Chapitre 45 - FIN

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Le grand jour. Amandine m'a dit avoir reçu des accueils plutôt mitigés. Des regards noirs, ou carrément rien à carrer de l'invitation. Seule une femme, plutôt agréable à regarder d'après elle, qui a précisé qu'ils viendront avant 22h car ils seront avec leurs enfants. Malgré le fait que j'ai voulu abuser de mon statut de Maître, elle n'a par contre rien lâché sur la surprise qui m'attend. Ayant prétexté que sa maîtresse lui a ordonné de ne rien me dire, je ne pouvais plus insister.

-- Que penserais-tu de moi si je désobéissais à ma maîtresse?

Elle s'en est bien sortie, la garce. Mais d'un autre côté, les savoir toutes les deux en train de me préparer une surprise, ce n'est pas pour me déplaire complètement. Je me suis donc fait mettre dehors par les deux amours de ma vie, sous les rires de Stéphane, de l'autre côté de la haie. Il doit être au courant, lui.

J'ai rejoint ma secrétaire et sa femme comme on avait convenu hier soir autour d'un verre, dans mon bureau, où Cyrielle nous avait rejoins. Je me fais peut-être des idées, mais j'ai eu le sentiment qu'elle posait sur moi des regards plutôt ambigus. Je ne saurai rien de plus avant ce soir, malheureusement: Cyrielle a décrété que nous serions sages. Elle nous a donc emmenés à un vernissage. Au moins, j'ai pu commencer à picoler en avance... et gratos!

D'ailleurs, je dois bien avouer que je me suis fait royalement chié. Cyrielle était entourée de gens qu'elle connaissait, qu'elle présentait à Amanda. Je me suis bien tapé un peu l'incruste au début, surtout qu'il y avait de jolies demoiselles, mais vite fait, les conversations sur l'art contemporain m'ont fait perdre mon enthousiasme du début. Je suis bien élevé et je n'ai pas montré mon ennui à celles qui m'accompagnaient, quand même. Mais mes pensées étaient entièrement tournées vers cette soirée et la surprise qui m'y attend.

Et lorsque j'arrive, après avoir reçu un texto pour m'autoriser à rentrer chez moi, il y a déjà du monde. Stéphane et Annais, avec les enfants, Charlie et Sabine, Estelle sans Lydia. En plus d'eux, je reconnais un couple de nouveaux voisins en pleine discussion avec Stéphane. Annais, elle, se trouve avec Charlie, Sabine et Estelle. Je passe leur dire bonjour avant d'aller me présenter à mes voisins. D'un coup d'oeil vers l'extérieur, je vois els enfants jouer tous ensemble. Ça doit être la nana pas désagréable à regarder. Et Amandine ne s'était pas trompée.

Il s'agit de Mathieu et Christine. Ils me précisent une nouvelle fois qu'ils devront partir tôt à cause des enfants, mais clairement, je vois leur déception dans leur regard. Voilà des gens avec qui nous devrions bien nous entendre. Mais je ne reste pas trop longtemps. Je demande à Stéphane où se trouve Amandine et il n'a pas le temps de me répondre que je vois la porte de la cave s'ouvrir.

Ma belle blonde en sort, dans une tenue à me couper le souffle. Elle porte une robe fine qui semble n'etre qu'un rideau noué à la taille. Je vois ses tétons pointer et je devine rapidement qu'il me suffirait d'écarter les pans de sa robe pour dévoiler son corps aux assistants. Je m'en vais l'embrasser quand je remarque qu'elle n'était pas seule dans la cave. Je vois d'abord un jeune garçon, puis deux, suivis de Lydia et Alix.

Après lui avoir volé un baiser, je pose sur elle un regard interrogateur. Elle ricane et se tourne vers eux:

-- Tu connais déjà Alix et Lydia. Voici Romain, l'amoureux d'Alix, et Tristan, un ami de la fac. Tous les quatre seront nos serveurs pour la soirée.

Je les salue, un peu étonné, et les laisse se diriger vers la cuisine. Le pire, c'est qu'ils sont tous les quatre habillés comme des serveurs. Enfin... plutôt soubrettes, pour Alix et Lydia. De loin, je remarque le petit sourire en coin d'Annais et Estelle.

-- Et c'est que le début... glisse ma blonde à mon oreille avant de rouler du cul vers nos voisins pour les accueillir.

Peu de temps après, d'autres voisins arrivent. Finalement, il n'y a que deux maisons qui ne sont pas représentées. En discutant, je me rends vite compte que certains sont venus seulement par curiosité, pour alimenter les ragots qu'ils ou elles feront courir sur nous. L'ambiance est pourtant bon enfant. Des tables ont été installées dehors, où les serveurs et serveuses font leur boulot avec enthousiasme. Cyrielle et Amanda arrivent. Elles restent collées à Annais que je n'ai pas beaucoup l'occasion d'approcher pour l'instant. D'autres amis débarquent, dont la belle Mélissa et Paul, qui ne savent rien de ce que j'avais entendu depuis leur caravane. Plusieurs me font des blagues sur le carton d'invitation. Quelques uns commencent à rire jaune quand ils comprennent que c'est vraiment sérieux. Là où je reste sur le cul, c'est lorsque je vois Sonia débarquer, la tante d'Amandine.

