Chapitre 35

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C'est instauré depuis plusieurs semaines maintenant. Le jeudi, je me lève plus tôt et permet à Lydia de satisfaire sa Maîtresse en lui racontant son réveil avec moi à travers la fenêtre. Et puis d'ici peu, je ne serai plus là, alors autant en profiter. Comme tous les jeudis matins, Lydia est déjà là, nue, debout, les mains croisées dans le dos et la poitrine en avant, en position d'attente. Elle reste ainsi alors que je commence à me caresser, tout en buvant mon café, les yeux rivés sur elle. Quand elle considère que je suis assez réveillé, elle se met aussi à se caresser. Toujours de la même manière: elle fait glisser ses mains sur ses flancs en ondulant, jusqu'à ses seins qu'elle malaxe longuement avant de tirer sur ses tétons durcis. Je peux même voir la grimace de douleur qu'elle s'inflige elle-même, sachant très bien comme ça m'excite.

Aujourd'hui, elle décide de se retourner et m'offrir la vue de sa croupe, comme si j'étais juste derrière elle. De ses mains, elle écarte ses fesses et ne tarde pas à enfoncer un doigt dans sa rondelle. Je pose ma tasse de café et me mets à me branler avec plus de vigueur, un doigt titillant mon propre oeillet. Comme bien souvent, Amandine se lève et vient assister au spectacle en restant dans l'embrasure de la porte, silencieuse, adossée au mur, les yeux rivés sur moi, une main caressant son clitoris.

De l'autre côté de la rue, Lydia monte d'un cran. Elle me montre un objet que je reconnais rapidement comme étant un plug qu'elle s'enfonce dans le cul après l'avoir imbibé de salive. Je vois le petit bijou briller entre ses fesses, avant qu'elle ne se retourne face à moi. Son portable à la main, elle pianote frénétiquement et à peine l'a-t-elle balancé sur le lit près d'elle que le mien sonne. Elle plonge son regard dans le mien en branlant son clitoris d'une main, enfonçant deux doigts de l'autre dans son antre. Soutenant son regard et continuant d'astiquer mon manche pour elle, je dis à Amandine de m'apporter mon téléphone et pour ne pas me perturber, elle me le lit:

-- Je dois le garder dans le cul toute la journée et penser à ta queue le plus souvent possible. Estelle m'emmène au parc, ce soir, à 19h.

-- Dis-lui qu'il est possible qu'on y soit aussi. Puis viens ici, à genoux derrière moi.

Amandine écrit la réponse en se mordant la lèvre et lorsqu'elle s'exécute, je vois Lydia lire ma réponse. Aussitôt, ses mouvements se font plus virulents. Les miens suivent. Sans même que je lui dise quoi que ce soit, ma blonde se met à caresser mes fesses alors que je me branle en matant Lydia et ses deux trous remplis.

De l'autre côté de la rue, la belle salope se fait jouir à une vitesse fulgurante, adossée à son meuble. Et comme si Amandine voulait absolument que je la suive, je la sens m'écarter les fesses pour se mettre à me lécher. Je gémis, le cerveau et le corps entier en ébullition. Les yeux rivés sur Lydia qui continue de se branler, l'esprit qui caresse celui d'Amandine dont la langue me procure des sensations à la fois délicieuses et légèrement honteuses, juste ce qu'il faut pour que je commence à me crisper:

-- Viens là, ma belle...

J'attrape ma blonde par les cheveux et, se mettant à quatre pattes pour venir se placer à genoux devant moi, je jouis sur ses seins gonflés de désir. Il ne lui suffit que de se planter deux doigts en elle et les faire aller et venir frénétiquement en me regardant vider mes couilles sur elle pour qu'elle me rejoigne dans cette jouissance matinale.

-- Tu ne te laves pas, lui dis-je après avoir un coucou à Lydia pour la remercier. Je veux que tu te sentes bien salope quand on se rejoindra au parc.

-- Bien Maître! s'exclame-t-elle toute joyeuse. Merci de me permettre de passer la journée avec ton odeur sur ma peau! Je sens que je vais être vilaine toute la journée...

