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 Derreck a beau tirer sur son bras pour se libérer, le mort-vivant ne le lâche pas. De son autre main le ranimé l’agrippe au cou et pousse un souffle déséché tandis qu’il l’étrangle. Sous le coup de la terreur le jeune homme se redresse et se jette sur une paroi du mausolée pour écraser son assaillant. Mais ce dernier ne flanche pas, au contraire, il resserre son emprise et la douleur dans la gorge de Derreck devient insupportable. Un instinct primaire de survie s’empare de lui et il se met à ruer et à frapper le squelette de toutes ses forces. Après ce qui lui semble être une éternité, il parvient à briser le bras lui enserrant le poignet. Il dégaine son couteau de chasse et le plante dans le crâne de la créature jusqu’à le démolir. Après quoi le mort-vivant perd toute sa force et s’écroule, permettant à Derreck d’enfin respirer à nouveau. Maladroitement il sort du tombeau, la lumière de la lune éclaire faiblement le cimetière. Il découvre avec horreur que d’autres corps sont en train de s’extirper de terre en clamant : « Derreck Spencer… votre âme appartient au Roi éternel... » Le jeune homme range son couteau pour brandir son arc, il tente de mettre en pratique ce qu’on lui a enseigné et tire sur ses ennemis. Il parvient à en toucher trois en succession rapide, mais son sang se fige quand il voit les morts continuer d’avancer vers lui comme si de rien n’était. Il est sur le point d’être encerclé lorsque Catlyn sort de nulle part et s’exclame : « Vise la tête idiot ! » avant de lancer un de ses poignards droit entre les deux orbites d’un cadavre derrière Derreck. La créature s’affale complètement et ne se relève pas. Le jeune homme se reprend et effectue un tir en plein front d’un squelette devant lui, une fois de plus l’ennemi est vaincu. Dans le feu de l’action, Derreck tente de garder son calme et vise les assaillants qui sont à l’opposé de Catlyn pour ne pas la blesser. Il fait feu à plusieurs reprises et touche presque à chaque fois, il est cependant trop concentré et ne voit pas approcher un mort-vivant dans son dos. Catlyn lui crie d’esquiver, et au moment d’entamer son mouvement, un air de musique enchanteur retentit dans le cimetière. Les aberrations sont comme engourdies et Derreck parvient à échapper à son agresseur, il se retourne, ajuste sa visée et lui éclate le crâne. Il n’a pas le temps de souffler que déjà un autre s’approche : « Derreck Spencer… rendez votre âme au Roi éternel... » Le jeune homme lui envoie un coup de pied en plein plexus et dégaine trois flèches qu’il tire coup sur coup. Il regarde rapidement autour de lui, et déjà le nombre d’ennemi a diminué. Il en achève encore deux et enfin Catlyn décapite le dernier. Le calme revient sur le domaine et Derreck réalise qu’il est à bout de souffle et couvert de sueur. Il sursaute lorsque Layla se rue sur lui en criant avec inquiétude : « Est-ce que ça va ?! Tu n’es pas blessé ?! » Derreck touche rapidement son cou et y sent un picotement, en retirant ses doigts il les retrouve légèrement tâchés de sang. La ménestrelle commence à le soigner, mais elle est soudain projetée au sol et Catlyn s’interpose entre elle et Derreck en clamant : « Ne t’approche pas de lui ! » Layla tombe et couine :

-Qu’est-ce qu’il te prend ?! » La roublarde s’exclame avec irritation :

-Tu as oublié qu’on le suivait pour voir ce qu’il trafiquait ?! » Derreck sent son cœur manquer un battement, Catlyn continue : « Ces choses lui ont parlé ! Elles en avaient après lui ! » Elle le foudroie du regard et pointe deux de ses lames vers lui : « Explique-toi, sinon je ne donne pas cher de ta peau. » Alors qu’elles se disputent, Derreck étudie ses possibilités. Dire la vérité est impossible, il ne lui reste comme choix que le mensonge ou l’utilisation du Souffle. Il se refuse à entraîner les aventurières dans ses histoires de culte, aussi tente-t-il de brouiller les pistes :

-Je ne comprends pas… les morts m’ont appelé Spencer mais… Mais d’où est-ce que ça sort ? Ce n’est même pas le nom de mon père adoptif... » Catlyn s’agace :

-Ne change pas de sujet ! Qu’est-ce que tu fabriquais pour que des morts-vivants s’en prennent à toi ?! » Il brode une histoire, toujours proche de la réalité, mais sans donner les détails sordides :

-Mon bienfaiteur, l’homme qui m’accueille chez lui, m’a demandé de venir récupérer un bijou, supposément enterré avec son ancien propriétaire. C’est une histoire d’héritage, rien de plus ! » Layla lui demande :

-Pourquoi les ranimés t’ont-ils parlé ? » Derreck s’exclame avec un ton haut-perché :

-Je l’ignore ! C’est la première fois qu’une telle chose se produit ! Ils n’ont même pas utiliser mon nom correctement... » Elle se relève s’approche de Catlyn et lui fait abaisser les bras doucement :

-Et cette histoire d’âme ?

