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 Toute tremblante, Eden serre la cape autour de sa poitrine pour ne pas qu’elle se soulève tandis qu’elle marche vers la sortie. Une fois dehors elle jette des coups d’œil apeurés de tous les côtés pendant que Derreck verrouille la porte. Il lui agite la clé sous les yeux et la range dans sa poche, elle réalise qu’elle est prise au piège et semble entrer dans une transe. La nuit est bien avancée, les rues sont à peine éclairées, Derreck se place devant elle et demande : « Alors ? Où allons-nous ? » Elle ne dit rien, et regarde la petite cour avec terreur, il fait un pas vers elle, glisse sa main sous la cape et lui attrape un sein. Elle pousse une exclamation de stupeur, et Derreck lui murmure : « Tu préfères démarrer tout de suite ici ? J’ignorais que tu étais si désireuse de commencer... » Elle recule pour échapper à son emprise et lui tourne le dos. Sans un mot elle se met à marcher et Derreck lui emboîte le pas. Ils progressent sans problème, puis après avoir passer l’angle d’une rue, Eden se fige, un homme arrive dans sa direction. Il semble se diriger droit vers elle, mais quand il arrive à sa hauteur, il s’écarte et la salue d’un simple : « Bonsoir. » en passant à côté d’elle. Eden ne réagit pas, immobile, elle frissonne comme un animal apeuré. Derreck répond à l’homme et s’approche de la noble pour lui murmurer :

-Tu sais… si tu t’arrêtes comme ça, les gens vont se poser des questions… » Elle est à bout de souffle :

-Si j’avance ils vont voir que… que je… enfin que je n’ai pas... » Derreck lui met une main aux fesses à travers l’étoffe, la faisant sursauter :

-Ou bien ils s’approcheront et te demanderont si tout va bien… Ils y regarderont de plus près et verront que tu ne portes rien sous ta cape. » Il lui susurre sur un ton sadique : « Tu veux que nous nous arrêtions ici ? » Elle se remet à marcher immédiatement d’un pas rapide et il la suit. Ils tournent encore à un coin, avancent sur vingt mètres, puis Eden regarde à gauche et s’arrête devant une ruelle entre deux bâtiment. L’endroit est étriqué, sombre et il est facile de s’y dissimuler. Elle s’y engouffre et dès que l’avenue qu’ils viennent de quitter n’est plus en vue, elle se retourne et se colle à Derreck. Elle l’embrasse à pleine bouche, faisant monter son désir, et lui murmure : « Assez… faisons demi-tour avant que quelqu’un ne nous découvre... » Il ne dit rien et la caresse sous sa cape :

-Ce ne sont pas les règles du jeu… Si tu veux rentrer... » Il effectue une œillade en direction de son entrejambe : « Tu sais ce que tu as a faire... » Elle proteste doucement :

-Mais je ne peux pas... » Puis elle pousse un soupir de stupeur quand Derreck se met à titiller sa fente et son clitoris. Ses jambes tremblent et elle se mord la lèvre pour ne pas gémir. Il accélère le rythme, faisant couiner Eden de plus en plus fort, avant de lui lécher l’oreille et d’y chuchoter :

-Si tu ne t’y mets pas, nous serons encore là au lever du jour... » Il la sent se crisper et elle plaque une de ses mains sur sa bouche pour ne pas pousser un cri de plaisir. L’idée d’être nue dans les rues de Langekan en plein jour semble l’exciter. Après quoi elle s’attaque à lui déboutonner le pantalon. Elle extrait son sexe durci de ses braies et commence à le branler, tout en l’embrassant entre deux souffles rauques. Leur ballet s’accélère et devient frénétique, jusqu’à ce qu’Eden jouisse en pliant les genoux et en poussant un grognement sourd. Derreck lui dépose un baiser sur le front et déclare amusé : « Je crains que nous ne devions nous remettre en route... » Eden a les larmes aux yeux et le supplie du regard. Il lui sourit et demande : « Tu veux que je t’aide à marcher ? » Il lui attrape la main et l’emmène, soulevant la cape et révélant sa nudité. D’un mouvement sec elle se libère et baisse la tête, Derreck pouffe de rire et retourne vers l’avenue sans un regard en arrière. Si elle ne le suit pas, elle sait qu’elle se retrouvera alors seule et dans son plus simple appareil. Rapidement elle le rattrape et marche juste derrière lui, il la surveille de temps à autre et la voit jeter des œillades inquiètes à droite et à gauche. La cité est calme et Derreck s’amuse à se promener près d’un pub bourdonnant d’activité, il regarde l’expression horrifiée d’Eden et les fait tourner juste avant de passer devant l’établissement. Après quelques minutes, il s’arrête entre deux maisons, juste dissimulé à l’ombre de ces dernières. Là il embrasse Eden et commence à la caresser sous sa cape. Elle se débat, se dégage de son étreinte et souffle tout bas : « Non ! Pas ici ! » Derreck lui murmure :