Celle-ci lui saute au cou, mais je garde mes distances. Le premier contact avec la famille d'Amandine depuis que nous sommes ensemble. Apparemment, mon appréhension la fait sourire. Quand elle se dirige vers moi, je remarque le regard d'Annais, un peu plus loin, très attentive au moment. Derrière Sonia, ma blonde me sourit timidement, pas sûre, peut-être, que cette surprise-là me plaise autant. Sonia est chaleureuse et je réussis à me débloquer un peu. Mais dès qu'elle a un verre dans les mains, elle me demande de lui faire faire le tour de la maison. Je ne suis pas dupe, elle veut se retrouver seule avec moi et me dire quelque chose. Je prends sur moi et l'amène donc à l'étage, comme deux vieux amis que nous sommes.

-- Alors comme ça, tu aimes les petites jeunes, maintenant?

-- Dit celle qui m'a repoussé parce que je n'étais pas assez jeune pour elle...

J'aime ça, avec elle. Sur le ton de la plaisanterie, on ose parfois se dire des choses qu'on n'oserait pas sinon. Et c'est peut-être pour ça que nous sommes restés amis.

-- Le même jour, j'apprends que tu te tapes ma nièce... et que vous allez vivre ensemble.

-- Je ne l'ai pas empêchée de le dire, je te rassure.

-- Il semble en tout cas que tu la rendes heureuse, me dit-elle finalement en souriant radieusement. Et je dois bien avouer que c'est la première à qui ça arrive...

-- Peut-être parce que c'est la première qui me donne envie de la rendre vraiment heureuse.

-- Et que vous vous êtes bien trouvés! Ce carton d'invitation... Fallait oser! Mais ça ne m'étonne pas d'elle.

-- Je ne savais pas que tu la connaissais aussi bien...

-- Avec qui crois-tu qu'elle a eu sa première expérience lesbienne?

C'est comme si je recevais un coup de poing dans le bide. Sonia et Amandine? Je savais bien que Sonia avait parfois eu des aventures d'une soirée avec des femmes, mais de là à se taper sa nièce? Mon regard sur elle change du tout au tout. Peut-être n'est-elle pas venue comme une espèce d'éclaireuse pour les parents d'Amandine... mais qu'elle compte bien rester après 22h!

-- Tu me fais marcher, lui dis-je.

-- Elle ne t'a pas raconté? C'est vrai que ça peut choquer... Mais c'était pas vraiment à cause d'une attirance quelconque. Disons que je ne voulais pas qu'elle fasse n'importe quoi. Alors j'ai accepté.

-- C'est elle qui te l'a demandé?

-- Oh oui! Enfin... Elle voulait simplement en parler. Elle ressentait de l'attirance pour certaines femmes, parfois. Elle voulait comprendre, savoir si ça voulait dire qu'elle était lesbienne. Je lui ai donc raconté une ou deux de mes histoires. Tu sais, Julien... Je me suis bien calmée, contrairement à toi. Mais je n'ai pas oublié l'ivresse que ça procure, le sexe libre. Et me laissant submerger par les souvenirs, j'ai cédé.

-- Comment se refuser à elle, hein?

-- Oui, c'est un peu ça l'idée, en effet...

-- Elle m'a dit que tu l'avais prévenue de se méfier de moi.

-- Avouons que tu n'es pas le type qui ferait un gendre idéal pour ses parents. J'ai déjà entendu parler de tes exploits, et pas qu'une fois. Et tu sais très bien ce que j'en pense.

-- Tu n'as jamais réussi à comprendre que malgré les apparences, malgré tout ce qu'on a pu te raconter, je peux être plein de respect pour les femmes que je baise.

-- Et c'est bien pour m'en assurer que je suis là, Julien.

-- C'est bien ce que je pensais... Tu es venue jouer les espionnes?

-- Pas vraiment, en fait. Amandine m'a convaincue de rester après 22h. Je lui ai dit que je parlerais avec toi avant de me décider pour de bon.

Mon coeur fait un bond. En fait, elle était venue dans l'espoir d'avoir une bonne raison de rester? Il faut que je trouve un truc à dire pour qu'elle décide de rester. Avec cette discussion, je me rends compte que Sonia a dû être quelqu'un d'important pour Amandine, et qu'elle ne serait que plus heureuse d'avoir son approbation. Bien au-delà du fait qu'elles aient couché ensemble, c'est parce qu'Amandine s'est tournée vers Sonia quand elle avait des questions existencielles que je comprends la part qu'elle a eu dans la vie de sa nièce. Alors ça sort tout seul:

-- J'aime sincèrement Amandine, Sonia. J'en ai été le premier surpris, crois-moi. Mais s'il y a une chose sur laquelle tu peux me croire, c'est que si Amandine n'était qu'une nana de plus dans mon tableau de chasse - et je ne tiens pas de tableau de chasse! Mais si c'était le cas, elle ne ferait pas partie de ce projet de maison. Et tu sais très bien que je serais intraitable sur ce point.

