Nous sommes 24 décembre, ce qui veut dire que le réveillon de Noël est ce soir. La nuit que je déteste le plus dans l'année. Tous le monde aime Noël mais pas moi, en effet, c'est ce jour-là, il y a cinq ans, que mon fiancé m'a quitté, devant l'autel, pour ma meilleure amie. Autant dire que je ne supporte plus cette journée.

Je suis seule, a errer dans les rues, emmitouflée dans mon manteau, quelques flocons me tombant dessus.

Après quelques minutes de marche dans les rues bondées, les chutes de neige se sont intensifiée, le vent s'est levé, malgré mon accoutrement chaud (bonnet, manteau, écharpe, gant), je ne vois plus rien. Je décide de m'abriter sous le auvent du premier magasin.

J'accélère le pas et me faufile dans toute la foule se précipitant dans cette boutique.

Une fois abritée, je frotte mes mains l'une à l'autre ou plutôt mes gants pour essayer de me rechauffer un peu. Je patiente, en attendant que le temps se calme lorsque je me fais bousculer.

Je me retourne pour essayer de râler derrière la personne "Vous pouvez dire...." je commence lorsque je croise les yeux humides d'une petite fille.

-Excusez-moi Madame, me dit-elle toute triste.

- Ce n'est rien, lui répondis-je en m'accroupissant pour être a sa hauteur et en lui souriant.

C'est là que j'ai entendu un homme appeler la petite fille. La voyant près de moi, il me regarde d'un air protecteur envers cette petite.
Alors que je voulais lui expliquer la situation, la petite fille se mit a parler :

- Pardon papa, j'aurai dû rester à côté de toi, dit-elle en reniflant

Alors que le papa s'abaisse pour prendre sa fille dans ses bras, j'ai remarqué qu'elle regardait la vitrine du magasin. Ses yeux restant fixé toujours au même endroit. Je regarde dans la même direction et y trouve une énorme peluche, il s'agit d'un gros ours blanc magnifique. Je reste hypnotisé par cette peluche lorsque j'entends :

- Papa, je peux l'avoir s'il te plait, supplie-t-elle en montrant la peluche

- Je suis désolé ma puce mais nous n'avons pas les moyens pour l'acheter, répond-il tristement.

Puis ils partent.

Je sens quelque chose se poser sur ma chaussure, je baisse le regard et remarque un papier avec écrit une adresse. Pas très loin du magasin, je le ramasse et me dit que je vais aller donner ce bout de papier a la personne qui l'a perdu.

Le temps ce calme, alors je reprends ma promenade. Je m'arrête à l'adresse indiqué sur le papier et je sonne. Je patiente quelques instants avant qu'on vienne m'ouvrir. Je suis surprise de tomber sur l'homme avec sa petite fille.

- Excusez-moi, j'ai trouvé ceci, lui dis-je en lui montrant le papier.

-Merci, répondit-il en le prenant et me claquant la porte au nez.

Mais quel impoli, me dis-je en m'eloignant de la porte.

C'est alors que j'entends les pleures de la petite. Elle supplie son papa pour la peluche. Je repars chez moi, avec une pointe au coeur.

Sur le chemin, je passe devant le magasin. Je m'arrête devant la vitrine et admire cette peluche. Je rentre dans le magasin et l'achète.

Je retourne à la maison de la petite fille, je pose la peluche devant la porte, je sonne et me cache.

Je vois la petite fille dans les bras du papa pour venir ouvrir la porte. Je regarde leurs réactions. La petite fille est souriante, elle rayonne de joie. Le papa est surpris mais il voit le mot que j'ai déposé sur la peluche.

Sur le chemin, je passe devant le magasin. Je m'arrête devant la vitrine et admire cette peluche. Je rentre dans le magasin et l'achète.

Je retourne à la maison de la petite fille, je pose la peluche devant la porte, je sonne et me cache.

Je vois la petite fille dans les bras du papa pour venir ouvrir la porte. Je regarde leurs réactions. La petite fille est souriante, elle rayonne de joie. Le papa est surpris mais il voit le mot que j'ai déposé sur la peluche.

"Il n'y a rien de plus beau que de voir le sourire d'un enfant. Joyeux Noël"

La petite fille s'est mise a crier de joie et a emmené la peluche chez elle.