-Aucune idée... » Elle soupire et la roublarde s’énerve :

-Qu’est-ce qu’on fait si il ment ? » La ménestrelle déclare :

-Je ne sais pas... » Déterminée, Catlyn grogne :

-On va l’emmener voir un nécromancien, un mage des morts. » Layla semble surprise par cette déclaration, avant de marmonner :

-Je n’en connais pas, mais la guilde doit bien pouvoir nous renseigner. » Catlyn serre les dents :

-Il va vouloir s’échapper... » Layla regarde Derreck avec angoisse, la roublarde maugréer : « Si il tente quoi que ce soit… je le tue… » Le cœur du jeune homme manque un battement, il est sur le point de rétorquer qu’il n’est pas leur ennemi. Il se tourne vers Layla pour y trouver de l’aide, mais le regard glacial de la barde l’en dissuade. Elle déclare : « Allons dormir, nous reviendrons au lever du jour pour enterrer à nouveau les morts, nous emprunterons des pelles au village. » Sur le chemin du retour, les deux filles discutent entre elles, quelques pas derrière lui. Il ne parvient pas à distinguer le sujet de leur conversation, mais il est certain que cela le concerne. Ils finissent par revenir à l’auberge, Derreck monte dans sa chambre et au moment de fermer la porte, Catlyn la bloque avec son pied. Elle entre avec Layla et chuchote : « Tu crois vraiment qu’on va te laisser seul ? » La roublarde attrape la seule chaise dans la chambre et la place à côté de l’entrée : « Cette nuit je dors là, et à partir de demain tu ne prends plus de tour de garde... » Derreck fronce les sourcils et demande :

-Je suis votre prisonnier ? » Layla détourne le regard, embarrassée, mais la roublarde lui répond :

-Tant que tu n’auras pas été voir un nécromancien pour comprendre ce qu’il s’est passé, on ne te quitte pas des yeux. » Il se tourne vers la ménestrelle, et elle ajoute tout bas :

-C’est autant pour te protéger que pour nous assurer que tu dis bien la vérité... » Derreck est à deux doigts de pleurer, Layla ne lui fait plus confiance. Avant qu’il ait eu le temps de dire quoi que ce soit, elle leur souhaite une bonne nuit et sort. Il se retrouve seul face à Catlyn, il la poignarde du regard et cette dernière grogne :

-Vas-y, donne-moi une occasion… Fais mine de m’attaquer et je te tue. Je dirais à Layla que tu t’es débattu et que c’était un accident. Certes elle pleurera et m’en voudra, mais ça ne durera qu’un temps... » Au fond des yeux de la roublarde, Derreck lit une sombre détermination et préfère ne pas tenter l’impossible. Il va vers son lit et réfléchit à toute allure pour trouver un moyen de se sortir de ce guêpier. Le visage froid de Layla s’impose à lui, avec douleur il se demande si son idylle avec la barde est terminée. Il ne veut pas aller voir un nécromancien pour s’entendre dire ce qu’il soupçonne déjà. Qu’il devrait être mort et qu’un dieu sombre a subtilisé son âme. Pas la peine de prendre ce genre de risque… La seule idée qui lui vient est de s’enfuir. Mais comment ? Il a besoin de se débarrasser de Catlyn, mais impossible de s’en prendre à elle directement, elle est trop habile. Il réalise soudain que les dons de Yag peuvent l’aider. Sans aller jusqu’à asservir la roublarde, il peut l’exciter et la forcer à détourner son attention. Il s’apprête donc à feindre d’aller dormir, se déshabille pour s’allonger et entend Catlyn chuchoter avec colère : « Qu’est-ce que tu fiches ? » Il ne répond pas, se dénude complètement et pivote vers elle avec un sourire amusé. La roublarde détourne le regard et marmonne agacée : « Arrête ça ou je te plante ! » Derreck lui répond tout bas, avec un ton complice :