-- Ça, je dois bien te l'accorder. Intraitable, c'est le mot.

-- Tu vas encore me reprocher comment ça s'est terminé avec Cécile?

Sonia prend une ou deux secondes pour plonger son regard dur dans le mien, comme à chaque fois que Cécile revient sur la table. Elle prend une inspiration et je vois, ravi, ses épaules retomber, son regard s'adoucir, et son si beau sourire faire rayonner son visage.

-- Non, me dit-elle enfin. Je t'en ai voulu, beaucoup trop longtemps.

Je la vois gênée, à se mordiller l'intérieur de la joue, avant de continuer:

-- J'étais peut-être un peu attirée par elle... Et tout ce dont j'ai eu le droit, c'est de la ramasser à la petite cuillère. Alors, excuse-moi, Julien. Mais quand j'ai vu Amandine, l'autre jour, et qu'elle m'a parlé de toi, il était clair que j'avais été trop dure avec toi. Par jalousie, peut-être. Alors je ne sais pas si je participerai, mais en tout cas, je resterai. Parce que ça lui fera plaisir, et que je te dois bien ça.

-- Alors buvons, Sonia! Et vraiment, je ne t'en veux pas. J'ai pas été très fier de la manière dont j'ai traité Cécile. Je méritais au moins la moitié des allusions que tu as faites toutes ces années. Et puis... C'est pas comme si tu m'avais carrément tourné le dos. Sans toi, je n'aurais pas connu Amandine!

-- Et voilà que je vais assister à une partouze pour me faire pardonner...

-- Ça aurait pu être pire!

Nous redescendons en riant ensemble, comme dans le bon vieux temps où l'on s'est connu. Quelques mois, peut-être un peu plus d'un an, à festoyer régulièrement ensemble, à s'apprécier sans jamais se toucher alors que nous étions tous les deux en train de baiser à droite à gauche. Puis la vie active nous avait séparés, sans qu'on se perde de vue non plus, mais seulement deux ou trois fois par an, pour les grandes occasions.

En nous voyant, Amandine comprend la décision de sa tante. Elle quitte le groupe Estelle-Annais-Stéphane pour venir se lover dans mes bras et m'embrasser comme une adolescente devant tout le monde.

-- Ta première fois avec une femme, hein? lui dis-je au creux de l'oreille.

Elle se mord violemment la lèvre, rougissant un peu, et jette un regard à Sonia qui est restée dans mon dos.

-- Tu n'es pas choqué? me demande-t-elle à voix basse.

-- Moi aussi j'en ai eu envie... Je vais pas te blâmer... Et encore moins elle.

-- Je t'aime tellement, toi...

Puis nous rejoignons nos invités. Pour ma part, je vais parler avec ceux qui habitent juste en face avec une idée en tête. Forcément, le carton d'invitation arrive rapidement sur le tapis. Je leur demande franchement s'ils ne sont pas trop choqués que nous aimions vivre nus.

-- Oh! Tant que vous ne sortez pas dans la rue dans cette tenue, vous faites encore bien ce que vous voulez chez vous! s'exclame la femme.

Une cinquantaine bien tassée, en forme mais qui a mal vieilli. Elle a dû être belle, autrefois. Je pense que ce sont ses manières de fausse bourgeoise progressiste qui l'ont enlaidie. L'homme est bourru, plus vieux, mais mieux conservé.

-- Vous savez, vivre nu, c'est aussi mieux communiquer avec la nature, dans le respect de la nature. En vivant nu, on fait plus attention à ce qui nous entoure, on est plus respectueux des petites bêtes, par exemple. D'ailleurs, j'ai cru voir des oiseaux plutôt rares. Il faudrait que je m'achète des jumelles, pour m'en assurer.

Je dis ça innocemment. Pas très loin de moi, Amandine me lance un regard entendu et rieur. Alors j'enchaîne:

-- Vous n'en auriez pas à me prêter, des fois? demande-je à Henri.

-- Faudrait que je vérifie... me dit-il sans ciller. Mais je crois pas.

Je reste le scruter un peu, étonné de le voir mentir aussi bien. C'est sûrement pour ça que je suis presque estomaqué de la réponse de sa femme:

-- Mais voyons! Henri! Dans ton bureau, à l'étage... Elles sont dans le tiroir de l'armoire grise.

-- Oh! Mais celles-ci ne fonctionnent plus depuis belle lurette! On y voit tout flou!

-- Mais non, tu les avais changées. Celles-là marchent très bien. Je peux t'assurer...

C'était cette petite bonne femme! Derrière eux, Amandine met sa main sur sa bouche pour ne pas exploser de rire. Puis je la vois faire des messes basses avec Estelle et Sabine, qui se mettent elles aussi à ricaner discrètement.

-- Ben si je pouvais vous les emprunter un de ces quatre...

-- Je suis quasiment certain qu'elles marchent pas, mais si Christine le dit... Venez donc les chercher quand vous avez besoin!

