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 Au beau milieu de la nuit, il est ébloui par les torches de sa chambre. Leur lumière rouge et pourpre le fait sursauter. Il émerge doucement et se souvient qu’il doit se rendre au travail. Il se lève en trombe et se rue dans la salle où il a laissé ses affaires. Il les retrouve propres et sèches et s’habille en vitesse. Il sent son estomac gronder et se rend à la cuisine pour la fouiller. Dokkrus avait acheté deux petits pains, Derreck en prend un, et se rue vers la sortie du temple. Il émerge à Langekan en pleine nuit et se demande s'il n’est pas trop tôt. Mais il entend de l’activité et remarque que la lune est en train de disparaître. Non il est parfaitement dans les temps. Il remercie muettement le temple et court à travers les rues pour se rendre à la pâtisserie. Il l’atteint pour découvrir l’endroit fermé, son angoisse monte d’un cran, est-il arrivé trop tôt ? Mais en tendant l’oreille, il perçoit des discussions à l’arrière de la boutique. Il passe par l’allée et tombe nez à nez avec le pâtissier, sa femme, et un autre homme. Une charrette est stationnée à côté d’eux et ils discutent. Quand l’artisan le remarque il s’exclame : « Tu es venu. Formidable ! » Puis à son épouse : « Tu vois, tu va pouvoir t’occuper de la mise en vitrine pendant qu’il m’aide. Tout sera prêt pour les premiers clients. » Avec une moue boudeuse elle disparaît dans la boutique et son mari se met à rire. Il tend la main à Derreck qui échange une solide poignée avec lui : « Je m’appelle Berig Stenbock

-Derreck Friberg, monsieur.

-Appelle-moi Berig va. Bon Derreck viens voir. » Il fait signe à l’autre homme d’attendre et entraîne l’adolescent dans l’arrière boutique, Il y a un fourneau, des tas d’étagères, de bocaux, de torchons et d’accessoires. L’endroit sent bon et est couvert de farine partout. Le pâtissier ouvre une porte derrière laquelle se trouve une pièce vide sans fenêtre. Il explique : « On stocke les sacs de farine ici, quand tu vas les entreposer, fais attention qu’ils ne soient pas percés, autrement tu les mets là. » Il lui montre un coin de la cuisine : « On les utilisera en priorité pour éviter que les rats ne viennent s’y attaquer. » Derreck opine du chef et ils retournent dehors. L’homme les attend à l’arrière de la charrette dans laquelle de grand sacs de tissus sont posés. Bergi lui annonce : « Je vous prends les dix qui étaient prévus. » Puis ils échangent des pièces. Derreck attend et Berig lui dit en grognant un peu : « Bouge toi, attrapes-en un et vas le mettre où je t’ai montré. » Derreck sursaute et s’exécute, il soulève un sac et est surpris de le trouver plus léger qu’il ne le pensait. Il en prend un deuxième et descend de la charrette. L’homme et le pâtissier le regardent bouche bée en clignant des yeux. Derreck ne fait pas attention à eux, il force pour maintenir son équilibre et parvient jusqu’à la remise. Il y dépose le premier sac, vérifie son état, puis fait de même avec le deuxième. Il ressort et continue son manège jusqu’à avoir récupéré les dix sacs. Il n’en dépose finalement qu’un en dehors du stockage, puis il s’aperçoit qu’il est blanc de farine et se secoue doucement. Berig finit d’organiser la prochaine livraison et rentre pour se diriger vers un fourneau en souriant : « Dis donc, t’es plus costaud que tu n’en as l’air ! Merci du coup de main, habituellement le livreur doit nous aider et nous le payons pour le dérangement, mais là… t’as été sacrément efficace. » Derreck se sent galvanisé :

-Je peux faire autre chose ?