-Allons, tu m’as déjà vu nu je te rappelle… et tu sais quoi… je crois que ça t’as plu... » Il libère un léger filet de miasme, La roublarde inhale la nuage aphrodisiaque, ses joues deviennent cramoisies et elle se tortille sur sa chaise. Derreck se glisse dans les draps et s’allonge en lui tournant le dos, à chaque respiration, il exhale un peu plus de brume violette et rouge dans l’espoir de provoquer une réaction chez Catlyn. Le temps passe, il l’entend respirer lourdement, puis remuer, enfin après ce qui lui semble être une heure de ce manège, elle murmure : « Tu dors ? » Il gigote, simulant un sommeil perturbé par son appel. Il perçoit la chaise bouger, quelques bruits de pas, la porte qui s’ouvre, puis se referme. Il attend quelques secondes et lorsque de petits couinements lui parviennent. Avec toute la discrétion dont il est capable, et en tâchant de ne pas faire grincer le lit ou le plancher, il se lève et attrape ses affaires. Il ouvre la fenêtre et descend nu dans la cour arrière de l’auberge. Là il enfile rapidement son pantalon et ses bottes, puis se met à courir en terminant de s’habiller et de porter son sac. Il réfléchit à toute vitesse, dès que Catlyn s'apercevra de sa fuite, elle partira à sa recherche. Une chose est certaine, c’est qu’elle le tuera si elle lui met la main dessus. Il doit retourner à Langekan, mais le faire directement serait du suicide. Il décide donc de partir vers l’ouest, dans l’espoir de trouver une ville et de pouvoir s’y cacher le temps de trouver un moyen de rentrer au temple. Il quitte la route et s’enfonce dans un bois. Une fois qu’il a couru suffisamment pour ne plus voir le chemin ou Hiveren, il ralentit et marche. Dans les ténèbres de la nuit, inutile de risquer de trébucher et se blesser. Il reprend encore son souffle quand un objet frôle sa tête. Il sursaute et sent ses entrailles se glacer quand il découvre un poignard planté dans l’arbre en face de lui. Il se retourne et Catlyn est là, hors d’haleine, les joues rouges et transpirante. Elle lui lance un regard meurtrier et crie : « Je vais te tuer ! » Derreck se met à courir à nouveau en paniquant. Il entend vaguement la roublarde lui partir après en grognant et en le maudissant. Terrorisé, son seul moyen de défense reste le Souffle, et il en produit un épais nuage à chacune de ses expirations, dans l’espoir que Catlyn les inhale. Derreck trace à toute allure dans les bois, chaque foulée il s’imagine se prendre le pied dans un obstacle et cette idée le terrifie. Il saute par dessus une racine, passe au travers d’un buisson et débouche sur le bord d’une rivière dont les berges sont couvertes de galets. Il entame un virage à gauche, et perd l’équilibre quand il est percuté par quelque chose. Il tombe et parvient tout juste à se protéger la tête, quand il essaye de se relever, un poids l’en empêche. Catlyn est à califourchon sur lui, une dague dégainée, Derreck est sur le point de se pisser dessus, il relâche le plus gros nuage de miasme aphrodisiaque qu’il n’a jamais produit et se met à couiner. La roublarde pose sa lame sur sa gorge, elle halète lourdement en serrant les dents, comme en proie à une terrible douleur. Elle le regarde avec furie avant de souffler entre deux inspirations : « Pourquoi… ? » Des larmes apparaissent au coin de ses yeux, et elle se met à trembler. Elle s’exclame soudain d’une voix déchirante : « Pourquoi ?! » avant de se ruer sur lui et de l’embrasser. À nouveau pris de court, Derreck ouvre de grands yeux ronds, mais lorsqu’il sent la langue de Catlyn fourrager sa bouche, il répond à son étreinte, et caresse ses cheveux courts et son visage couvert de petites cicatrices. Les larmes de la roublarde, gouttent sur son visage tandis qu’elle retire son arme et se recule. Elle gémit : « Pourquoi est-ce que je ressens ça quand je suis avec toi ? » Derreck lui répond doucement en mentant :

-On ne contrôle pas ses sentiments… on peut les atténuer, mais pas complètement les effacer… » Catlyn sanglote :

-Je ne suis même pas capable de les maîtriser… qu’est-ce qu’il m’arrive ? » Un nouveau mensonge :