-Les règles stipulaient qu’en cas de victoire, je pouvais choisir l’endroit que je voulais. » Elle s’apprête à argumenter, et Derreck lui demande avec une fausse innocence : « Tu aurais préféré que nous nous mettions directement dans la rue ? » Elle se gaine et il commence à la doigter. Cette fois cependant elle réagit et s’accroupit avant de lui descendre ses chausses. Il s’en amuse en chuchotant un soupir d’admiration moqueuse : « Oh… tu deviens entreprenante. Est-ce par ce que tu aimes ça ? » Elle tient déjà sa queue en main quand elle fronce les sourcils avec colère et rétorque :

-Je veux en finir le plus vite possible... » Elle lui lèche le membre et commence à lui sucer le gland. Derreck s’amuse :

-Oui… bien sûr... » Il la laisse faire, tâchant de garder un œil sur la chaussée proche. Quand il revient à elle, il ne peut s’empêcher de sourire en voyant qu’elle fait de son mieux pour à la fois, le satisfaire et dissimuler sa nudité. Il sursaute quand il entend approcher quelqu’un. Il ne dit rien et Eden ne semble pas le remarquer, elle est entrée dans une transe tandis qu’elle lui suce bruyamment la bite avec de grands balancements amples. Une couple passe juste à côté d’eux et les remarque. Derreck leur sourit et les salue d’un hochement de tête : « Messieurs, dames. » Ils réalisent ce qu’est en train de faire Eden, cette dernière vient de sursauter et leur lance un regard alarmé, le sexe de Derreck toujours dans sa bouche. Le couple presse le pas et disparaît, Derreck ricane et attrape le menton d’Eden. Il la force à se relever et la plaque contre un mur pour l’embrasser. Il écarte les pans de sa cape pour descendre au niveau de sa fente et lui lécher le clitoris. Eden tente vainement de couvrir son corps, elle tremble et l’étoffe ne fait que glisser sur elle. Derreck insère deux doigts dans son vagin et cadence le rythme de ses pénétrations avec celui de ses léchouilles. Eden se couvre la bouche pour étouffer ses gémissements, abandonnant complètement l’idée de s’abriter. Elle se dresse sur la pointe des pieds et sa respiration s’accélère jusqu’à ce qu’elle jouisse. Une fois de plus elle regarde Derreck, l’implorant de mettre fin à sa tourmente. Mais le jeune homme s’amuse trop et lui murmure : « Les règles du jeu sont bien définies. Fais moi éjaculer, et nous rentrons... » Il remonte son pantalon, avance sur la rue et se retourne vers Eden. Elle ajuste sa cape et lui emboîte le pas après quoi ils arpentent les rues de Langekan un moment. Derreck continue de taquiner sa compagne en s’approchant de lieux agités et en la laissant croire qu’il va la mettre en danger, avant de chaque fois bifurquer et de s’éloigner. Il refuse de ruiner la vie de la noble pour son plaisir personnel, il n’est pas cruel à ce point. Cependant lorsqu’ils arrivent sur une petite place équipée d’un bassin, il ralentit et scrute les alentours. L’endroit est calme, à la croisée de quatre avenues et d’autant de rues, il y a à peine la place de laisser deux charrettes se croiser. Il s’approche de la fontaine et une fois au centre, il vérifie qu’ils sont bien seuls. Certains qu’ils ne seront pas dérangés, il murmure : « Ici. » Eden s’empourpre et affiche une expression craintive. Derreck l’embrasse et la caresse à nouveau. Quand il s’attaque à sa chatte il chuchote : « Ce n’est pas comme ça que tu vas gagner... » Elle se débat et tourne son visage. Il sent qu’elle aime ça, mais que son sens moral la bloque encore trop. Il génère un petit nuage de Souffle qu’elle inhale, bientôt elle ondule à son contact. Elle répond à son étreinte mais hésite encore, Derreck lui susurre : « Même si on nous découvrait, personne ne pourrait deviner que c’est toi... » Il attrape ses épaules et la fait tourner sur place. Il est désormais dans son dos et écarte sa pèlerine pour lui malaxer les seins. Il la sent trembler et se débattre, il love son menton dans son cou et murmure à son oreille : « Calme-toi. Ferme les yeux, concentre toi sur tes sensations, pas ce qui nous entoure. » Elle obtempère. D’abord rigide et crispée, il la sent se détendre petit à petit. Il lui masse les hanches, puis le bas-ventre, et enfin caresse sa fente humide. Elle soupire de plaisir, puis sans prévenir se retourne et lui retire son pantalon tout en l’embrassant. Elle semble habiter par une pulsion dévorante, et le pousse jusqu’au rebord du bassin où elle le fait s’asseoir. Après quoi elle monte sur lui et insère son sexe dressé dans son vagin. Elle pousse un râle rauque et le chevauche doucement. Elle use de ses genoux pour monter et descendre, ne s’inquiétant plus de savoir si la cape la protège ou pas. Elle respire lourdement et s’accroche au crâne de Derreck pour garder l’équilibre. Lui ne parvient plus à rester de marbre et attrape les fesses d’Eden pour l’aider dans ses va-et-vient. Ils baisent ainsi sans se préoccuper d’être découverts, jusqu’à ce qu’elle jouisse à nouveau. Mais Derreck grogne : « Continuons ici... » Il se relève en agrippant ses cuises, la soulève et continue de la pénétrer. Il l’embrasse pour étouffer ses cris et couinements et imprime une rythme frénétique avant d’enfin éjaculer en elle. Il ne laisse aucune goutte d’Élixir se mêler à sa semence. Ils se séparent enfin et se soutiennent l’un l’autre le temps de reprendre leur souffle. Derreck lui caresse le visage : « Rentrons maintenant. » Elle l’embrasse et ils marchent en direction de la rue de l’Horizon. Le trajet s’effectue dans le silence, Eden est quelques pas derrière lui pour se cacher. Il remarque que son sperme a coulé le long des jambes de la noble, mais elle ne semble pas s’en inquiéter. Lorsqu’ils parviennent à la maison, Derreck en ouvre la porte arrière. À peine a-t-il eu le temps de la refermer qu’Eden retire sa cape et se jette à son cou. Elle le déshabille et commence à coucher avec lui, debout, dans le vestibule. Derreck parvient à articuler entre deux baisers : « Dis donc… j’ai l’impression que notre petite ballade t’as bien émoustillée. » Elle grogne :