Ue superbe crémaillère. Tous ces voisins, qui paraissent si bien sur eux, qui font semblant d'être bien rangés, presque de bons petits catholiques, aux bons moeurs, mais qui, dès que l'occasion se présente, pourraient bien se révéler au moins aussi pervers que moi. Je suis à la fois heureux de les voir venir et dépasser un peu leurs limites en faisant l'effort de venir découvrir des gens comme nous, que de les voir partir. Parce qu'il est presque 22h, que tous les enfants sont partis (dont ceux de Stéphane et Annais), et que nous allons enfin pouvoir être nous-mêmes.

Et c'est ma belle Amandine qui prend les choses en main. Accompagnée d'Annais, elles frappent dans ses mains pour attirer l'attention de tout le monde, sur la terrasse. En ligne derrière elles, les serveurs et serveuses se tiennent quasiment au garde-à-vous.

Une fois que tout le monde s'est tu et rassemblé devant elles, Amandine commence son discours:

-- Je souhaiterais tout d'abord porter un toast à Julien. Celui qui fait de ma vie et celle de bien d'autres personnes un véritable paradis.

Annais me sourit en coin. Ce petit sourire qui me rend dingue. Amandine pose un regard embrumé sur moi. Puis je reçois un petit coup de coude sur ma droite.

-- J'en fais partie, mec, me dit Stéphane en cognant son verre contre le mien.

Tout le monde lève son verre, et pousse un cri. Je rougis, devient carrément pivoine, mais m'avance vers les deux femmes de ma vie. Je prends Amandine dans mes bras et l'embrasse à pleine bouche, avant de faire subir le même sort à Annais, qui semble aussi ravie que surprise. Puis je me retourne vers l'assistance, remarquant une Sonia ricanante devant le spectacle, et quelques amis carrément sur le cul de me voir rouler une pelle à Annais.

-- Aux deux femmes de ma vie, et au mari de la deuxième, mon meilleur pote à jamais!

Et re verres levés, et re cri de joie, pendant que Stéphane nous rejoint pour une embrassade à quatre, et avant que ma blonde ne me bouscule presque pour reprendre la parole:

-- Vous savez tous ici que ce n'est pas seulement une maison que Julien s'est offerte! C'est un "chez nous", où vous serez toujours tous et toutes les bienvenues. À une seule condition! Celle de respecter notre façon de vivre... c'est-à-dire tous nus! Les chambres de l'étage peuvent être un bon endroit pour ne rien perdre! Et au cas où il y aurait des timides parmi vous, ce sont nos petits serviteurs qui vont montrer l'exemple! Ne vous en faites pas, la seule obligation est le respect... Ceux et celles qui le souhaitent peuvent garder leurs vêtements!

Je suis aux anges. Elle n'a pas froid aux yeux. Annais et Stéphane se prennent dans les bras l'un de l'autre, sûrement un peu anxieux de retourner parler avec les potes après ça, ais quelque part libérés d'un poids. Amandine lance la musique de Joe Cocker et les quatre serviteurs se lancent dans un strip-tease improvisé. L'ambiance monte d'un coup. Et même si c'est loin d'être le strip-tease de l'année, ils méritent tous mon respect. Une fois la chanson terminée, je vais donc les féliciter.

Puis avec Amandine, nous nous déshabillons mutuellement, jetant nos fringues sur la terrasse. Applaudissements, enthousiastes ou gênés, puis quelques personnes nous quittent pour monter à l'étage faire de même. Je vois avec un certain plaisir Mélissa et Paul monter. Mais ce sont les seuls parmi nos amis.

D'ailleurs, Stéphane lui-même préfère rester un peu habillé. Annais est restée avec lui et je les rejoins avec ma blonde au bras. La discussion bat déjà son plein:

-- Et c'est toi qui a dit oui? demande notre ami Fabien, le bout-en-train.

-- Et je ne regrette rien! s'exclame Stéphane.

-- Il y a des fois où les choix s'imposent d'eux-mêmes, on ne sait pas pourquoi, mais on sait qu'on doit aller dans cette direction...

L'intervention d'Amandine fait mouche. Les regards se posent sur elle et j'en vois plus d'un qui sont à deux doigts de baver.

-- Toi! s'exclame Fabien en me désignant. T'es le mec le plus chanceux que je connaisse, et c'est pas juste! Merde mais t'es encore bien gaulé, pour un mec de ton âge!

Fabien a ses défauts, il peut être très lourd, mais pour le coup, sa vanne est la bienvenue et détend tout le monde. Rapidement, ils en oublient qu'on est nu, qu'on couche tous les quatre ensemble. Enfin, jusqu'à ce que Mélissa et Paul arrivent. Là, c'est moi qui suis prêt de baver. Elle est aussi belle que dans mes souvenirs. Et l'attirail de Paul semble plaire aux femmes!

Bientôt, il n'y a plus que nos amis, et Sonia - qui a résisté aux supplications de sa nièce -, qui portent encore des vêtements. Ils se retrouvent en minorité, mais ne semblent pas gênés pour autant. Ils se mélangent à mes nouvelles connaissances, et même Sabine, qui a fait sensation en descendant de l'étage! Elle raconte avec enthousiasme que nous étions ensemble en primaire, et même que l'on s'est retrouvé en club libertin. Ne sachant pas comment je le prendrais, elle ne raconte rien de ce qui s'est passé.

