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 « Trouver de l’argent ? C’est ça ma mission ? » Dokkrus voit bien que Derreck est contrarié, il prend cependant le temps de lui expliquer :

-Mon garçon… Nous devons survivre avant de pouvoir nous développer. Il va nous falloir des orgasmes féminins » Derreck se gratte la tête… Puis se souvient du sens de ce mot et hoche la tête :

-Quand une femme atteint la jouissance ? Comme Layla quand j’ai couché avec elle ? » Il regarde Dokkrus avec un air interrogateur et plein d’espoir. Le vieillard hoche la tête :

-Tu as tout compris. Donc, des orgasmes et de l’or. Il faut que nous puissions nourrir tout le monde, car nous ne sommes que deux pour l’instant, mais à terme nous serons bien plus nombreux. D’ici à ce que nous recevions des dons de fidèles… Il va falloir que tu trouves un emploi.

-Mais je ne sais que chasser et pister et… enfin je ne suis qu’un pauvre trappeur, je ne sais rien des occupations d’une grande cité. » Dokkrus hoche négativement la tête :

-Tu as la bénédiction de Yag, et à en croire ce que tu m’as raconté, tu as obtenu un don de sa part : le Visage de Yag. » Derreck fronce les sourcils, Dokkrus précise : « Tu m’as dit que tu avais complètement changé d’apparence ? Que toutes les femmes te tombaient dessus non ? Qu’elles voulaient ta compagnie ?

-Euh… C’est ça oui.

-Yag t’as offert un puissant enchantement d’illusion, gravé dans ta chair. Tu dégages une aura de séduction auprès de tout le monde.

-Vous y compris ?

-Non moi j’ai... » Dokkrus hésite : « Je suis un prêtre de Yag et je suis immunisé à tes pouvoirs. Mais là n’est pas la question. Tu peux séduire qui tu veux en faisant peu d’efforts. Tu peux te servir de cette capacité pour trouver un travail.

-Quel genre ?

-Je t’aurais bien conseillé la prostitution, mais vu ton manque d’expérience et le fait que tu sois un homme… Je ne peux pas te le recommander.

-La prostitution c’est en lien avec les prostituées n’est-ce pas ? Les femmes qui vendent leur corps contre de l’argent ? » Dokkrus hoche la tête, Derreck s’exclame : « Vous voulez que je vende mon corps et que je couche avec des femmes contre de l’argent ?

-Non. Si tu n’avais pas été... » Il désigne Derreck de la tête aux pieds : « ...toi, ça aurait pu marcher, mais tu es encore trop inexpérimenté. Il te faut autre chose. Tu pourrais utiliser ton charme pour… Je ne sais pas, être serveur dans un restaurant ou une boutique. » Derreck fronce les sourcils à nouveau et Dokkrus lui explique le profil de l’emploi. Le jeune approuve et hausse les épaules :

-Je peux essayer, où dois-je chercher ?

-Partout, dès que tu vois une boutique ouverte, tu entres, tu te présentes et tu demandes poliment si ils ont besoin d’aide. » Derreck fait la moue soudain et Dokkrus lui demande : « Quoi ?

-Je… je n’ai plus de nom de famille… Je sais que ça dérange beaucoup de gens. » Le vieillard bat l’air de la main et crache avec dégoût :

-Bah, tous ces bien-pensants et leurs traditions... tu n’as qu’à utiliser le mien : Friberg. » Le cœur de Derreck se gonfle dans sa poitrine et il demande euphorique, les larmes aux yeux :

-Vraiment ? Vous accepteriez ?! » Dokkrus est soudain gêné :

-Mais oui puisque je te le propose. » Le jeune homme se lève et serre le vieillard dans ses bras qui bredouille :

-Mais enfin calme-toi... » Puis rit avec affection et lui dit avec chaleur : « Hé bien, tu avais vraiment besoin de quelqu’un toi... » Derreck le regarde en pleurant :

