Chapitre 12

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ATTENTION CONTENU SENSIBLE QUI PEUT ÊTRE DERANGEANT !

En ce moment, je planifie des rencontres de façon régulière. J'ai vraiment envie de découvertes et de folies dans ma vie. Alors tout est bon à prendre !

La prochaine a lieu ce soir avec un homme de la quarantaine, avec qui le feeling s'est naturellement fait lors de nos dialogues hot. Je trouve qu'il a un petit côté dominateur et cela m'avait beaucoup excitée en virtuel. Après m'être fait une beauté, je me rends chez lui. Il m'ouvre la porte en me jaugeant du regard, tel un affamé de sexe. Il me claque une bise, je le trouve séduisant puis il me fait entrer dans sa propriété. Un frisson glacial me parcoure le corps, mes épaules se mettent à trembler. Cette pièce est froide, mes yeux ont du mal à s'accomoder au manque de luminosité et je trouve cela glauque. Une sensation d'oppression étouffe ma poitrine, j'en viendrai presque à regretter ce rendez-vous.

Dans son regard brûle une flamme malsaine, sa main se referme brutalement autour de mon poignet et sans prononcer un mot il m'entraine dans une pièce toute aussi étrange que la première. Pour la première fois, je me sens effrayée de sa présence et mes yeux longent la pièce, presque exorbités par la panoplie d'accessoires qu'elle propose. Des chaînes sont suspendues au murs, elles sont larges et robustes, cela devient une source d'inquiétude pour moi et je me demande même au plus profond de moi si je ressortirais d'ici vivante. Une boule se forme à l'intérieur de ma gorge menottes, fouets, machines de sexe et autres accessoires particuliers se présentent à moi.

Ferait-il dans le SM hard ? Mon corps n'est pas habitué à ce genre de pratiques et mon mental n'est pas préparé à subir humiliation et douleur.

  • Déshabille toi jeune salope ! ordonne t-il, un fouet à la main. Ne me fais pas attendre !

Je suis fébrile, intimidée je m'agenouille pour enlever mes vêtements tout en me tenant droite. Il affiche un sourire pervers en me voyant prise de saccades. A travers mon soutien-gorge en dentelle, il a le loisir d'admirer ma poitrine et il en fait tout autant avec la transparence de ma culotte. Impatient de me découvrir, il m'arrache ma lingerie qui tombe en lambeaux au sol, inutilisable. Faire marche arrière, impossible la porte a été verrouillée à double tour. Torse nu et en jean il me maintient fermement contre lui et me mordille avec brutalité le téton gauche, j'hurle de douleur et sens mes larmes monter dans mes yeux.

  • T'es plutôt bonne toi, affirme t-il. Pas très équipée mais un joli fion et une chatte désirable !

Je me mets à crier, je lui fais part que je ne me sens pas à l'aise ici et que j'aimerai partir mais il n'en a pas encore décousu avec moi. Il m'attache solidement debout contre une croix Saint-André, mains et pieds liées, membres écartés au maximum. Je me débats mais en vain, je ne pourrai rien faire pour lutter contre l'agresseur. Mes yeux s'ouvrent en grand, j'halète avec exagération lorsqu'il ouvre deux pinces qui se referment sur mes tétons. J'ai été habituée au sexe doux et aux rapports consentis, je m'apprête à vivre un véritable cauchemar. Avec son sourire carnassier, il s'amuse à me terroriser.

Sa tête entre mes cuisses il se met à lécher ma vulve avec une extrême violence, je ressens une douleur vive au niveau de mon clitoris et dans l'extrémité de mes seins.

  • Hum t’aimes ça cochonne ! Hum t'en veux encore hein !

Mes jambes se raidissent, se crispent et subissent des tremblements que je ne contrôle pas. Le supplice est intenable, je crois mourir. Pour vite passer à la suite, je mime un orgasme intense en exagérant mes cris mais il ne semble pas avoir terminé de me torturer. Cette fois c'est avec un fouet à longues franges qu'il m'approche, mes hurlements ne mènent à rien. Je vois bien que personne ne viendra me sauver, bien que la pièce soit froide et humide, elle semble bien isolée et à l'écart.

Les premières marques violacées maculent mes seins, mon pubis, mes hanches, mes poignets et même mes côtes. Si moi cela me dégoûte, lui est bien excité de la situation. Il sort son engin et me l'enfonce dans la gorge, je manque de vomir mais il continue de donner de puissants coups de reins en grognant de plaisir. J'attends le redoutable moment de l'éjaculation mais également avec impatience pour pouvoir partir d'ici. Il me force à avaler, je suis écoeurer pas loin de tout rendre.

Cette fois il me ligote sur le dos à l'aide des grosses menottes, mes poignets sont maltraités, violacés, ma circulation presque interrompue et les fixe à un tuyau. J'agite mes jambes mais il me les attache très vite. Il s'amuse avec un womanizer et je suis contrainte à plusieurs jouissances grâce aux stimulations du jouet. Puis c'est au tour d'une machine de sexe à gode, il a pris soin de tout de même me lubrifier. Malgré cela les douleurs sont insupportable, je suis à deux doigts de perdre connaissance pendant que la machine me laboure le vagin. A moitié dans les vapes je fond en larmes en repensant aux avertissements de Matt, il avait raison et j'aurai dû l'écouter. Je m'en veux tellement à ce moment là. C'est long, je serre les dents et une brûlure intense se fait ressentir lorsqu'il me la retire. Du sang coule de mon vagin, il m'a blessée, souillée, et me détache sans compassion dans le regard.

  • CASSE TOI PETITE PUTE ! DEHOOOOOORS !!!!

J'ai du mal à marcher pour prendre la fuite, mes vêtements ne sont plus en état. Ma souffrance est indescriptible, lancinante tant physiquement que psychologiquement. Je viens de m'être fait violée sans que personne ne soit au courant. La porte se referme violemment, quelques pas plus loin je tombe à genoux dans l'herbe fraiche pour éclater en sanglots. Des hauts le corps me provoquent des crampes abdominales, je finis par rendre tout mon repas.

Arrivée chez moi, je suis meurtrie, je m'enferme dans ma salle de bain pour me laver, je pleure tout ce que je peux et la chaleur de l'eau qui ruisselle sur mes blessures ne fait que de raviver la douleur. Malgré la douche, je me sens encore sale. Impossible de trouver le sommeil et lorsque le réveil sonne pour une sortie pêche entre amis, je me sens éreintée.

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