Moi, je l'assume pleinement. Et tout en regardant Annais et Amandine danser ensemble sur la terrasse, je profite d'un petit moment de calme avec Mélissa pour le lui raconter.

-- Tu as toujours été un homme plein de surprises, Julien.

-- Ces derniers temps, j'ai été aidé. Tu sais trouver une personne avec qui tu es sur la même longueur d'onde, c'est rare. Alors trois...

-- Stéphane a toujours eu de la chance de t'avoir à ses côtés. Tu as toujours été fidèle envers lui, bien plus qu'envers les femmes. Et regarde-le, aujourd'hui... Il est plus beau que ce qu'il n'a jamais été.

-- C'est surtout grâce à Annais, ça.

-- Peut-être, oui... Dis-moi, Julien...

-- Oui, Mélissa?

-- C'est juste nudiste, cette soirée? Ou c'est fait pour en profiter?

-- C'est fait pour profiter, Mélissa. Car il faut toujours profiter. Je peux t'avouer un truc?

-- Bien sûr...

-- Chez Augustin et Aurélie, je vous ai entendus, avec Paul. La caravane, c'est pas vraiment un bon isolant phonique.

-- Oh... Et?

-- J'ai espéré que c'était de moi dont il était question, quand tu disais que tu aimerais qu'il te prenne comme lui.

-- C'était le cas, me dit-elle en venant se mettre contre moi.

Je sens ses seins plaqués contre mon torse. Derrière elle, Annais et Amandine stoppent leur baiser pour nous regarder. Je me rends seulement qu'à l'intérieur, Sabine et Charlie sont en train de sucer Fabien dans la cuisine, le seul du groupe à rester célibataire, maintenant que je ne le suis plus. Je ne vois pas ce qui se passe dans le salon mais je devine que les choses sérieuses commencent aussi.

Les couples fidèles commencent à ne plus se sentir à leur place. Mais la voix de Mélissa me sort de ma stupeur passagère:

-- J'espère que personne ne m'en voudra de m'octroyer le droit d'être la première à faire bander notre hôte, me dit-elle en pressant sa main sur mon sexe qui réagit au quart de tour.

-- On n'est pas vraiment là pour être jaloux, de toute façon...

Aussitôt, elle se glisse à genoux et me prend directement en bouche. Je lâche un râle en plongeant une main dans ses cheveux crépus et souris à mes deux femmes qui se mettent à se caresser en nous matant. Mais les voilà séparées par Stéphane et Paul avec qui elles se mettent à danser. Paul me sourit en tenantAnnais par les fesses. Il ne tarde pas à bander aussi. Les quatre serveurs passent avec des plateaux remplis cette fois de préservatifs.

Je ricane en remerciant Alix et bois tranquillement mon verre en appréciant la fellation que m'offre une Mélissa au sommet de son art. pas de gorge profonde, tout en douceur, comme elle l'a toujours été, du moins avec moi. Car j'ai cru comprendre que ce n'est pas toujours le cas avec Paul! Elle relève régulièrement ses beaux yeux sombres sur moi, et je fonds littéralement. Je n'aurais pas cru qu'ils étaient aussi libertins que ça. Pourquoi nos chemins se sont-ils séparés?

Lorsqu'elle se relève, Mélissa m'embrasse tendrement et me tourne le dos pour rejoindre son mari. Gourmand, il ne laisse pas partir Annais pour autant. Je ne m'en fais pas. Je vais embrasser ma blonde pendant que Stéphane la caresse en dansant et elle me glisse à l'oreille:

-- Ne t'essouffle pas trop, quand même.

Le membre tendu, je me dirige vers l'intérieur. Dans le coin de la terrasse, Augustin et Aurélie se roulent une pelle, ayant visiblement oublié le monde qui les entoure. Je souris. Même s'ils ne sont pas habitués à ce genre d'ambiance, il semblerait que les couples qui sont restés, tout en restant fidèles, profiteront de la soirée comme les autres. Dans la cuisine, Fabien est aux anges.

-- Putain, Julien! C'est quelque chose, cette soirée!

Je ris et laissant Sabine s'occuper de mon pote, Charlie se jette littéralement sur mon mât. Elle l'avale littéralement, le branle, bave dessus, le prend jusque dans la gorge. Bordel, si elle continue elle va me faire jouir. Mais elle finit par la retirer de sa bouche en aspirant le plus possible de salive, puis me sourit en tapotant du bout de l'index sur mon gland turgescent.

-- Voilà... Tu es plus présentable comme ça pour rejoindre les autres invités dans le salon.

J'éclate carrément de rire et les laisse donc, pour découvrir une véritable orgie dans mon salon et la salle à manger. Dans un fauteuil, deux de mes potes sont finalement déshabillés, faisant l'amour en regardant les autres. Je suis sur le cul. Philippe me sourit, je lève mon verre vers lui. Sur le canapé, les corps se sont entassés. Amanda se fait manger par Estelle qui elle-même se fait lécher par Cyrielle, qui elle, agrippe Alix par les cheveux pour qu'elle lui titille la rondelle. Sur l'autre fauteuil, un autre couple d'amis. Sages. Mais qui ne ratent rien et admirent les quatre femmes.