-Disons que nous nous sommes bien trouvés. » Dokkrus se met lui aussi à pleurer avant de maugréer et de se sécher les yeux avec colère :

-Oui bon ! N’en faisons pas toute une cérémonie. Va chercher un travail, moi je vais aller mendier. » Derreck s’offense :

-Non ! Je vais nous trouver de l’argent, vous n’avez pas besoin de... » Mais le vieux l’interrompt :

-Je ne vais pas rester ici à t’attendre toute la journée. » À ces mots il se lève et s’essuie la barbe avec une serviette : « Retrouvons-nous ici ce soir. Ne t’inquiètes pas de fermer le temple, il est protégé par un enchantement d’illusion qui le cache aux yeux des apostats. » Derreck fronce les sourcils :

-Mais, et la femme d’hier soir alors ? » Dokkrus ricane en s’en allant :

-Tu l’avais invitée avec ton sang. N’aies crainte, avec son orgasme elle a rechargé les pouvoirs du temple. » Derreck se lève et rattrape Dokkrus dans le hall qui continue son explication : « Désormais le temple va pouvoir se gérer un peu et relancer certains de ses enchantements d’entretiens. Il a déjà commencé avec le ménage, mais il semble encore économiser son pouvoir.

-Le temple, vous en parlez comme si il était vivant.

-Je ne saurais le dire. Mais c’est ce qu’il m’a toujours semblé. Allons, nous avons du pain sur la planche. » Ils empruntent le couloir pour quitter le temple, et en chemin Derreck a un léger vertige. Il pousse un petit grognement de surprise et Dokkrus lui indique que c’est normal car ils sortent de l’aire d’effet des enchantements. Une fois dehors, le soleil les aveugle, les sons de la ville les assourdissent et les odeurs leur soulèvent le cœur. Dokkrus geint : « Ça par contre, je ne m’y suis jamais fait. » Il tousse, indique à Derreck de le suivre et l’emmène sur un boulevard pavé. Du doigt il lui indique les nombreuses boutiques et l’encourage : « Tu y vas, quoi qu’il se passe tu souris, tu reste poli et tu attends leur réponse. Si ils refusent, tant pis pour eux, tu passes à la suivante. » Derreck hoche la tête et Dokkrus attend en le regardant se diriger vers la première échoppe. Il s’agit d’une parfumerie, une fois à l’intérieur, Derreck jette un œil alentour et admire avec un grand sourire les différents flacons travaillés. Ils sont de formes diverses et variées, et une douce fragrance plane dans la boutique. Un homme sec, d’un âge avancé s’approche de lui et lui demande poliment : « Puis-vous vous aider monsieur ? » Derreck se redresse et s’incline :

-Bonjour, je me nomme Derreck Friberg, je viens d’arriver en ville et je suis à la recherche d’un travail. Je voulais savoir si vous auriez besoin de mes services ? » Le vendeur semble le jauger un instant puis soupire :

-Malheureusement non jeune homme. Vous êtes fort charmant et je ne doute pas que vous plairiez à ma clientèle, mais je n’ai ni les moyens d’embaucher un vendeur, ni le temps pour le former. » Derreck est déçu, mais il se souvient des paroles de Dokkrus : Si ils refusent, tant pis pour eux, tu passes à la suivante… Derreck s’incline à nouveau :

-Je vous remercie monsieur, désolé du dérangement, passez une excellente journée. » Le propriétaire semble regretter sa décision, puis se résigne :

-Vous aussi, passez une bonne journée, et bonne chance dans votre recherche. » Derreck sort, traverse la rue et retrouve Dokkrus pour lui faire un signe négatif de la tête. Le vieillard lui masse doucement l’épaule : « Hé, j’aurais été surpris que tu réussisses du premier coup. Mais garde le moral, regarde ! » Il lui montre trois pièces de cuivre : « Je n’ai pas perdu de temps en t’attendant. On n’aura déjà pas à s’inquiéter pour le repas de ce soir. » Son sourire aux dents jaunes est finalement un véritable baume au cœur pour Derreck. Le vieux serviteur de Yag lui demande : « Tu t’en sortiras tout seul ? » Derreck aurait préféré rester avec Dokkrus, mais il se résigne :