-Tu passeras les pâtisseries quand je te les mettrai sur une planche, pour l’instant tu peux... » Il cherche un instant et attrape un balai : « Nettoyer la cuisine, moins on a de farine, moins on a de rats. Habituellement je n’ai pas le temps de m’en occuper. Fais juste attention de ne pas souffler la poussière et la farine près de moi ou des fourneaux, il ne faut pas en mettre plein les préparations, d’accord ? » Derreck attrape le manche de la brosse et commence à évacuer la farine vers l’extérieur. Il prend soin de la chasser dans un coin où le vent la dispersera. Berig l’appelle et il accourt, le pâtissier lui passe une planche en lui disant de l’amener à la boutique et Derreck s’en occupe. Lorsqu’il arrive la femme est en train de consulter un livre dans lequel elle écrit parfois. Elle compte des gâteaux dans un sac quand elle remarque Derreck : « Ah, mets ça là pour l’instant. » Il se présente brièvement avant de demander si elle a besoin de quoi que ce soit. Elle lui fait signe que non avant de dire : « Moi c’est Hellen Stenbock, l’autre imbécile qui t’as promis un travail c’est mon mari.

-J’avais cru comprendre oui. Si vous avez besoin d’aide, je suis derrière, je passe le balai. » Il s’éclipse et retourne à sa besogne qu’il effectue avec vigueur. Lorsque le soleil se lève il a déjà terminé et la cuisine est presque propre. Il n’a pas pu passer le balai près de Berig, et de la farine reste coincée entre les dalles du sol, mais déjà l’endroit est plus agréable à regarder. Le pâtissier lui crie : « Derreck, regarde derrière toi, il y a deux seaux vides. Va me les remplir au puits derrière la boutique, regarde dans la cour de l’autre côté de l’allée. » L’adolescent hoche la tête et s’y rend, il met quelques minutes à repérer ce qu’il cherche, puis exécute sa tâche. Il revient et trouve Berig assis sur un tabouret en train de s’essuyer le front. Derreck pose les seaux et lui demande : « Tout va bien ? » L’autre hoche la tête :

-Je souffle cinq minutes, je suis aux fourneaux depuis trois heures déjà. » Derreck ouvre de grands yeux ronds. Berig lui explique rapidement comment se déroule son travail. Levé au milieu de la nuit il prépare les produits de la journée jusqu’à l’arrivée des premiers clients. Après quoi il continue jusqu’en milieu de matinée, puis il cuisine les ingrédients pour le lendemain, et en milieu d’après-midi il monte à l’étage se reposer pendant que sa femme s’occupe de la boutique et des commandes. Berig lui avoue qu’hier il s’était surmené à cause d’une grosse demande, il devait préparer un gâteau d’anniversaire pour une noble dame qui organisait un dîner. Il s’était donc relevé pour s’en occuper. Puis sans prévenir Berig se lève et va à son fourneau. Il sort des pâtisseries toutes chaudes et les fait glisser habillement sur une planche. Il jette un coup d’œil à Derreck et lui annonce : « Allez on s’y remet ! »

 La journée file à toute allure. Derreck apprend les noms des produits, en passant des croissants aux brioches, par les pains au chocolat, les choux à la crème, les tartes et les gâteaux. Il a l’impression de découvrir un monde nouveau de sucreries et de douceurs. Il alterne entre l’arrière et l’avant de la boutique, et chaque fois qu’une cliente le remarque, elle tombe sous le charme. Que ce soit une noble dame, un roturière ou une servante, pas une ne lui résiste. Lors du déjeuner, Hellen l’envoie leur chercher un plat du jour à une taverne proche. Il y fait la rencontre d’une serveuse tout à fait charmante qui semble prête à lui sauter dessus. Il la remercie mais lui explique qu’il est pressé et repart avec la nourriture. Une fois à la pâtisserie, Hellen lui reproche son manque de rapidité et lui assure que le prix du repas sera déduit de sa paye. Berig se met à rire, ils montent à l’étage et Derreck découvre la demeure des Stenbock. C’est un endroit agréable et bien décoré, Derreck y retrouve la patte de la boutique. Ils s’installent à table et mangent rapidement. Berig lui raconte comment le couple s’est lancé dans les affaires il y a de cela quelques mois. Ils se sont rencontrés dans une autre ville, ils étaient apprentis chez le même maître-pâtissier et sont tombés amoureux. Ils ont économisé et ouvert leur propre échoppe à Langekan. La mise en place a été compliquée, et leur affaire n’a réellement décollé que quelques jours auparavant avec l’aide d’une noble dame : « Elle a commandé des amuse-bouches sucrés pour un thé où elle avait invité une partie de la haute société de Langekan. Nos pâtisseries ont fait un malheur et depuis nous croulons sous le travail. Je suis content que tu sois venu nous trouver, on n’aurait probablement jamais eu le temps de chercher quelqu’un autrement. » Derreck lui sourit et le remercie une fois de plus. L’après-midi est plus calme, Berig prépare les pâtes et ingrédients pour le lendemain, il s’absente même pour aller faire quelques courses juste avant la fin de sa journée, laissant Derreck et Hellen seuls. Le jeune homme reste en boutique pour observer et aider la pâtissière. Après qu’elle a servi un client, il la voit effectuer l’encaissement du paiement et il se permet de l’approcher pour lui dire : « Vous savez, hier mon grand-père m’a dit que je ne savais pas compter correctement pour pouvoir vous aider. Je n’ai pas compris pourquoi il a dit ça, mais aujourd’hui je réalise que je suis loin de pouvoir faire ce que vous faites. » Hellen fronce les sourcils et il ajoute avec un sourire triste : « Vous arrivez si vite à savoir quel prix les clients doivent payer. Moi je n’ai pas encore appris la valeur de chaque article... » La femme se met à rougir et lui dit :