Dans la salle à manger, Lydia est allongée en travers de la table. D'un côté elle suce Romain pendant que de l'autre, Tristan va et vient énergiquement entre ses cuisses. Je devine qu'il y a des gens qui ont monter dans les chambres, pour plus d'intimité. Un moment, je reste devant ce spectacle presque féerique. Ça ne m'est pas arrivé souvent, de voir ça. Mais là, c'est chez moi. Et quelque chose me dit que ce ne sera pas la dernière fois. L'alcool aidant sûrement, plusieurs personnes m'étonnent, mais je suis ravi. Même si ce sera la seule fois pour eux, ils pourront avoir ce souvenir d'avoir participé à une partouze.

Une main dans mon dos qui glisse jusqu'à mes fesses me sort de mes pensées. Je dois sourire bêtement, quand je me tourne vers Amandine qui tient la main à Stéphane. Juste derrière eux, Méliassa, Paul et Annais ont suivi le mouvement. Avec moi, ils regardent un peu le spectacle, jusqu'à ce que Stéphane me dise:

-- Et si vous leur montriez? Je crois que... J'ai envie de vous voir là-dedans.

Mes deux amours à mes bras, je m'avance dans le salon. Toutes les places étant prises, c'est la table basse qui nous sert d'assise. Annais et Amandine s'y positionnent et je reste debout devant elles, la queue dressée comme rarement, le coeur battant la chamade. Elles s'embrassent, caressent mes cuisses, frôlent mon membre qui n'attend qu'elles. Fabien, Sabine et Charlie s'appochent aussi. Il semblerait qu'elles l'aient fait gicler, vu son sourire béat. Il les tient toutes les deux par la taille et je me demande si ces trois-là ne se seraient pas bien trouvés.

Enfin, la chaleur d'un souffle sur mon gland. Celui d'Annais, qui lève sur moi un regard rempli d'envie. Mais elle prend son temps, déguste, lèche, suçote, pendant que ma blonde nous caresse tous les deux. Mes bourses se font malaxer, je ne saurais même pas dire par laquelle. Je ferme les yeux quand mon amante adorée me prend enfin en bouche. Petit à petit, millimètre après millimètre, ses lèvres viennent serrer la base de mon hampe qui lui obstrue la gorge. Sans même que je ne l'y oblige, elle la garde le plus longtemps possible au fond de sa gorge. C'est seulement en poussant mon râle de plaisir que je me rends compte du silence qui s'est fait.

Annais retire mon sexe de sa bouche pour reprendre son souffle et c'est Amandine qui prend le relais. J'ouvre les yeux et vois tous les regards braqués sur nous. Tout le monde s'est arrêté, Lydia et ses garçons sont même venus, derrière le canapé, pour assister à ça. Sonia est là, sortant de je ne sais où, toujours habillée.

Mes deux femmes se partagent ce membre de chair avec un tel naturel que tout le monde en reste sans voix, et moi le premier. Elles alternent gourmandise et sensualité comme si elles avaient fait ça toute leur vie. Et j'ai envie, besoin d'elles.

Je n'ai même pas besoin de bouger, ou de dire quoi que ce soit, pour qu'elles comprennent. Tout aussi naturellement, c'est Annais qui se positionne, à quatre pattes sur la table basse, pour me recevoir en première. Je me rends bien compte que c'était exactement la même envie que l'on avait tous les trois. Devant moi, Philippe et sa femme nous regardent en restant emboîtés, bougeant à peine. Amandine prend mon pieu en main et le dirige elle-même vers la fente d'Annais, où je m'enfonce d'un coup sec en la faisant crier. Sur ma droite, je peux sentir la réaction de celles à qui ça rappelle manifestement des souvenirs.

J'ai envie de leur dire de continuer ce qu'ils faisaient, que je ne suis pas sûr que le spectacle en soit vraiment un. Mais en même temps, tous ces yeux m'excitent au plus haut point. Ma blonde se glisse jusqu'au visage d'Annais pour l'embrasser avec une sensualité insoutenable, pendant que j'offre à mon amante de doux va-et-vient.

Petit à petit, je me fais plus viril, virulent. Dans l'assistance, les gens recommencent à se caresser timidement. Les mains bien agrippées aux hanches de mon amante, je croise le regard de ma secrétaire et de sa femme, qui me sourient ensemble. Verrais-je même un peu d'envie dans les yeux de Cyrielle qui scrute mon pieu en train de pilonner Annais?

Celle-ci commence à couiner comme j'aime, me demande de la défoncer. Stéphane se branle, aidé discrètement par une Mélissa qui a les deux mains occupées. Paul en profite aussi. Alors qu'amandine revient vers moi pour lâcher un filet de salive sur la rondelle d'Annais avant d'y insérer un doigt, j'attrape les cheveux de ma voisine et la cambre sauvagement.

