Chapitre 8 : Le destin

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  • J'ai eu tellement peur, tu sais ? dit Cherine au jeune vampire, en le serrant dans ses bras.
  • Je t'avais dit que je te protégerais, non ? répondit celui-ci en souriant.
  • Tu n'aurais pas dû te mettre en danger.
  • Je ne pouvais t'abandonner. De plus, je devais lui faire payer ces crimes.
  • Pourquoi ?
  • Pourquoi quoi ? demanda Wassim, faisant semblant.
  • Pourquoi tu ne voulais pas m'abandonner ?
  • Parce que ... c'était mon devoir.
  • Quoi d'autres ?
  • Tu ne me lâcheras pas, hein ? dit-il en souriant.
  • Tu as compris, lui répondit Cherine en rigolant.
  • Parce que je t'aime bien. Plus qu'une simple amie, déclara le jeune vampire gêné.
  • Ohh qu'il est gêné le petit vampire, se moqua t-elle.
  • Eh oui, même si ça ne fait que quelques heures, qu'on se connaît, je suis certain de ce que j'avance. Les choses arrivent quand on s'y attend le moins. Le destin a fait qu'on se retrouve. D'ailleurs, l'amour peut venir à n'importe quel moment, il suffit de trouver la bonne personne.
  • Ohh c'est trop mignon.
  • Tu en penses quoi ? demanda Wassim.
  • Je pense à rien, je suis très bien avec toi. Je n'ai pas choisi de m'attacher à toi. C'est mon coeur qui l'a fait.
  • Vraiment ?
  • Ouiii.
  • Je peux te demander quelque chose ?
  • Ce que tu veux.
  • Cherine, tu veux bien devenir ma petite amie ?
  • Tu... Tu es sérieux là ?
  • Ouais. Au moins j'aurais de super bon chocolat chaud.
  • Tu es amoureux de moi ou du chocolat chaud ? demanda Cherine, amusé.
  • Heu ... Des deux ?
  • Tu as de la chance que je t'aime, parce que sinon ...
  • Tu m'aimes !!!!
  • J'ai dit ça moi ?
  • Bien sûr !
  • Alors je ne m'en souviens pas, dit Cherine feignant l'indifférence. Par contre, je me souviens que je dois répondre à ta question. J'accepte d'être ta petite amie, monsieur le ...

Avant même qu'elle ne termine sa phrase, Wassim l'embrassa délicatement. Surprise, Cherine participa au délicieux baiser. À bout de souffle, ils décolèrent leur bouche.

  • Tu disais ? demanda Wassim.
  • Je t'aime comme une folle, répondit vivement Cherine en capturant les lèvres de son petit ami pour un long baiser fougeux.

On ne choisit pas de s'attacher, seul le coeur le fait.

FIN

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