-Comme toujours. » Dokkrus lui sourit avec affection :

-Ne fais pas cette tête. On se retrouve ce soir. Je vais essayer de récupérer assez d’argent pour te faire une surprise, d’accord ? » Derreck hoche la tête et ils se saluent avant de se séparer. Revigoré, motivé, le jeune homme se dirige vers la boutique suivante.

Après une douzaine de tentatives infructueuses Derreck est déprimé. Chaque fois qu’il a tenté sa chance, il a sentit que son Visage de Yag faisait de l’effet, et chaque fois il s’en est fallut de peu pour qu’il soit embauché, mais il n’avait essuyé que des échecs depuis la parfumerie. Découragé, il se dirige vers une autre enseigne, c’est une pâtisserie très chic avec une jolie vitrine bien décorée. Il pousse la porte et entre au son d’une petite clochette. Il est immédiatement salué par une femme derrière le comptoir qui lui dit rapidement : « Bonsoir monsieur, un petit instant je vous prie. » Puis elle s’adresse, embarrassée, à deux dames déjà présentes : « Mesdames je vous présente toute mes excuses, je vous assure que vos commandes étaient prêtes, je crois qu’il y a eu confusion avec une autre cliente. Ne bougez pas j’arrive tout de suite. » Puis elle se rue par une porte ouverte et disparaît. Derreck voit les femmes faire une moue condescendante et méprisante, puis se cacher derrière des éventails. Elles sont toutes deux très bien habillées de magnifiques robes brillantes et de bijoux qui accrochent la lumière. L’une d’elle se tourne rapidement dans la direction de Derreck, et son regard se fige. Il devine qu’elle est sous le charme de son Visage de Yag, et lui sourit poliment en s’inclinant pour la saluer d’un : « Madame. » Elle tente vainement de masquer son désir derrière son éventail. Sa voisine remarque le malaise de sa compagne et en cherche la source. Lorsqu’elle remarque Derreck, elle s’approche : « Dites-moi jeune homme, venez-vous souvent ici ? C’est bien la première fois que je vous vois. » Après un sourire innocent comme il en a le secret, il lui répond :

-Oui madame, je suis arrivé en ville hier... » Une idée lui vient, un ingénieux mensonge : « … mon grand-père ne peut plus se débrouiller seul, alors je vis avec lui et je cherche un travail pour l’aider. » La deuxième femme, toujours cachée derrière son éventail se met à plaisanter :

-Si ils vous embauchent ici, vous pouvez être sûr que je viendrai leur acheter des gâteaux tous les jours. » Elles se mettent à rire de concert et Derreck s’incline avec un faux air embarrassé : « Vous êtes trop gentilles mesdames. » Elles ricanent bêtement et sont surprises quand la vendeuse revient : « Voilà, avec mes plus plates excuses. » La première cliente s’avance :

-Ça ne fait rien, ne vous tracassez pas pour si peu. » La suivante :

-Une erreur arrive si vite. » Puis toutes deux règlent leurs courses et se dirigent vers la sortie en effectuant un petit salut de la main à Derreck qui leur répond, provoquant des rires de leur part. La pâtissière reste pantoise, et regarde Derreck bouche bée, une fois les deux femmes dehors elle lui dit : « Elles étaient littéralement sur le point de me sauter à la gorge… Vous leur avez jeté un sort ou quoi ? » Derreck se met à rire avec son air embarrassé. Si elle savait… Elle lui demande : « En quoi puis-je vous aider ? » Derreck l’observe brièvement. Elle est brune, les cheveux attachés en un chignon protégé par un bandana blanc. Elle porte une robe longue beige surmontée d’un tablier couvert de farine. Derreck s’incline et lui annonce :