-Garde la boutique un instant, j’arrive. » Elle monte à l’étage et il l’entend remuer, puis elle redescend très vite et lui tend un objet. Il a l’impression de voir un jouet en bois, Hellen lui explique : « C’est un boulier, tu pourras apprendre à compter avec, regarde je... » Elle s’arrête en voyant que Derreck a les larmes aux yeux, il lui dit :

-Merci… Mon grand-père voulait mendier pour m’en acheter un… » Gênée Hellen bafouille :

-C’est… Je... Ce n’est pas grand-chose, j’ai acheté celui-là il y a des années quand j’ai commencé mon apprentissage. Depuis que nous vivons ensemble avec Berig, j’utilise le sien, et le mien prend la poussière alors, autant que tu l’aies. » Sans le vouloir, Derreck lui offre un de ses francs sourires qui font fondre les femmes. Il s’empresse ensuite de poser le boulier à part, manquant l’expression complètement embarrassée d’Hellen. La pâtissière se recompose dès qu’elle entend la clochette de la porte et son attitude change en un instant. Elle devient très souriante, mais aussi un peu guindée. Une femme somptueuse vient d’entrer dans la boutique. Ses cheveux brun jais sont lisses et brillants, elle est légèrement maquillée, juste ce qu’il faut pour l’embellir et elle retire un petit chapeau pistache décoré de feuilles d’arbre et de perles de nacres. Elle porte une magnifique robe en soie dans les mêmes couleurs que son couvre chef. Son décolleté, ses manches longues et le bas du vêtement sont ornés de fines dentelles. Elle offre un magnifique sourire à Hellen qui s’incline en la saluant : « Dame Redman, c’est toujours un plaisir de vous voir.

-Ah Hellen, comment allez-vous très chère ? Je passais dans le quartier et j’ai voulu m’arrêter pour prendre de vos nouvelles et vous achetez un petit quelque chose pour mon dessert de ce soir.

-C’est très gentil à vous madame, depuis votre commande notre activité s’est largement développée. Je vous remercie pour votre aide. » La noble sourit :

-Vous n’avez pas besoin de me remercier pour votre talent, je n’ai fait que parler de vous à quelques unes de mes amies, votre travail a fait le reste. » La voix de Berig les interrompt à l’arrière :

-Derreck ! Tu peux venir s’il te plaît ?! » L’intéressé sursaute. Dame Redman semble le remarquer et ses yeux s’écarquillent, elle déclare avec un air affamé :

-Décidément Hellen, votre boutique recèle bien des délices. » La pâtissière semble tout à coup très gênée, elle attrape l’adolescent par le bras et explique :

-Derreck vient de commencer à travailler avec nous, c’est son premier jour. » Ils sont à nouveau interrompus par Berig qui entre dans la boutique :

-Derreck ! Tu m’as entendu ?... » Il se calme lorsqu’il découvre leur cliente et s’exclame : « Dame Redman, veuillez m’excuser je n’avais pas vu que vous étiez là ! Comment allez-vous ?