-- Alors je prendrai peut-être quelques ustensiles de ton sac.

La voir tortiller du cul au moment où on se quitte dans la rue me rend lascif. L'attente jusqu'à ce soir va être longue, et j'hésite un moment à envoyer un message à Annais. Mais finalement, je ne le fais pas. J'ai plusieurs rendez-vous aujourd'hui et je ne voudrais pas l'annuler au dernier moment. Lui envoyer un message m'aurait peut-être calmé. Je ne sais pas si c'est moi, mais en arrivant au bureau, j'ai le sentiment que le décolleté d'Amanda est plus pigeonnant que d'habitude. Son sourire, en tout cas, est clairement plus radieux, et je comprends vite pourquoi:

-- Bonjour Julien! Tu as un rendez-vous qui va arriver dans 15 minutes. Un auteur, tu sais, celui qui avait reporté?

-- Ah oui! Je sens qu'il va être marrant, lui!

J'enlève ma veste et la pose sur le dossier de mon fauteuil avant de surprendre le regard de ma secrétaire et lui demander:

-- Qu'est-ce qu'il y a?

-- C'est... Normalement, on aura un peu de temps, ce midi. Du coup, j'ai invité Cyrielle à manger en ville. Est-ce que ça te dirait de venir avec nous? Peut-être même qu'Amandine... rajoute-t-elle en rougissant.

-- Amandine ne pourra ce midi. Mais je pensais justement passer un peu de temps avec une amie. Ça te dérangerait si je l'invite?

-- C'est...

-- Mon amante, oui.

-- Oh! C'est... Enfin, oui, pas de souci...

-- Tu peux prévenir ton amie, si tu veux. Qu'elle ne soit pas surprise que ta description d'Amandine ne corresponde pas.

Amanda devient carrément pivoine:

-- En fait, je lui ai peut-être déjà raconté ce détail... Désolée.

-- Ne le sois pas. Amandine et moi aussi, on se raconte tout. C'est plutôt sain. Je vais appeler Annais et réserver pour quatre.

-- J'ai peut-être aussi déjà réservé une table pour quatre...

Je lui souris et elle se détend un peu avant de retourner à son bureau. De mon côté, j'appelle Annais et lui explique la situation qui l'excite énormément. Elle accepte à la condition que je trouve le temps de lui montrer mon bureau après.

-- Je ne porterai pas de culotte sous ma robe, pour ne pas te faire perdre trop de temps, bébé.

-- Une petite salope dans ton genre me fera jouir vite, j'en doute pas.

La matinée passe une vitesse phénoménale. Et tant mieux. Parce que j'avoue que j'ai hâte de voir à quoi ressemble la compagne d'Amanda. Elle est arrivée avant nous, Annais n'est pas encore là. Il me faut prendre sur moi pour ne pas baver en la voyant se lever. Cyrielle est du type asiatique. Je ne saurais définir plus précisément. Elle ne ressemble pas aux personnages de manga, avec leur air innocent, ces femmes dont on a toujours l'impression qu'elles sont adolescentes. Elle a de longs cheveux noirs encore mouillés de la douche qu'elle a prise, les yeux en noisette aussi sombres que ses cheveux, un nez légèrement aplati, et une fine bouche qui sourit largement en nous voyant arriver. Elle se lève, porte une salopette ample et un haut qui s'arrête avant son nombril.

Je sens déjà mon bas-ventre me triturer, et je pense qu'Amanda le remarque. Elles s'embrassent devant moi et je crois que je leur souris bêtement. Heureusement, Annais arrive, posant directement une main sur ma fesse comme si de rien n'était, avant de faire la bise aux deux autres. Cyrielle plisse les yeux sur elle et lui demande en souriant:

-- Vous n'êtes pas Amandine, ou Amanda avait tellement bu qu'elle a discuté une bonne partie de la soirée avec une autre femme?

-- Non, non! s'exclame ma belle brune en rougissant légèrement. Annais.

-- Oh, heu...

-- L'amante, précise Annais sans aucune gêne.

