedans. Je remontais dans le bureau de mon amie pour passer un coup de fil. Je ne comprenais pas, personne ne semblait réagir comme si tout cela était normal. Je n'eus pas le temps d'atteindre le téléphone de son bureau qu'un torse me barra la route. Un grand highlander aux yeux vert transparent me bloqua le passage et me retint de tomber emportée dans mon élan.

- Pardon, laissez-moi passer s'il vous plaît. Il faut que je prévienne la police, mon amie vient de se faire kidnapper !

- Je ne peux pas vous laisser faire ça !

Alors là j'étais sur le cul, pour deux choses en fait, d'abord par sa voix chaude et sexy, qui me transmit des frissons dans tout le corps et ensuite qui était ce malotru pour m'empêcher de prévenir les autorités de l'enlèvement de Bia ?

- Je crois que l'on s'est mal compris, je ne vous demande pas votre avis. Bougez-vous !

- Tu es une marrante toi !

- D'où est-ce que vous me tutoyez ? On n'est pas pote que je sache !

- Oh bébé ! Bientôt je ferais plus que te tutoyer !

Son commentaire sonnait comme une promesse. Je lui marchai sur le pied pour le déséquilibrer. Le coup le surprit, mais pas suffisamment pour le faire bouger.

- Flûte ! Aidez-moi au moins ! Vous comprenez mon amie s'est fait enlever !!

- Le problème poupée, c'est que ce sont mes frères qui l'ont enlevée dans je ne vais pas pouvoir t'aider !

Je serrai les poings et frappai son torse. Cela me fit presque mal aux mains tant il était bien bâti. Il se retenait d'éclater de rire.

- Salopard ! Arrêtez de vous foutre de moi !

- Oh bon sang, tu dois être une vraie tigresse au pieu !

- Bon, on n'avance pas là ! Est-ce que vous pouvez au moins me conduire à elle ?

- Je pense que ça peut se faire mon chaton.

Je soupirais de soulagement et suivis la montagne de muscles. Au lieu de me rendre mon sac avec mes clés, il me tendit un casque alors que nous venions d'approcher une énorme moto. Je n'y connaissais absolument rien en cylindrées, alors je ne saurais vous dire laquelle était-ce. En tout cas, elle était imposante et impressionnante. Je crois que je flippais d'autant plus que je n'étais jamais montée sur ces engins de la mort. J'avais soigné et vu mourir bien trop de motards à cause d'accidents de la route pour envisager ne serait-ce qu'une seconde de monter là-dessus. Je secouai la tête lui faisant comprendre que je ne monterai pas sur sa moto.

- Il va falloir faire un effort princesse, c'est ton carrosse pour aujourd'hui si tu veux rejoindre ton amie.

- Ma voiture est juste à deux rues d'ici.

- Sans les clés tu n'iras pas loin !

- Comment savez-vous que je n'ai pas mes clés ?

- Parce que c'est moi qui ai pris ton sac !

Je restais ahurie. Non mais quel culot !

- Eh bien, vous n'avez qu'à me les rendre !

- C'est que je ne les ai plus et ce serait tellement dommage de te priver d'une balade sur mon destrier !

Je retenais un sourire un coin ! Il avait de l'humour cet idiot écossais ! Je supposai qu'il l'était ou tout du moins qu'il en avait les origines. Il avait tout du chevalier des Highlands. Grand, bien charpenté, le visage recouvert d'une barbe rousse flamboyante et des yeux verts comme je n'en avais jamais vus. Il avait beau être antipathique son physique de dieu celte émoustillait quelque peu mes hormones.

- C'est pas le tout poupée, mais là il faut bouger, on va être en retard sur le planning !

- Quel planning ?

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Hannedjib ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0