-Comme je l’ai expliqué à ces dames, je viens d’arriver en ville pour emménager avec mon grand-père. Je souhaite m’occuper de lui, mais j’ai besoin d’argent et je cherche un travail. Si vous recherchez quelqu’un pour vous aider je veux vous proposer mes services. » Le femme le regarde un peu gênée et finit par se gratter la tête. Derreck connaît ce langage corporel, il l’a vu des dizaines de fois cet après-midi. Encore un rejet… Mais alors que la pâtissière s’apprête à refuser, une voix masculine dans l’arrière boutique s’exclame : « Ce ne sera pas de refus mon gars ! » Un homme apparaît, il a le crâne et la barbe rasés. Sa tenue se compose d’une chemise à manche courte, d’un pantalon et d’un tablier. La femme fait la moue et lui répond : « Chéri, on ne peut pas…

-On ne peut pas quoi mon cœur ? Le payer ? Le former ? Mon amour, on est surchargés de travail, même si il n’aide qu’à l’arrière boutique, ce sera déjà ça de pris. » La vendeuse croise ses bras sur son torse :

-Je n’ai pas encore établi la comptabilité du mois dernier. Je ne sais pas combien on pourra le payer. » L’homme s’approche d’elle et l’embrasse sur la joue avant de s’adresser directement à Derreck :

-Ma femme n’est pas très ouverte aux nouvelles idées, mais dis-moi. Qu’est-ce que tu sais faire ? » D’abord hésitant et prêt à mentir, l’adolescent préfère dire la vérité :

-Je débarque de la campagne, je connais seulement le métier de trappeur. Mais je suis capable d’apprendre. » L’autre hoche la tête :

-Y a une qualité que tu as et qu’on n’aura pas à t’inculquer : l’honnêteté. » Il s’essuie les mains sur son tablier et sourit : « Faisons un essai, reviens demain avant l’aube, tu m’aideras avec la livraison de farine. » Derreck se sent euphorique mais le pâtissier lui fait signe de se calmer : « Ne rêve pas trop, c’est un boulot pénible et je ne te payerai pas une fortune pour une tâche que n’importe qui peut effectuer. » Derreck est cependant heureux :

-Ça ne fait rien, même quelques pièces de cuivre me conviendront ! » Il s’incline : « À demain dans ce cas. » Puis quitte la boutique pour se précipiter vers le temple. Sans hésiter, il retourne à la ruelle sombre, ouvre la porte et franchit les enchantements. Il se retrouve dans le hall principal et crie : « Dokkrus ! J’ai trouvé un travail ! » Il entend le vieil homme l’appeler depuis la cuisine et se précipite pour le rejoindre. Lorsqu’il le trouve enfin, il est surprit car son compagnon a littéralement changé. Ses cheveux sont peignés et coupés, sa barbe de même. Il semble s’être lavé et respire la santé, même sa robe est propre. Derreck s’étonne : « Que vous est-il arrivé ?

-Je t’avais dit que je te ferais une surprise. Maintenant que tu es là, je vais faire des efforts pour soutenir notre cause. » Il se dirige vers la cuisinière et en ouvre le four, il en extrait un plat qu’il pose sur la table : « Veux-tu bien nous sortir les couverts ? » Derreck s’empresse de s’exécuter tandis que Dokkrus commence à couper la nourriture, il lui explique : « Je savais que tu réussirais, ce n’était qu’une question de temps. J’ai été acheter ce qu’il me fallait pour me faire beau, et... » Il sert l’assiette de Derreck en souriant : « Une tourte aux légumes et à la viande. Régale-toi, aujourd’hui nous fêtons le renouveau du culte de Yag. » Le vieil homme encourage Derreck en lui demandant : « Alors ? C’est bon n’est-ce pas ? » Les légumes et la viandes sont fondants, salés et assaisonnés aux herbes. Ils ont longtemps mijoté ensemble avant d’être mis dans la pâté et cuits au four. Derreck acquiesce, il est aux anges :

-Délicieux.