Cyrielle ricane nerveusement, suivie par Amanda et nous nous asseyons. Régulièrement, je sens la main d'Annais sur ma cuisse, comme pour venir me rappeler la promesse que je lui ai faite. Le repas ne dure pas bien longtemps mais Cyrielle nous parle beaucoup d'elle. Sa mère est kirghize, son père du sud de la France. Ils se sont rencontrés sur les barricades d'étudiants à Saint-Nazaire, en 1968, et elle est née quelques années plus tard. Sa mère était venue faire ses études en France, et était très engagée dans le mouvement contre la guerre du Viet-Nam, et dans le mouvement étudiant qui était en train de prendre tant d'ampleur. Elle nous raconte non sans fierté comment tant de ses ami.e.s sont né.e.s de l'union de militants, mais n'ont presque jamais connu leurs parents ensemble. Ses parents à elle sont restés ensemble jusqu'à la fin. Elle a fait les Beaux-Arts et a ouvert un atelier rapidement, pour ne aps être tentée par l'enseignement. Elle galère pas mal, mais elle semble fière de ce qu'elle fait, que ce soit dans la peinture ou la sculpture. Annais et moi avons à peine le temps de parler de nous, mais il faut bien avouer que nous avons beaucoup moins à dire sur nos vies. Elles sont plutôt banales, par rapport à elle. Sauf peut-être les dernières semaines, c'est vrai.

Mais nous ne mettons pas ça sur le tapis jusqu'au dessert. Je pense que c'est en remarquant la main d'Annais posée sur mon entre-jambe que Cyrielle nous demande:

-- Et donc, vous deux, vous êtes amants... Avec l'accord de ton mari... Et de ta compagne?

-- Amandine n'a pas vraiment eu le choix. Si elle me prenait, elle devait prendre Annais aussi! Ahah!

-- Mon mari s'est révélé très attiré par le candaulisme. Pour ne pas dire qu'il n'y a presque que ça qui l'excite. Du coup, oui, nous avons son accord. Je lui raconte, ou il assiste, ça dépend des jours.

-- Et aucune jalousie? demande Cyrielle visiblement dubitative.

-- Tout le monde y trouve son compte, répond Annais sans réfléchir. Personne n'est laissé de côté. Pour l'instant, il n'y a vraiment rien à jeter.

-- Pour l'instant... réplique Cyrielle. Mais je dois avouer que c'est plutôt une belle histoire. Je ne pourrais jamais moi...

Je vois aussitôt la réaction d'Amanda. Un mélange de déception, de surprise et de colère. Même Annais semble le voir et sa main perd de sa pression sur mon entre-jambe de plus en plus en tendu.

-- Je veux dire... Regarder sans participer, ce serait au-dessus de mes forces.

Je ne dis rien. Le spectacle que les deux femmes face à moi m'offrent est des plus surprenants, énigmatiques. Amanda semble soulagée et ricane un peu bêtement, alors que Cyrielle sourit en coin, son regard caressant chacun d'entre nous, comme pour apprécier son effet. Elle termine par moi et reste me fixer un peu plus. Je lui souris en reconnaissant une espèce de compétition naissante entre nous. Le genre de relation qui ne m'intéresse pas du tout.

-- Après, lui dis-je alors en restant le plus maître de moi possible malgré son regard scrutateur et la main baladeuse entre mes cuisses, on ne demande à personne de faire quelque chose qu'il n'a pas envie. Rien n'a été calculé. Il y a juste eu un espace plein de confiance où les envies et besoins de chacun ont pu s'exprimer, prendre place dans un tout. Presque naturellement.

Au fur et à mesure que je parle, Annais semble de plus en plus excitée. Sa main s'agite au point que je vois Amanda et Cyrielle à deux doigts de s'en offusquer. Mais lorsque ma belle brune se penche en avant pour capter le beau regard de Cyrielle, elle coupe court à toute protestation:

-- Aussi naturellement que la première fois qu'il m'a pénétrée de sa belle queue, chuchote-t-elle pour ne pas être entendue des voisins, ou que la première fois qu'Amandine et moi l'avons partagée après s'être mutuellement goûtées l'une l'autre. J'ai autant besoin de mon mari près de moi que de la queue de Julien entre mes cuisses. Et pouvoir partager ça avec Amandine, c'est la cerise sur la gâteau. Alors non, il n'y a aucune jalousie, parce que la jalousie n'a pas sa place dans ce tout.