-Je ne sais pas… Mais… je t’en prie… ne pleure pas... » Il essuie les larmes de Catlyn qui tente vainement de contenir son chagrin avant de s’effondrer et de se lamenter en poussant une profonde plainte. Derreck n’ose toujours pas bouger, et attend de longues minutes que la roublarde parvienne à se calmer. Lorsque enfin elle s’apaise, elle fixe son regard dans celui de Derreck et demande : « Qu’est-ce que tu m’as fait ? » Prenant son air le plus innocent possible il lui répond :

-Je ne comprends pas… qu’est-ce qu’il t’arrive ? » Catlyn est encore rouge à cause des efforts fournis, de sa honte et de son excitation, elle marmonne :

-Quand je te vois… mon cœur s’emballe… J’ai chaud d’un seul coup et ma… mon corps me démange... » Derreck détourne les yeux et timidement lui rétorque :

-Ce que tu décris est très similaire à ce que je ressens quand je suis avec Layla… Un mélange de désir et... » Il lui fait à nouveau face : « … d’amour... » La roublarde recommence à pleurer et s’exclame paniquée :

-Non ! Je ne t’aime pas ! Moi c’est… je suis déjà… j’ai quelqu’un à qui je tiens d’accord ?

-Je sais… Layla... » Elle ouvre de grands yeux ronds tandis qu’il poursuit : « Je l’ai remarqué, tu n’es pas très subtile de ce côté là. Mais tu veux que je te dise ? Je suis à la fois heureux et triste. Car tu es là pour la protéger du moindre danger… » Elle boude :

-Comme toi... » Il l’ignore :

-Mais je suis peiné aussi car Layla ne semble pas partager les mêmes sentiments que toi... » Catlyn se met à grogner dans ses larmoiements :

-Je sais déjà ça... » Derreck lui caresse à nouveau le visage :

-Je ne peux pas imaginer ce que tu traverses… quoique… désormais Layla ne m’aimera plus... » La roublarde le regarde avec confusion et méfiance :

-Pourquoi ça ?

-Elle me considère comme un monstre… J’ai bien vu son regard... » Elle lui répond en boudant ;

-Nan… elle t’aime toujours… » Derreck ouvre de grands yeux ronds tandis qu’elle explique : « Elle ne voulait pas que nous t’emmenions chez un nécromancien, elle est persuadée que tu as un bon fond. » Il marmonne tout en libérant le Souffle sur Catlyn :

-Peu importe… j’ai tenté de fuir et tu vas me tuer alors... » Elle recommence à respirer lourdement et s’approche de lui avant de l’embrasser. Il s’apprête à lui demander ce qui lui prend, et elle marmonne :

-Je dois vérifier quelque chose, alors tais-toi et ne bouge pas, ou je mets fin à ta vie... » Derreck obtempère. Elle extrait d’une poche de sa tenue, une cordelette avec laquelle elle lui attache les mains dans le dos. Chaque fois qu’il est sur le point de la questionner, elle le fusille du regard. Après quoi elle retire sa veste et la pose sur le visage du ranger. Il est désormais allongé sur le dos, entravé et ne voit plus rien, les sons lui parviennent étouffés. Lorsque les mains de Catlyn le caresse sous sa chemise, son excitation grimpe d’un cran, il est à deux doigts de l’interpeller, mais se souvient de la menace de la roublarde et préfère se taire. De plus, il espérait en arriver là, et la laisse donc faire ce qu’elle veut. Elle le déshabille et se fige quand elle doit déboutonner son pantalon. Il perçoit un effleurement le long de son entrejambe et tremble de plaisir. Catlyn finit par se décider et libère son membre, il l’entend pousser un soupir de surprise. Elle l’empoigne et le titille avant de le branler lentement. Elle crache dans sa main et il sent sa salive chaude lubrifier sa queue, puis elle le laisse, et il soupçonne qu’elle est en train de se dévêtir. Il en obtient la confirmation lorsque ses lèvres inférieures viennent se poser sur sa virilité turgescente. Il anticipe la pénétration, mais au lieu de ça, le poids de Catlyn pousse sa bite contre son aine et elle ondule dessus. Leurs deux sexes frottent l’un contre l’autre, et la roublarde se met à gémir. Derreck sursaute lorsqu’il l’entend geindre : « Lilou… Lilou… Lilou… » entre deux couinements de plaisir. Une légère irritation monte en lui : Elle se sert de moi pour se satisfaire en pensant à Layla ? La garce ! Conscient qu’il prend un risque, il décide cependant de soulever son bassin au bon moment. Ce faisant Catlyn a juste le temps de dire : « Qu’est-ce que tu... » tandis qu’elle s’empale sur sa queue dans un cri de surprise. Elle est secouée par un tremblement et se fige, Derreck a la sensation que son corps refroidit, lui indiquant qu’elle est parvenue à l’orgasme. Elle reste immobile ainsi, l’obligeant à bouger lui-même, il lève et abaisse ses hanches de manière rythmique. Elle geint alors : « Non… attends… ne... » Mais il est trop tard. Il imprime désormais de mouvement ample, et la roublarde est possédée par une félicité qui la fait rugir de plaisir en jetant sa tête en arrière. Chacune de ces jouissance entraîne Derreck dans une transe de plus en plus puissante. Il se met à gronder : « Tu aimes ça hein ?! » pour l’entendre gémir :