-Maintenant, raconte-moi, où as-tu trouvé un travail ? » L’adolescent lui explique toute son aventure à la pâtisserie, Dokkrus l’écoute avec attention tout en savourant la tourte. Lorsque Derreck lui explique les difficultés de la gérante en boutique, et son intervention charmeuse le vieillard sourit : « C’est là que tu dois être. C’est là que tes pouvoirs seront les plus utiles, mais fais attention tout de même.

-À quoi ?

-Même si il s’agit d’une aura que tu ne contrôle pas, cela reste de la magie. Et elle n’est autorisée qu’aux mages titulaires d’une licence. Si tu es surpris par un pratiquant des arcanes… Tu pourrais avoir de gros ennuis.

-Mais, si je suis démasqué, comment suis-je censé faire ?

-Si tu as une impression étrange en observant quelqu’un, fuis son regard. De cette manière il ne devrait pas sentir le pouvoir du don de Yag. » Dokkrus avale une bouchée avant de reprendre : « Ils vont rapidement avoir besoin de toi dans la boutique, est-ce que tu sais compter, lire ou écrire ? » Derreck réponds :

-Je sais compter.

-Suffisamment pour calculer l’addition de trois ou quatre articles ?

-L’addi… quoi ? » Dokkrus soupire :

-Je m’en doutais. Bon chaque chose en son temps, on va déjà t’apprendre à compter correctement. Pour travailler dans une boutique c’est le minimum. Rassure-moi, tu sais ce que vaut une couronne d’argent ? » Derreck ouvre de grands yeux :

-Qu’est-ce que c’est ?

-Une pièce d’argent, son nom officiel est la couronne, et la pièce d’or est appelée un dragon. Tu sais ce qu’elles valent ? » Derreck fais non de la tête :

-Je n’en ai jamais vu.

-Une couronne d’argent vaut cent pièces de cuivre, et un dragon d’or vaut cent couronnes. Après il y a des variations avec des devises qui valent cinq, dix, vingt ou cinquante... » Derreck ouvre de grands yeux ronds et l’interrompt :

-Cent, ça représente combien ? » Dokkrus se lamente dans un gémissement :

-Bon oublie ça. Va te reposer, demain j’irais mendier pour t’acheter un boulier, ce sera plus simple.

-Un quoi ?

-Ne t’inquiète pas. Pendant que tu travailles, je vais aussi rassembler de l’argent et t’acheter ce qu’il faut pour t’éduquer correctement. J’ai tout vendu au fil des années, pour survivre, désormais c’est à moi de racheter. Maintenant, finis de manger, va laver tes vêtements, je vais te montrer où les mettre à sécher. » Derreck lui sourit :

-Merci Dokkrus. » Il termine son assiette et se dirige vers la cours. Il puise un seau d’eau claire et entame sa lessive. Après quoi il retourne nu dans le temple. Le vieil homme lui montre une pièce où l’air est sec et chaud, ils y disposent des chaises et Derreck y étend son linge tandis que Dokkrus marmonne : « J’ai même dû vendre les cordes... » Après quoi Derreck lui demande :

-Le pâtissier m’a demandé d’être là-bas avant le lever du jour. Comment est-ce que je fais pour me réveiller à l’heure ?

-Demande au temple, il allumera tes torches au bon moment. » Derreck fronce les sourcils et hausse les épaules. Il monte dans sa chambre, nu comme un ver, et une fois à l’intérieur il demande : « Euh… monsieur ? Si vous m’entendez, vous pourriez me réveiller avant l’aube demain matin ? Et les jours qui suivent ? » Ses torches diminuent en puissance, comme si le bâtiment acquiesçait tout entier. Derreck se demande si sa requête a fonctionné et il va se coucher un peu anxieux.

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