Amanda s'est liquéfiée sur place, je pense. Et Cyrielle est loin d'être restée insensible. Un ange passe, où la belle asiatique et ma brunette qui serre mon érection dans sa main ne se quittent pas des yeux. Je finis donc par briser le silence:

-- Mais on ne considère pas que tout le monde devrait vivre ainsi. Les choix de chacun ne nous regardent pas et sont tout aussi respectables que les nôtres.

-- Pourtant, me répond Cyrielle avec une petite voix, vu comme ça, ça donne envie.

Amanda et moi réussissons à finir par calmer ce petit monde. Une tension sexuelle est née entre Annais et elle. Et je trouve ça extrêmement excitant. Nous nous séparons sur le trottoir. Amanda raccompagne Cyrielle à la voiture alors que je lui dis que je vais montrer mon bureau à Annais. Son petit sourire en dit long. Elle sait que je vais baiser et ça l'excite, quelque part.

-- Je dois partir dans quinze minutes, beau brun, me dit Annais une fois que j'ai refermé les rideaux.

-- Alors ne perdons pas de temps, lui dis-je en la penchant sur mon bureau.

Je soulève sa robe et découvre sa croupe à l'air qu'elle remue pour m'attirer. Je la fesse, elle lâche un petit cri aigu et se trémousse à nouveau:

-- Il te faudrait plus de temps, si tu voulais m'amener sur ce terrain-là, Julien...

-- C'est qu'elle dirait pas non, en plus, lui dis-je en plaquant mon gland déjà turgescent contre sa vulve.

Je n'ai même pas le temps de réagir qu'elle s'empale d'elle-même sur moi. Son sexe avale littéralement le mien, me faisant lâcher un râle où se mêlent surprise et plaisir.

-- Non est un mot que tu n'es pas prêt d'entendre dans ma bouche. Défonce-moi, bébé... Cette Cyrielle m'a tellement excitée.

Je ne me fais pas prier. Elle a beau avoir cette tendance soumise dans la baise, j'ai l'impression que c'est toujours moi qui obéis au doigt et à l'oeil. Mais la voir sursauter pour s'accrocher au bureau dès que je me mets à exaucer ses voeux, ça n'a pas de prix. J'attrape ses cheveux et la pilonne directement, la cambrant sur ma queue qu'elle a rendue si dure.

Malgré les petits cris qu'elle lâche, toute en retenue alors que je fais remuer mon bureau sans ménagement, faisant tomber des feuilles et des crayons, même quelques dossiers, je ne rate pas l'arrivée d'Amanda a son bureau. A-t-elle fait exprès de claquer la porte alors qu'elle est si discrète d'habitude. Bien possible. Peut-être pour qu'on sache qu'elle est là et qu'il faut se calmer. Mais ça a l'effet inverse.

De ma main libre, je claque la fesse d'Annais qui ne peut s'empêcher de crier. Je l'entends ricaner alors que je me retire de sa vulve dégoulinante. Elle se retourne face à moi, son petit sourire en coin.

-- Tu veux qu'elle nous entende, hein?

-- T'as tout compris... lui dis-je en tombant à genoux.

Alors que je commence à la dévorer, elle passe une jambe par-dessus moi et la pose sur le bureau. Elle peut ainsi se frotter sur mon visage. Sa main agrippe mes cheveux et elle se branle sans ménagement sur ma langue, mo nez, mes joues, ma barbe. J'en ai partout, et j'adore ça. On ne retient qu'à peine nos gémissements et imaginer Amanda nous écouter, mouiller de l'autre côté de la porte, nous rend dingue tous les deux. Encore sur la même longueur d'onde.