-Je vais te tuer… je vais te tuer... » Entre deux tétanies de son corps, secoué par de violents spasmes. Il se met à hurler :

-Je sais tout ! Que tu te masturbais l’autre soir dans les bois quand je t’ai surpris ! Que tu nous a espionnés quand j’ai fait jouir Layla ! Et que vous avez profitez l’une de l’autre pendant que vous me pensiez endormi ! » Elle perd toute force et s’allonge sur lui, l’embrassant tout en rebondissant sur son torse au rythme de leur fornication :« Allez... Laisse donc tes instincts prendre le dessus... » Dans un râle rauque elle rugit :

-Non… Lilou va… elle va pleurer si elle apprend que… » Derreck accélère et tend ses jambes complètement, pénétrant Catlyn jusqu’aux tréfonds de son vagin. Il s’écrie :

-Ce qu’elle ne sait pas, ne peut pas lui faire de mal ! » Puis d’une voix complice : « Ce sera notre petit secret... » Catlyn transpire à grosse goutte, elle pousse un gémissement de frustration, se tortille sur la queue de Derreck, comme en proie à une affreuse douleur. Puis elle se fige et sa conscience semble disparaître. Sans prévenir elle s’accroupit et avec ses genoux amplifie encore les mouvements de pénétration en mugissant bruyamment. Il la sent se resserrer autour de lui à chaque fois qu’elle jouit, tandis que son âme se teinte toujours plus de la présence de Yag. Elle finit par perdre des forces et pèse de plus en plus lourd. Derreck pousse un long cri viril et continue de la bourrer de coups de reins en accélérant ses ondulations. À mesure qu’elle obtient plus d’orgasmes, une vive chaleur croît dans la gorge de Derreck, puis se mue en brûlure, pour enfin devenir une insoutenable douleur. Il a l’impression qu’on lui transperce la trachée et pousse un gémissement douloureux tandis qu’il se gaine. Il tousse et respire avec difficulté, comme si sa bouche était devenue un désert aride. Il éjacule en Catlyn, et réalise qu’il n’a pas du tout doser son Élixir de Yag. La roublarde se met à trembler et pousse vagissement impressionnant. Elle s’écroule sur lui, et pèse de tout son être comme l’écrasant sur les galets. Il s’exclame : « Catlyn,pousse toi tu m’écrases... » Sa voix les faits sursauter tous les deux. Elle est bien plus grave et sensuelle qu’habituellement. La roublarde descend de lui, toujours en respirant lourdement. Derreck est effrayé et se débat pour tenter de se libérer. Il se met à grogner : « Bon sang, détache-moi maintenant ! » Il ne l’entend pas répondre, ni bouger. Pourtant après quelques secondes, elle s’approche de lui, glisse ses mains dans son dos et le libère de ses entraves. Il se dégage, retire la chemise de Catlyn lui masquant la vue et la découvre en train de se caresser la fente et de récupérer des gouttes d’Élixir dégoulinant de sa chatte. Elle joue avec, les renifle, puis les lèche, avant de s’approcher de Derreck pour laper son sexe couvert de leurs fluides. Elle est magnifique, son corps athlétique couvert de sueur, aux formes féminines juste développées comme il faut et parcouru de petites cicatrices. Il s’étouffe légèrement et lui chuchote : « Attends... » Il est surpris de voir la roublarde se figer, et se mettre à genoux devant lui dans les galets. Son regard est fixé sur son sexe, comme habité par un désir ardent. Elle semble souffrir à cause de la frustration et le supplie avec un air douloureux. Derreck l’observe avec confusion et lui demande tout bas : « Que se passe-t-il ? » Au prix de ce qui apparaît comme un effort surhumain, Catlyn parvient à marmonner :

-Je… je ne sais pas… je ne peux pas… je dois… obéir…. »

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