Répliques induites

Une minute de lecture

Ce poème ne parle pas vraiment de séismes.

Des tremblements dans la pénombre à la bougie
Et aussitôt, tout se transit, même l’effroi ;
Regard perdu, ton corps n’est plus que l’effigie
De tout un être anéanti par l’anergie ;
En crispations, la nuit s’emplit d’un vide froid.

Ce vieux mal onduleux bien enfoui dans tes failles
Ne se lasse jamais d’agacer tes repos,
Qu’il souille de chagrins les temps où tu t’enjailles
Ou sur tes cicatrices, inflige une autre entaille ;
Même quand tu t’endanses, il pose son tempo.

Tu éprouvas pourtant secousses plus violentes ;
On te disait un phare, un immuable roc
Auquel on s’amarrait sans craindre la tourmente,
Mais la mer eut raison de ton hubris d’Atlante
Et pour que tu sombrasses, il ne fallut qu’un choc.

Toujours debout après l’assaut d’ondes sismiques,
Dans la décombre agonisante, on te voyait
Masquer l’émoi derrière une allure stoïque,
Puis tu chutas loin des regards quand la réplique
Te terrassa et que le monde revivait.

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