La sentant presque venir, je la perfore de deux doigts bien tendus. Son vagin se contracte aussitôt, elle se met à m'arracher des cheveux et son bassin est pris de secousses frénétiques. Lorsqu'elle se calme, je suis au summum de l'excitation. Je me relève en faisant en sorte qu'elle garde sa jambe sur le bureau. Je l'embrasse à pleine bouche en guidant mon mât de chair vers son antre si trempé.

Peut-être est-ce le contact de ses lèvres sur les miennes, ou celui de ses yeux dans les miens. Quoi qu'il en soit, dès que je me retrouve planté au fond d'elle, je perds toute envie de sauvagerie. J'ondule en lui faisant l'amour. Chacun de mes mouvements semble faire perdurer son orgasme sans fin. Ses baisers sont de véritables attentats à la pudeur, ses petits gémissements retenus un pur délice à mes oreilles.

Nous avons peut-être dépassé un peu le quart d'heure. Mais pour rien au monde je n'aurais loupé cet instant où, bien calé au fond d'elle, mes yeux rivés dans les siens, ses mains sur mes joues, son regard suppliant, elle m'offre une cambrure qui me fait jouir. Mon nectar gicle en elle et je sens l'orgasme que ça lui procure.

-- Je t'aime, me souffle-t-elle dans un énième coup de reins qui fait jaillir le sperme de mon pieu.

-- Je t'aime, Annais. Tellement.

Elle me laisse encore haletant, me donnant juste l'occasion de remonter mon pantalon avant qu'elle n'ouvre la porte pour partir. Je viens l'embrasser une dernière fois devant Amanda dont je ne rate pas la rougeur des joues. Elle lâche même un hoquet de surprise en voyant, tout comme moi, couler sur l'intérieur de la cuisse d'Annais, mon sperme encore chaud qui s'échappe de sa fleur grande ouverte. Elle-même l'a senti, forcément, et elle se tourne une dernière fois vers moi, le regard pétillant d'une malice toute licencieuse, et son irrésistible sourire en coin.

Elle ne dit rien, il n'y a rien à dire. Elle est heureuse que mon foutre coule le long de sa jambe et n'en a cure, si ça gêne d'autres personnes. Je la regarde s'éloigner, avant que la porte ne se referme d'elle-même et soupire d'aise, avant de me reprendre en sentant le regard d'Amanda sur moi.

-- Je ne pensais pas qu'un homme puisse être capable d'exprimer autant d'amour pour deux femmes, me dit-elle.

Je deviens pivoine.

-- Heu... Oui, c'est... Ça se contrôle pas, hein!

-- Vous avez fait forte impression à Cyrielle, en tout cas.

-- Surtout Annais, dis-je sur le ton de la plaisanterie.

-- Oh non! Je t'assure. J'en reparlerai à tête plus reposée, mais je pense que même si c'est différemment, ta vision des choses l'a un peu bousculée. Et s'il y a une chose dont je suis sûre avec Cyrielle, c'est qu'elle aime être bousculée intellectuellement. Je pense que ça l'excite, quelque part.

Après ce petit moment, il m'est assez difficile de me replonger dans le travail. Je traîne sur les réseaux sociaux, lis, prends des notes. J'essaye d'atteindre le plus de personnes possible, contacte même quelques organisateurs de salon, même s'ils sont bien plus petits que ceux que j'ai contactés jusqu'à présent. Il faut assurer ses arrières: les plus grands salons sont en attente de voir notre catalogue et ils peuvent très bien nous refuser s'ils considèrent que nous ne sommes pas à même de mettre leur événement en valeur par notre présence.

Si bien que je ne vois pas le temps passer. Amanda finit par me prévenir qu'elle s'en va, sans avoir le temps de boire un verre, et je me rends compte que je serai en retard pour le parc. Je lui envoie rapidement un texto, lui disant que je suis désolé, mais qu'elle va devoir m'attendre un peu. Elle me répond presque aussitôt: "J'avoue que je me ne sens pas au mieux de ma forme. Je regarderais bien un film d'horreur dans les bras de mon amoureux. Mais s'il veut de sa chienne, je ferai au mieux!".