Chaque coup de bassin que je lui assenne la font crier de plus belle. Sa cyprine coule sur mes couilles, la table. Son chant enflamme l'assistance pour de bon, et lorsque je la sens se contracter, les spectateurs se remettent à l'action.

Stéphane s'approche de nous et à la surprise générale, Lydia se déplace aussi vers lui.

-- Je suis la serveuse, je suis faite pour servir à boire à ses dames. Vous permettez?

Stéphane lui sourit et lâche son sexe qu'elle prend en main et astique devant le visage d'Annais. Je la lime encore un peu alors qu'elle plonge ses yeux dans ceux de son mari, prête à recevoir son foutre. J'en profite pour ressortir mon membre d'elle et Amandine se jette dessus pour le sucer. Je sais à quel point elle aime de ma queue quand je l'ai plongée dans l'antre débordant de mon amante.

Face à moi, le couple a repris ses ondulations frénétiques. Philippe est sur le point de décharger. Sur le canapé, Alix s'est offerte à son homme qui la prend avec force. Amanda s'occupe de sucer le serveur pendant que Cyrielle la doigte. Estelle se caresse tranquillement, sourire aux lèvres, en regardant sa soumise faire son travail.

Sabine et Paul se font sucer par Mélissa pendant que Fabien est à genoux, la tête entre les cuisses de Charlie. Ne reste que Sonia. Je me penche vers Amandine, l'obligeant à faire une pause dans sa fellation exaltée et lui chuchote à l'oreille:

-- Va chercher ta tante, ma belle.

Ma magnifique blonde relève des yeux à la fois étonnés et radieux. Elle se mordille la lèvre inférieure et me fait oui d'un signe de tête. Je la laisse y aller et me plante directement à nouveau dans mon amante pendant que mon pote, accroché aux épaules de Lydia, éjacule abondemment sur son visage. Elle jouit à nouveau, en recevant la semence de son mari ainsi, devant tout le monde.

Avec une grande satisfaction, je vois Amandine revenir près de moi avec Sonia. Cette dernière me lance un regard aussi excité qu'amusé, puis embrasse sa nièce à pleine bouche. Le côté pervers de la situation m'excite énormément. C'est comme si je sentais mon sexe gonfler encore, et c'est Annais qui reçoit de plein fouet cette vague de désir qui me submerge.

Mais elle se défait de moi pour mieux nettoyer la verge de son mari, assise sur la table basse. Je n'en suis aucunement heurté et les laisse se retrouver pour rejoindre ma blonde et sa tante. Je me place derrière Amandine, lui fait sentir mon érection contre ses fesses et lisse ma verge entre ses cuisses, le long de ses lèvres détrempées. Par-dessus son épaule, Sonia me sourit. Elle ne dit rien, il n'y a rien à dire. Je pose une main fébrile sur sa joue et m'offre sa bouche. Tout en ondulant contre moi, Amandine comence à la déshabiller.

Dans la pièce, les corps se mêlent, les gémissements viennent de partout. Nous sommes tous ensemble dans cette orgie mais je n'ai d'yeux que pour les deux femmes avec qui je suis. Amandine termine d'ôter ses vêtements à sa tante et je découvre un corps aux courbes enivrantes. Des hanches larges, des seins bien ronds. Elle est bien plus belle que ce que j'avais imaginé. Alors en plantant mon regard dans le sien, je remue mon bassin de façon à pénétrer ma blonde, qui s'accroche aux épaulesde Sonia quand mon sexe la remplit.

Bientôt, je la culbute sans ménagement. Je sais que je vais rapidement jouir. Amandine se penche plus, le visage dans les seins de Sonia qui ne me quitte pas des yeux. Je sens en elle qu'elle aimerait recevoir ces coups de boutoir. J'attrape les cheveux d'Amandine et les tire vers moi avec autorité. Ça jouit dans tous les sens, autour de nous. Ça gémit, ça crie, ça rit de bonheur. Sonia attrape le visage de ma blonde dans ses mains et l'embrasse avec une certaine urgence qui ne me déplaît pas. Mais je comprends rapidement cette urgence. Tout en recevant mon amour au fond d'elle, Amandine branle furieusement sa tante qui a plongé ses yeux dans ceux de sa nièce.

Annais se retrouve dans les bras de Cyrielle alors que Stéphane est allé se chercher un verre. Les deux femmes ont délaissé ma secrétaire qui se tape le jeune serveur avec un enthousiasme certain. La voix de Sonia me sort de ma contemplation:

-- Tu l'aimes à ce point? fait-elle à sa nièce qui couine comme j'adore tant.

-- Bien plus que ça, tantine... Han! Je l'aime au point de... Putain... Je crois que c'est le moment d ete montrer ton cadeau, bébé!

-- Ça va attendre que je me vide les couilles, dis-je en tirant de plus belle sur ses cheveux et la maintenant de toutes mes forces.

Elle grimace, puis sourit à sa tante, rit, même.

-- Tu comprends pourquoi je l'aime tant?

-- Je crois, oui, dit-elle en me regardant. Tu permets que j'accélère les choses?