-Tais-toi. » et s’empale sur lui avant de se mettre à remuer frénétiquement. Ils en viennent rapidement à forniquer comme des bêtes. Derreck ne peut s’empêcher de l’asticoter :

-Si nous recommencions la prochaine fois ? » Elle se serre autour de lui : « Nous pourrions mieux nous préparer, et ajouter des règles… Si tu portes un meilleur masque, quelque chose qu’on ne pourrait pas enlever et qui protège ton identité. Tu serais alors libre de complètement t’abandonner au plaisir. » Elle se met à gémir et écarte les jambes en grand, lui laissant toute la latitude pour la pénétrer de grands coups de reins. Il continue : « Nous pourrions convenir d’une règle stipulant que si nous croisions des femmes, je dois leur montrer ma queue, mais que si c’était des hommes tu... » Elle se met à gémir :

-Oui ! » entre deux expirations : « Oui ! Faisons ça ! » Encouragé par son enthousiasme il achève :

-Nous pourrons aussi nous arrêter devant une taverne, je suis sûr que les clients apprécieraient le spectacle... » Elle jouit en criant :

-Oui ! » Il cesse de la fourrer, mais elle est comme prise de folie. Elle se rue sur lui et recommence à baiser avec son sexe toujours turgescent. Ils terminent la soirée en se noyant dans leur désir. Derreck lui délivre quelques gouttes d’Élixir à chaque éjaculation, entretenant ainsi la passion d’Eden. Ils ne cessent leurs ébats, qu’une fois à l’étage dans le lit, couverts de transpiration et de fluides, alors qu’elle s’écroule de fatigue et s’endort contre lui. Il la cajole un moment, avant de lui aussi sombrer dans le sommeil.

 Le lendemain, ils se réveillent dans les bras l’un de l’autre et profitent de ce doux moment. Eden se met à murmurer : « Je ne sais pas ce qu’il s’est passé hier soir… c’était terrifiant et libérateur à la fois… J’ai eu la sensation de me débarrasser d’un poids... » Derreck lui sourit :

-Il faudra que nous recommencions alors... » Elle l’embrasse, il continue : « Quand la pression redeviendra trop lourde, tu sais comment me contacter. Si je suis disponible je répondrai. » Elle caresse affectueusement son visage :

-J’ai de la chance de t’avoir près de moi... » Derreck attrape sa main et y dépose un baiser :

-Rangeons la maison… Il ne faudrait pas que tes proches s’inquiètent pour toi. » Elle acquiesce, ils se lèvent et Derreck admire le corps nu d’Eden. Il a l’impression que son Élixir l’a embellie, sa taille semble légèrement plus fine et ses formes ont pris un peu de volume. Ils se lavent, nettoient les draps qu’ils étendent à l’intérieur, rangent et passent la serpillière. En milieu de matinée, les corvées sont terminées. Au moment de se quitter, Eden ouvre une sacoche et en extirpe dix pièces d’or qu’elle donne à Derreck ce dernier lui en rend la moitié avec la liste de Dokkrus et lui demande : « Tu pourrais te procurer ces objets pour moi ? » Elle détaille les ingrédients, fait une moue hésitante puis hoche la tête :

-Ça ne devrait pas poser problème. Je les ferai déposer ici.