-Je vais bien monsieur Stenbock, je faisais la connaissance de votre nouvel employé. » Berig gonfle le torse :

-Le petit nous a proposé ses services hier, Hellen ne voulait pas en entendre parler, mais franchement il nous a bien aidés aujourd’hui ! D’ailleurs pardonnez-moi… » Il se tourne vers le jeune homme : « Derreck, j’ai rempli la chariote de courses, tu peux me décharger ça ? Laisse tout dans la cuisine je ferai le tri moi-même. » L’intéressé hoche la tête, s’incline pour saluer la noble dame et s’excuser, puis se rue à l’arrière. Il les entend vaguement parler de lui mais se dépêche d’accomplir la tâche qu’on lui a confiée. La fameuse chariote est en fait un genre de grande brouette, Derreck attrape une caisse et un sac et les dépose délicatement dans la cuisine. Il fait de même avec l’ensemble des courses, et quand il a fini, il remarque que l’arrière boutique est à nouveau pleine de farine. Il attrape le balai et commence à nettoyer. Alors qu’il termine, il entend la clochette du magasin et Berig réapparaît. Il sourit à Derreck : « C’était la cliente dont je t’ai parlé.

-Celle qui vous a aidé à développer votre clientèle ?

-Exact. C’est une femme très gentille. Il semblerait qu’après la mort de son mari elle ait pris en main les affaires. À en croire les ragots c’est une des femmes les plus riches de Langekan. » Derreck hoche la tête, Berig remarque le balai dans ses mains, inspecte le sol et sourit : « J’avais un bon pressentiment à ton sujet, j’ai eu raison de te donner ta chance. » Il récupère une serpillière et un seau et lui dit : « Vas chercher de l’eau, nettoie la cuisine jusqu’à ce que ça brille, et après tu pourras rentrer chez toi. » Derreck hoche la tête, il retourne au puits, revient, lave la cuisine au point qu’il n’y a plus un grain de farine et range le matériel. Il va ensuite dans la boutique et tombe nez à nez avec Hellen. Elle sursaute, rougit, Derreck lui dit : « J’ai terminé le nettoyage comme me l’a demandé Berig. Je vais rentrer maintenant.

-Attends. » Hellen ouvre un tiroir du comptoir dans lequel elle stocke l’argent et lui donne trente pièces de cuivre : « C’est ton salaire pour la journée. » Derreck ouvre de grands yeux ronds, Hellen lui lance un regard noir : « Quoi tu n’es pas content ? » Mais le jeune homme secoue la tête :

-Non c’est que, j’ai jamais eu autant d’argent... » Hellen redevient rouge et s’énerve :

-Hé bien ne gaspille pas tout, va donc rejoindre ton grand-père et donne-le lui, il saura mieux quoi en faire que toi. » Derreck opine du chef, attrape le boulier, remercie Hellen et s’écrie : « À demain madame Stenbock ! » Il sort par la porte arrière et se dirige vers la rue. Son cœur est gonflé de bonheur, sa première journée s’est bien déroulée et en plus il a gagné plus d’argent que ce qu’il espérait. Il fait quelques pas avant qu’un homme l’arrête. Il est bien habillé, et s’incline poliment avant de lui dire : « Excusez-moi jeune homme, madame aimerait discuter avec vous. » Il lui désigne la porte d’un magnifique carrosse dont les rideaux sont fermés. L’homme l’ouvre et Derreck découvre dame Redman qui lui sourit : « Bonsoir à nouveau. » Son cœur fait un bon, elle est vraiment très belle. Elle lui fait signe d’entrer, mais il hésite. Son instinct lui dicte de ne pas suivre cette étrangère, mais il a aussi peur de créer du tort à Berig et Hellen si il contrarie dame Redman. Finalement il décide de ne pas faire de vagues et entre dans le carrosse. La porte se referme et la femme l’invite à s’asseoir à côté d’elle. Il s’exécute juste avant que le véhicule ne démarre. Le siège et confortable et l’intérieur richement décoré. Dame Redman lui sourit et lui demande : « Derreck c’est bien ça ? » Il hoche la tête : « Hellen m’a dit que tu venais d’arriver en ville.