Je ne dis rien. Je culbute ma blonde comme un dératé, râle de bonheur. Sonia laisse Amandine et passe derrière moi. Je sens sa poitrine sur mon dos, si douce, ses mains qui caressent mon torse, descendent jusqu'à mon bas-ventre, passent sur mes hanches, mes fesses.

-- Ne crains rien, me souffle-t-elle à l'oreille.

Je me doute déjà. Elle croit sûrement qu'elle sera la première, mais comme pour lui signaler que c'est loin d'être le cas, je m'arrête un instant et tend mes reins vers sa main, son doigt qui joue avec mon oeillet.

-- Pourquoi ne suis-je pas étonné?me lance-t-elle avant d'insérer doucement son doigt fin en moi.

-- J'aurais jamais cru que ce serait le premier contact sexuel qu'on aurait tous les deux. Oh mais putain...

Lorsque je me remets à baiser Amandine, plus doucement, mais par à-coups, je sens que je ne vais pas tenir longtemps. Amandine le sent aussi, et elle se défait de mon emprise pour se glisser à genoux devant moi. Elle fait signe à Annais de se rapprocher, et celle-ci ne se fait pas prier. Cyrielle l'accompagne, s'agenouille derrière elle et lui malaxe les seins pendant que je jouis sur mes deux amours. Sonia retire son doigt et se place près de moi, regardant sa nièce et Annais recevoir une véritable douche de sperme. Elle pose une main sur mes hanches et pose sa tête sur mon épaule, rêveuse.

-- Elles sont pas magnifiques? lui demande-je alors qu'Amandine et Annais s'embrassent, sans délaisser Cyrielle.

Je la vois même goûter à mon foutre, un peu malgré elle. Elle ricane et Amandine se relève en frappant des mains, encore toute rouge.

-- S'il vous plaît! S'il vous plaît! Une crémaillère sans cadeau, c'est pas vraiment une crémaillère! Alors je crois qu'il est temps de révéler à Julien ce que nous lui avons offert, tous ensemble.

J'ouvre de grands yeux.

-- Comment ça, tous ensemble?

-- Tu devrais faire plus attention à ton portable, me lance Annais en se mordant les lèvres pour ne pas rire.

Par réflexe, je me tourne vers Stéphane qui me hausse les épaules, comme pour s'excuser. Lui aussi était dans le coup, bien sûr.

-- J'espère que tu ne m'en voudras pas. J'ai vérifié ceux à qui tu avais lancé l'invitation et je les ai contacté pour savoir s'ils voulaient participer.

-- Tu ne perds rien pour attendre, toi... Et toi non plus, Annais! Mais décidément, je vous aime...

Je penche mon visage vers elles, prêt à les embrasser, mais Amandine me repousse:

-- D'abord, le cadeau... Veuillez me suivre!

Amandine passe devant tout le monde, prenant la main de sa tante pour se diriger vers la porte de la cave. Je suis juste derrière, avec Annais et Stéphane, le coeur battant la chamade. Parce qu'en prenant cette direction, je commence à me douter du genre de cadeau que ça va être.

Nous descendons les marches, suivis du reste des invités, et je bloque ma progression, tout comme Sonia, en découvrant le lieu. Il y a une croix dans le fond de la pièce, une barre de suspension au plafond, d'où pendant des cordes. Sur la table (une vraie table, cette fois), je repère de nouveaux objets: un crochet anal, une cagoule en cuir, qui ne laisse que la bouche visible, des barres d'immobilisation, tout un attirail qui devrait avoir coûté une fortune.

Tout le monde reste ébahi. Dans mon dos, j'entends des réactions qui me glissent dessus. Sauf Estelle qui se penche vers moi:

-- Bon, c'est de l'occase, mais une super occase, crois-moi...

Pourquoi ne suis-je pas étonné qu'elle ait trouvé tout ça pour un prix raisonnable? Amandine s'avance jusqu'à la table et passe son collier de soumise. Je sens la main d'Annais prendre la mienne, me la serrer comme pas permis. Je lui souris. Amandine prend la cravache et se place à genoux au milieu de la pièce, sous les cordes qui pendent. Elle pose la cravache devant elle et met ses mains sur ses cuisses, puis redresse son dos, la poitrine en avant. Elle prend une grande inspiration alors qu'Annais commence à me tirer en avant. Je ne comprends pas trop ce qui se passe, mais ma belle brune semble au courant.

Arrivés devant Amandine, elle me désigne la cravache. Je la prends puis elle me fait passer derrière ma blonde, se serrant tout contre moi, une main dans les cheveux de mon Ecstasy qui lâche comme un soupir de soulagement, l'autre sur mes fesses. Je caresse du bout de la cravache les seins de ma soumise à mes pieds et souris aux invités en passant ma main libre dans le dos d'Annais, jusqu'à attaper son sein. Je sens mon érection commencer à me reprendre. Amandine, elle, ronronne de plaisir et regarde sa tante en annonçant pour tout le monde, avec un sérieux qui me fait monter les larmes aux yeux:

-- Tu vois, je l'aime à ce point-là... Lui et Annais...

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