J'hésite un instant et me dis qu'après tout, elle a là une formidable idée. "Choisis le film et préviens Lydia qu'on ne viendra pas. Je termine un truc et arrive au plus vite".

Pourtant, lorsque j'arrive à l'appartement et la trouve nue, emmitoufflée dans la couette devant la télé, j'ai envie d'elle. Elle me dit le titre du film qu'elle a choisi, m'en fais même le résumé, mais je la regarde sans l'entendre. Je me déshabille pour la rejoindre et elle lâche un "Oh!" quand elle voit mon érection.

-- Laisse-moi te remettre d'aplomb, beauté. Et raconte-moi ta journée, lui dis-je en me glissant sous la couette, ma bouche contre sa vulve chaude.

Ses lèvres sont toutes collées et j'y passe la langue avec parcimonie. Elle me raconte avoir déjeuné avec Alix et son copain. Ils sont plutôt sympas mais elle n'a pu être entièrement elle-même. La fille de bourgeois semblait mal à l'aise et si ça l'amusait au début, ça a fini par la calmer. Son copain avait pourtant les yeux baladeurs. Elle est persuadée que s'il est du genre jaloux et ne supporterait pas d'apprendre ce qu'a fait Alix, que ce soit dans les toilettes ou ici, il ne serait pas forcément du genre à se gêner de baiser d'autres nanas.

Pendant ce temps, je caresse sa douce peau, embrasse et lèche son sexe qui s'ouvre de plus en plus. Son récit commence à être parsemé de petits gémissements, mais elle ne s'arrête pas:

-- J'ai eu envie de le suivre aux toilettes... hummm... pour vérifier ce que je pensais. Mais je devais... Hou! je devais avoir ton accord avant tout. Oh oui, bébé... Continue ça, j'adore...

Amandine se tend sous la couette quand deux doigts se glissent en elle. Mes doigts se sont pliés, non pas vers son ventre, mais vers son dos, presque au fond de son vagin qui s'est mis à couler d'un coup. Je ne bouge pas mes doigts, si ce n'est des petits appuis réguliers sur cette zone que je semble découvrir autant qu'elle. Ses jambes s'ouvrent en grand, elle s'agrippe au canapé après avoir rejeté la couette pour me voir.

-- Oh putain, c'est... Ah! Comment tu...

Lorsque je me mets à sucer son clito, elle jouit. À ma grande surprise, elle ne fait pas que jouir. Un violent orgasme le secoue de partout, les yeux grands ouverts par la surprise de l'intensité de celui-ci. J'avoue que j'en joue, en abuse un peu. Un peu moqueur, à chaque fois qu'elle semble se détendre, j'appuie à nouveau mes doigts sur cette zone qui semble encore plus efficace que le fameux point G. Et aussitôt, elle est reprise de spasmes. Et elle a beau tenter de tendre la main pour que je retire la mienne, il me suffit de presser fort et elle jouit à nouveau.

Je retire finalement mes doigts, passant ma langue sur ses lèvres dégoulinantes d'une cyprine odorante qui ravit mes papilles.

-- Avec ça, je pourrai presque te faire jouir sur commande, lui dis-je amusé.

-- Promets-moi que seul mon amant et Maître connaîtra l'existence de ce point, me dit-elle visiblement ravie de cette découverte.

Je me lève et viens m'alonger avec elle dans le canapé, mon érection contre sa cuisse, la télécommande dans la main avec laquelle je lance le filme dans le lecteur:

-- Seulement si tu me branles pendant le film... Au moins deux fois...

-- On dirait un ado qui invite sa copine au ciné, me dit-elle en ricanant, sa main douce attrapant mon chibre et le caressant avec tendresse.

-- Une petite régression de temps en temps, ça fait pas de mal.

-- Chuutttt... Ça commence, me dit-elle, les yeux rivés sur l'écran, sa main allant et venant doucement le long de ma verge.

-- Tu es formidable, lui dis-je en venant renifler son cou.

-- Chuutttt...

Mais je la vois. Ses joues rougissent et elle sourit en regardant la télé, et sa main accélère légèrement. Je me tais et pose la tête sur son épaule.

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