-Oui ma dame, j’ai rejoint mon grand-père pour vivre avec lui et l’aider. Nous sommes très pauvres alors j’ai cherché un travail, et monsieur et madame Stenbock ont accepté de m’aider. »

-Je vois, tu es un gentil garçon Derreck. »

-Je fais de mon mieux ma dame. » Elle ouvre une bourse et en extrait deux pièces d’argent qu’elle lui dépose dans la main. Derreck ouvre de grands yeux ronds et reste bouche bée. La séduisante noble lui murmure :

-J’ai envie de t’aider mon grand, tu veux bien accepter ce cadeau de ma part ? » Derreck bredouille :

-Euh, bah… Ce… C’est trop gentil ma dame, je ne sais pas si je peux accepter, j’aurais l’impression de vous voler. » Elle lui sourit, s’humecte les lèvres et lui murmure à l’oreille :

-Dans ce cas… tiens-moi compagnie, et cet argent sera là pour te récompenser de ton temps. » Elle plonge ensuite son regard dans celui de Derreck qui sent son cœur accélérer. Son interlocutrice commence à lui caresser la jambe, et son membre durci de désir dans on pantalon. Elle décroise puis recroise ses jambes, laissant sa robe glisser sur ses cuisses et dévoilant sa chair. Derreck sent son souffle contre con visage et bientôt, leurs lèvres se touchent. Quelque chose en lui s’éveille et il l’enlace tandis qu’il l’embrasse avec passion. Dame Redman se met à rire doucement et murmure entre deux baisers : « Bon garçon... » Elle grimpe sur lui et caresse son visage et ses cheveux. Elle devient comme enragée et frotte son corps contre le sien. Puis d’un coup, elle se lève, recule et s’assied sur la banquette d’en face. Elle retrousse sa robe, retire sa culotte et ouvre ses membres, lui révélant sa vulve. Avec un sourire carnassier elle lui ordonne : « Approche. » Derreck se coule jusqu’à elle et commence à embrasser son entrejambe et à le lécher. Dame Redman se met à gémir et à grogner : « Oui… là… vas-y... » Il darde de sa langue le clitoris de la noble et le suce bruyamment, faisant ruer sa partenaire. Il s’agrippe à elle et la mordille, Il la voit serrer les dents pour étouffer un cri et la sent trembler. Comme le lui a appris Dokkrus, son être se glace, lui indiquant qu’il est parvenu à la faire jouir. Dame Redman s’apaise et reprend son souffle : « Dis donc… tu sais y faire... » Elle se recompose en recoiffant ses cheveux et en lissant sa robe, puis elle remarque quelque chose sur le visage de Derreck et s’en approche. Elle se lèche les doigts et lui essuie la bouche en murmurant amusée : « Que vont dire les gens si ils te voient sortir de mon carrosse couvert de mon rouge à lèvre. » Puis elle lui glisse à l’oreille : « Il va falloir qu’on se sépare, sinon mon cocher va se poser des questions. Mais... » Elle lui caresse le sexe au travers de son pantalon : « … j’ai hâte de te revoir dans des circonstances plus… agréables. » Elle lui lèche l’oreille, ce qui provoque un frisson de plaisir à Derreck : « Garde moi ça bien au chaud mon grand, d’accord ? » Derreck opine du chef et Dame Redman se retourne pour toquer au niveau du judas avant. Elle le fait glisser et demande à son cocher de s’arrêter. Le véhicule ralentit et est légèrement secoué quand l’homme descend pour ouvrir la porte. Dame Redman se lève pour changer de banquette et s’aperçoit avec horreur que sa culotte est toujours par terre, elle l’attrape en catastrophe et la glisse dans son décolleté, avec un sourire complice vers Derreck qui ne dit rien. La porte s’ouvre et la noble déclare : « Je te remercie pour ton honnêteté Derreck, je tiens beaucoup à monsieur et madame Stenbock, je voulais m’assurer qu’ils n’avaient pas embauché un vaurien. » Derreck lui sourit, la salue et descend du carrosse. Il s’incline et s’éloigne tandis que le cocher referme la porte et reprend son poste. Le jeune homme se sent bien, il observe les alentours, cherche son chemin et une fois qu’il retrouve le quartier rouge, il sait où il est. Il parvient à revenir au temple, juste au moment où le soleil se couche.

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