Le croisement des chemins

8 minutes de lecture

Rosalie posa sa valise et se tourne vers moi avec un sourire, quant à Eva elle me dévisagea de ses yeux froids. J’avalais avec difficulté ma salive, puis salua les deux femmes avec le respecte qu’elles méritaient, puis demande si ma Dominante avait fait bon voyage, elle me répondit alors que sans sa mentore, elle serait encore bloquée en campagne, étend donner les grèves où c’est passe son rendez-vous de travail ne lui permettait pas de prendre le bus qu’elle devait prendre.

Je me tournais donc vers l’autre jeune femme et la remercia chaleureusement. Eva me dit qu’elle passait par là-bas par hasard, et que quand elle avait vu son élevé, elle lui avait simplement proposé de la ramené et que je n’avais pas à la remercie.

Quand ma Maitresse me posa la question fatidique « où était Luna ? », je commençais à trembler ne sachant pas vraiment quoi répondre, finalement je pris mon courage à deux mains et leur demande de me suivre.

Lorsque la porte s’ouvrit, nous tombons nez à nez avec ma sœur en plein habillage pour devenir Luna. Elle s’excusa de son retard, lui promit ensuite de faire attention la prochaine fois d’être à l’heure.

À ma surprise, Notre Dominante comprit que quelque chose n’était pas normal. Elle s’approcha alors de mon armoire un peu entre ouverte, l’ouvra faisant apparaitre la tenue violette, la couverture en latex, mon ancien collier en cuir, les bracelets, la corde et le vibromasseur poser en vrac.

Rosalie se tourne alors vers nous, son sourire disparait très lentement, je compris alors que son retour et la soirée ne devaient pas se passe comme ça.

Notre Maitresse nous ordonna, à Margaux et à moi. De nous mettre à genoux face à elle, nous nous exécutions et ressentions de la culpabilité de l’avoir déçue.

Puis nous commençâmes à avoir peur de ce qui allait arriver après. La jeune fille demanda à Eva, au lieu d’avoir leur soirée ici au manoir, si elles pouvaient plutôt aller dans la maison de cette dernière. Sa mentore la regarda quelque instant puis avec un sourire animal, lui dit que s’était possible.

À ses mots je pris discrètement la main de ma sœur et la serra. Rosalie sortit de ma chambre et revint, après un petit moment, avec un sac de sport, sa valise et deux petits rouleaux de cordes.

Notre Dominante nous ordonna de nous déshabille, cela fait, elle nous lia les poignets dans le dos. Je commençais à tremble de tout mon corps en imaginant ce qui pourrait nous arriver dans cet enfer qu’était la maison de Eva.

La jeune fille passa autour de mon cou la bandoulière du sac et nous ordonna de la suivre. Nous nous dirigions donc vers un pickup noir garer dans le cours.

Rosalie récupéra le sac, puis notre Dominante nous ordonna de monte après avoir ouvert l’arrière. Une fois que nous fûmes couchées, elle mit ensuite la valise, le sac puis monta à l’avant à côté d’Eva qui fit lentement coulisser le toit de notre prison.

Quand le moteur démarra, Margaux commença à sangloter, je m’approchais donc, en rampant aussi proche d’elle que je pouvais. Pendant tout le trajet, j’essayais de rassurer ma sœur et la remerciais d’avoir essayé de nous sauver. Elle dit doucement qu’elle voulait pour une fois me protège.

Pdv de maitresse rosalie

En arrivant au manoir, j’avais une mauvaise présentement, Libra avait une voix très bizarre quand je l’avais eue au téléphone, mes doutes avaient commencé quand lorsque j’avais passé la porte d’entrée. Et lorsque j’ai vu la chambre de Alice, j’ai vu qu’il y avait quelque chose qui ne jouait pas.

En voyant les accessoires dans l’armoire, je sus ce que je devais faire, me m’y était préparé depuis que j’avais appris ce qui se passait entre Margaux et Alice.

Après leur avoir ordonné de s’agenouille, je me tournais vers ma mentore, quand je lui posais la question du changement du programme je vis dans son regard qu’elle était fière de moi du fait que je respectais ce que je lui avais promis.

J’allais tout d’abord prépare mes affaires pour passer quelques jours chez Evangeline, j’allais ensuite chercher deux rouleaux de cordes pour attacher les poignets de Luna et Libra.

Une fois qu’elles furent prêtes à partir, nous nous dirigeâmes vers la voiture de ma mentore, je les fis monter à l’arrière puis nous partîmes pour le lieu de leur châtiment.

Une fois dans la voiture je ne dis rien pendant le début du trajet puis Evangeline brisa le silence.

- Tu comptes faire quoi ? demanda-t-elle d’une voix calme. Tu te sens comment ?

- Je ne sais pas trop. Dis d’une voix qui trahissait ma colère. Déjà je vais voir comment elles seront quand on arrivera chez toi.

- Je te dis juste que je peux m’occupe de Libra. Continua-t-elle. Je la connais assez pour savoir qu’elle voudra surement protéger sa sœur et tout faire pour que tu lui pardonnes.

- …

- En plus Margaux n’est pas vraiment habitude à ce genre de choses. Ton caractère de dominante lui conviendra mieux.

- …

- Par contre cette fois tu devrais me laisse travaille comme je l’entends est ce que je suis bien claire.

- Oui Evangeline, juste s’il te plait, essaye de le faire de manière neutre comme si ce n’était pas ma soumise.

- Comment ça ?

- Travaille, mais ne le fais pas avec de la rancœur par ce que c’est ma soumise.