-Je viendrai régulièrement. » Il l’embrasse du bout des lèvres et elle lui rend les pièces d’or :

-Garde-les va. Ces objets ne sont pas compliqués à trouver. J’enverrai mon majordome s’en occuper. » Ils se séparent avec un léger regret. Derreck attend encore quelques minutes qu’Eden soit partie pour à son tour quitter la demeure et rentrer au temple. Il y passe la journée à faire ses exercices, que ce soit de lecture, d’écriture ou de musculation. L’après-midi il envisage de quitter la ville pour aller s’entraîner au tir à l’arc, mais l’idée lui semble trop risquée. Il s’installe en tailleur dans la cour et ferme les yeux. Il entreprend une méditation au cours de laquelle il tente de canaliser les vents de magie présents autour de lui. Il y parvient et renforce son pouvoir. Frustré de ne pas pouvoir apprendre de sort, il tâche de se calmer et de retrouver sa concentration. La puissance qu’il emmagasine se rassemble dans l’Aethog et il se sent déborder d’énergie. Il passe de longues minutes à s’apaiser, et réalise qu’il n’est pas seul. Rose est derrière lui et l’observe, elle lui sourit : « Le dîner est prêt. » Il acquiesce puis rejoint la jeune femme et Dokkrus pour manger. Il tâche de paraître naturel, sachant pertinemment que le soir même il agira dans le dos du vieil homme. La soirée se déroule sans épisode spécial, Derreck lit à la bibliothèque avant d’aller se coucher. Il demande au temple de la réveiller un peu avant minuit et s’allonge pour s’endormir.

Il sursaute au milieu de la nuit quand il croit entendre un murmure à son oreille. Les torches sont allumées et il s’étire avant de bondir hors de son lit. Il s’habille et quitte le temple sans un bruit pour retourner à l’entrepôt où il est censé retrouver Catlyn. Langekan est endormie, les rues sont sombres et il y a peu de circulation. Il parvient à s’orienter et arrive au bâtiment. Il ne voit personne et s’installe sur des caisses en attendant que la roublarde se présente. Il voit passer quelques personnes qui ne le remarquent pas, puis il sursaute quand une main se pose sur son épaule. Il se tourne et des lèvres l’embrassent, Catlyn lui sourit avant de chuchoter : « Désolée, je suis là depuis un moment, mais je voulais m’assurer que nous n’étions pas suivis. » Elle porte sa vieille combinaison noire renforcée, bardées de poches, d’armes et d’outils. Derreck approuve :

-Le principal c’est que tu sois là.

-Quel est le plan ?

-Je vais t’emmener au temple. Normalement nous ne serons pas dérangés. Dokkrus doit dormir et si Rose se réveille je pourrais la faire taire avec le Verbe. » Catlyn fronce les sourcils :

-Rose ? » Elle se renfrogne : « C’est qui celle là ? » Derreck répond en souriant :

-La première convertie au culte de Yag. » Il lui met une main aux fesses et caresse son postérieur : « Ne sois pas jalouse, je suis sûr que vous allez bien vous entendre... » Après quoi il la guide jusqu’au temple. Quand ils arrivent devant la porte, la roublarde semble dubitative :

-Je connais cet endroit, c’est abandonné depuis des années. » Derreck lui attrape le poignet et la guide au travers du passage. Quand ils entrent dans le grand hall, Catlyn ne peut réfréner un soupir de surprise. Elle passe quelques minutes à admirer le lieu baigné par la lumière de la lune. Les gravures et sculptures grivoises la fascine, si bien que Derreck doit lui intimer de se concentrer. Il la mène à la bibliothèque et lui présente l’étagère verrouillée. La roublarde ouvre l’une de ses poches et attrape un rossignol qu’elle introduit dans la serrure. Après quelques secondes elle fait pivoter l’outil, et le boîtier s’ouvre. Ils récupèrent le contenu de la bibliothèque, Derreck se jette sur les grimoires, mais Catlyn lui murmure : « Attends, regarde ça... » Il s’agit d’un carnet relié en cuir, quand le jeune homme l’ouvre, la première phrase qu’il lit est : « Je me nomme Dokkrus Friberg, et suite à mon décès, je suis devenu Grand Dépravé du dieu sombre Yagdramor’Ernalghalertai. Je rédige ce journal pour la postérité. »

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