- Hum, je vois. Je vais tout faire comme si elle ne t’appartenait pas, cela me va.

Lorsque nous arrivons devant la maison de ma mentore, je descendis rapidement de la voiture pour aller enfile une tenue plus adaptée pour la remise à l’ordre tant y que Evangeline s’occupait d’amené Margaux et Alice dans son donjon.

Pdv de Alice

Lorsque la voiture s’arrêta, ma peur avait atteint son maximum, mais j’essayais de pas la montre à Margaux, nous restions comme ça dans le noir, pendant encore ce qui me semblait être une éternité. Quand le toit coulissa et que nos yeux c’étaient habitude à la lumière, nous ne voyions qu’Eva. Elle nous ordonne sèchement de descendre. Une fois le sac et la valise prisent, la femme nous fit signe de la suivre de la tête.

Une fois à l’intérieur, elle nous ordonna de descendre et d’attendre à genoux leur arrivée.

Après quelque minute, des bruits de talons se firent entendre dans les escaliers, quand Rosalie arriva, nous ne l’avions presque pas reconnu, elle portait une simple robe blanche en soie, des chaussures plates aussi blanches et ses cheveux sa coiffe en un chignon très serre, elle ressemblait presque à une poupée en porcelaine. Eva quant à elle portait un tailleur noir et des cuissards rouges.

Quand finalement la voix de notre Dominante s’éleva, la jeune fille nous annonça qu’elle était très déçue de notre comportement, qu’elle croyait pouvoir nous faire confiance, qu’elle hésitait presque à ne pas nous renvoyer et brulé notre contrat, elle nous appréciait tellement qu’elle ne nous avait pas punis après notre mensonge, car oui Alicia l’avait appelle pour la remercier pour confiance que notre maitresse lui portait après notre petite aventure avec Zoe dame Akio Margaux et moi, mais lorsque notre maitresse avait dit qu’elle ne comprenait pas elle lui avait raconter et qu’elle s’était alors excuse pour ce qu’elle avait fait. À ses mots, je sentis au fond de moi comme un couteau se plante dans mon cœur, au bruit de larmes venant de Margaux je compris qu’elle ressentait la même chose.

Quand notre Dominante reprit la parole, elle nous demanda si nous nous étions bien amusés à la trahir et à la faire passer pour une conne. Autant moi que Margaux nous répondions que non. Notre Dominante nous mis alors un ultimatum, sois nous partions et nous ne pouvions plus jamais la contacter, sois elle nous punissait à la hauteur de notre crime.

Au moment au Margaux allait ouvrir sa bouche pour accepter son châtiment, je lui coupais la parole et déclarait que celle qui mérite le plus la punition ; c’était moi que j’étais la seule fautive et la seule à avoir fait une faute grave. Ma sœur essayait malgré tout d’être punition à cause de mon erreur.

Rosalie poussa un léger soupir, puis nous prévient qu’étant donné ma trahison cela serait Eva qui s’occuperait de moi et elle de Margaux, je dis calmement que j’étais d’accord, au moment où Luna commençait à refuser, je l’appelais Orphéa et lui ordonnais de reste silencieux. Elle ne dit plus rien, mais laissait couler ses larmes de colère et de frustration.

Je dis que j’étais prête à subir n’importe quoi du moment que Margaux était protégé et que ma Maitresse me pardonnait. À ses mots Eva partit cherche quelque chose dans une de ses armoires vitrer, quand elle revint elle tenait dans sa main un collier bizarre avec un boitier noir accroche dessus. Elle enleva celui de Rosalie pour le remplaçant par le sien.

Je restais perplexe en me demandant à quoi servaient le boitier et les petits points à l’intérieur. Comme si Dame Eva était dans ma tête, elle sortit une sorte de télécommande et appuya sur un bouton, je reçois alors une légère décharge qui me fit sursauter et crier de surprise.

Rosalie s’approcha alors de Margaux, la rassura un peu et lui accrocha ensuite une laisse au cou, puis lui libéra les poignets. Elles dirigèrent ensuite vers une salle où se trouvait une chaise et une petite table sur le quelque se trouve divers instrumente de punition.

Pdv de maitresse rosalie

J’entrais d’un pas lent dans la pièce en tenant la laisse de Margaux d’une main assurée, puis je fermais la porte derrière moi.

Je la fis d’abord se mettre genoux puis alla regarder dans les outils d’impacte un qui pouvait être parfait pour commencer : « il me faut quelque chose qui la marque, mais qui ne la traumatise pas ».

Mon choix se porta sur un martinet en cuir tressé brut, je retournais ensuite vers Margaux qui malgré tout sa bonne volonté avait les mains qui tremblaient.

Je la regardais quelque minute en réfléchissant aux nombres de coups qu’elle méritait pour sa faute.

- Margaux déjà pour commencer. Dit après quelques minutes de silence. Je vais te punir pour tout ce que tu as fait.

- Oui, mais… Je veux dire, madame. Articula-t-elle d’une voix peu assurée.

- Normalement pour ce genre de punition. Commençais-je. Il ne devra pas avoir de mots d’arrête sauf si c’est vraiment trop pour toi.

- … elle ne dit rien, mais commença à trembler de peur.

- Mais comme tu es encore très novice. Continuais-je. Tu auras le droit si tu le souhaites dire notre mot d’arrête quand tu en sens le besoin.

- Je… je vous remercie de votre clémence, madame. Dit-elle tout en laissant quelque larme couler.

Une fois notre discussion finie, je partis sur cinquante coups pour commencer.

Annotations

Vous aimez lire elynna ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0